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01/06/2020

Christo

 

Sous 40000m2 de tissu, Christo et sa femme Jeanne-Claude avaient emballé le Pont-Neuf à Paris en 1985.

Christo.jpg

cliché M.Pourny, septembre 1985

 

27/01/2020

L’appareil soviétique Mir F271 (1959)

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cliché M.Pourny


 Il est la copie conforme du Zorki 4, mais l’obturateur n’atteint pas le 1000° seconde. Vitesses : de la pose B au 1/500° (30, 60, 125, 250 et 500° seconde).

 La mise au point est télémétrique, la distance entre le centre de la visée et la fenêtre de mesure est de 37mm (pour comparaison, Leica IIIf 38mm, Leica M2 68mm, Leica CL 31mm). 

 Retardateur de 8 secondes ;
 Prise de flash ;

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cliché M.Pourny

 

 L’armement se fait par bouton tournant avec compteur de vues sur la droite du capot;
 Le déclencheur est très exposé sur la partie supérieure du capot, il peut heureusement être bloqué en le tournant (délicatement ! car il donne une impression de fragilité et le crantage n’est pas net) ;

 La couronne des vitesses est placée entre le déclencheur et la griffe porte flash ;
Pour sélectionner la vitesse, soulever la petite couronne centrale, tourner et l’enclencher sur le chiffre désiré ;

 Correction possible de la visée selon la vue de l’opérateur par levier (côté gauche du capot, sous le bouton de rembobinage);

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cliché M.Pourny

 Le dos de l’appareil est complètement amovible, il suffit de pivoter de 180° les deux leviers aux deux extrémités de la semelle;

 Le numéro de série de l’appareil est gravé à l’arrière du capot ;
 L’inscription « Mir » figure en cyrillique sur la face avant de l’appareil.

 L’objectif est un Industar 26M de 52mm ouvert à 2,8 ; sur la monture les distances sont gravées de 1m à l’infini ; l’échelle de profondeur de champ est bien lisible ; sur l’avant de la monture se trouve la bague des diaphragmes de 2,8 à 22 ;

 Comme sur tous les FED et Zorki, l’objectif se visse sur le boîtier au pas Leica de 39mm ;

 Encore merci à Patricia et Jean-Luc pour ce beau cadeau!

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08/02/2019

La chambre 9x12 Fotokor 1C

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cliché M.Pourny


 C’est un appareil produit en Union soviétique de 1932 à 1939 pour des clichés sur plaques de 9x12cm. Il est une copie quasi parfaite du Zeiss Ikon Maximar 207/7.

PC220001.JPG

cliché M.Pourny

 

 Mis au point sur l’infini il mesure 20cm de long. Fermé (abattant replié) c’est un parallélépipède de 16 cm (hauteur), 11cm (largeur) et 5,5cm (épaisseur).

 L’objectif, un Ortagoz f :4,5 :135mm est monté sur un obturateur Gomz à 3 vitesses : 1/25°, 1/50° et 1/100° plus les poses B et T. Les diaphragmes s’échelonnent de 4,5 (grande ouverture) 6,3, 9, 12,5, 18, 25 à 36. Même ouvert à 4,5, la visée sur dépoli est difficile, le rectangle de toile qui encadre le châssis arrière de l’appareil ne protège pas suffisamment de la lumière latérale. L’opérateur devrait se couvrir d’un voile noir, à l’ancienne.

 Obturateur et objectif sont disposés sur une platine qui peut être déplacée latéralement et en hauteur (4cm d’amplitude dans les 2 cas), manœuvres utiles pour les prises de vue d’architecture ou certains clichés d’atelier.

 La mise au point (de l’infini à 1m50) se fait à l’aide d’une crémaillère qui commande l’extension du soufflet. La plate-forme qui porte l’ensemble optique peut être déplacée assez loin en avant (double tirage) pour la prise de vue rapprochée.

PC210005.JPG

cliché M.Pourny

 

 L’appareil permet trois modes de visée. Pour une mise au point parfaite rien ne vaut celle réalisée sur le verre dépoli. Avec deux inconvénients : l’image étant inversée (haut et bas) la composition n’est pas facile. En outre cela suppose une série de manœuvres : la mise au point étant faite sur dépoli, il faut retirer celui-ci pour introduire la châssis chargé d’une plaque sensible (ou d’un plan film disponible encore aujourd’hui en 9x12). Celui-ci aura bien sûr été chargé dans le noir, dans le cas d’un voyage, il faudra préparer les châssis et surtout s’assurer qu’ils sont parfaitement protégés de la lumière !

 Pour un cadrage plus rapide, on utilise le petit viseur reflex fixé au sommet de la platine porte objectif, avec échancrure pour photos horizontales ou verticales. Autre méthode, le viseur dit « iconomètre », en faisant coïncider deux cadres, le plus petit où placer son œil (sur le boîtier de l’appareil) avec le plus grand qui se déploie sur le côté de l’objectif. Dans ces deux cas, la mise au point se fait au jugé, en reportant la mesure sur l’échelle gravée en mètres sur l’abattant : infini puis 10, 5, 3, 2 et 1,5m.

 Encore une fois, un grand merci à Patricia et Jean-Luc pour ce magnifique cadeau de Noël.


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