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24/11/2025

Appel au boycott...mais de qui ?

 

 Il faut rechercher l’origine du mot « boycott » au XIX° siècle en Irlande. L’agent foncier Charles Cunningham Boycott était au centre d’une querelle entre les propriétaires terriens britanniques et les fermiers irlandais. Ces derniers, considérant Boycott comme la cause de leurs problèmes, ont dirigé leurs protestations contre lui. En d’autres termes, ils ont mis cet homme « à l’index ».

 D’où le sens actuel du mot « boycotter » qui signifie : exercer une pression sur un groupe, un parti ou un état en cessant toute relation avec lui. Le plus souvent, le boycott peut s’expliquer pour des raisons politiques, avec des conséquences qui ne sont pas toujours celles qu’on attendait : en coupant les relations commerciales avec un état pour critiquer la politique de son gouvernement, on risque de punir du même coup toute une population.

 Mais ce qui se passe aujourd’hui à l’université de la troisième ville de France est d’un autre ordre. Un professeur d’histoire a dressé une liste de « génocidaires » à boycotter. Pourtant, aucune de ces personnes n’a jusqu’à ce jour commis un génocide. Il y a un comédien, une comédienne, des réalisateurs, des philosophes, une productrice, une chroniqueuse, un écrivain, un dessinateur, un chef d’entreprise mais surtout, et c’est cela le plus inquiétant, des personnes de confession juive.

 Oui, inquiétant. Car c’est un professeur d’histoire qui a dressé cette liste. Inexcusable, si on se rappelle ce qu’ont vécu dans notre propre pays des personnes, femmes, hommes et enfants qui n’étaient coupables de rien et qui ont été victimes d’un génocide, bien réel celui-là, commandité par la pire des idéologies : l’antisémitisme.  

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