13/12/2022
Mission spatiale extra-véhiculaire
A 450km de la terre, Andy doit remettre en place un panneau solaire qui a été percuté par un fragment de satellite.
Ouverture de la trappe qui sépare le laboratoire du sas. Andy passe. Un petit signe de la main à son jeune collègue, Helen referme. Les opérations mille fois répétées se font mécaniquement. Dépressurisation du sas. Andy ouvre l’écoutille externe. Il sort prudemment en prenant soin de vérifier la fixation de la sangle qui doit le relier au module. Il pose la main à hauteur de poitrine, c’est bien là que sont ses outils, dans une poche externe de la combinaison.
Le jeune homme flotte dans l’espace. Il dispose d’une liberté limitée à une dizaine de mètres, la longueur du cordon qui le relie à la plate-forme, ce monde artificiel fabriqué par les hommes. Il est extrêmement préoccupé par la tâche qui l’attend. Malgré cela, il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’oeil sur Terre. Le monde réel, celui d’où il vient, enveloppé d’une atmosphère toute bleue, est sous lui, à des centaines de kilomètres.
Il ne voit pas encore le panneau, mais il sait dans quelle direction aller. Il se dirige en s’aidant des mains courantes le long du vaisseau. Quand il le jugera nécessaire, il pourra fixer la sangle un peu plus loin, ce sera sans doute nécessaire car elle est déjà tendue et le panneau à repositionner n’est toujours pas en vue. Comme il parcourt des yeux les surfaces compliquées des différentes parties de la station, il remarque un détail coloré, d’une nuance inconnue, du moins à cet endroit. S’approchant un peu, il distingue un objet assez grand, comme un scaphandre. Mais c’est une combinaison spatiale. Quelqu’un est là. Qui plane dans le vide. (...)
à lire dans “Là-bas, tout près”, recueil de nouvelles publié aux éditions Vérone, en vente en FNAC, Cultura, Le furet du nord...
17:20 Publié dans annonces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plate-forme spatiale internationale, panneau solaire