31/10/2013
Soutien à la crèche Baby-Loup
Suite au soutien que j’ai apporté à la crèche Baby-Loup, j’ai reçu ce communiqué que je transmets à mon tour :
Devant les multiples formes de harcèlement auxquelles elle est soumise, la crèche n'a d’autre choix, pour préserver l’outil social exceptionnel qu'elle a élaboré pendant 22 ans, que de le recréer au plus vite sur une commune voisine prête à l'accueillir. Notre objectif : que demain chaque région puisse compter sur une structure comme la nôtre, accueillant vos enfants à tout moment !
Cette opération nous astreint à de très lourdes dépenses dans un délai des plus courts, ce qui pourrait être insurmontable pour une petite association comme la nôtre.
Nous lançons donc aujourd'hui auprès de tous les citoyens, une campagne de soutien, surtout auprès de ceux qui, comme vous, ont manifesté le souhait d’assurer la sauvegarde de Baby Loup.
Par souci de transparence, nous avons ouvert un compte spécifique. Si vous souhaitez y participer, nous vous invitons à libeller vos chèques à l'ordre de : ASSOCIATION BABY-LOUP / DONS
Et à les envoyer à l’adresse suivante :
Association Baby-Loup
12 Place du Trident
78570 Chanteloup-les-Vignes
Un reçu sera systématiquement fourni à chaque donateur. Reconnue d'intérêt général, Baby-Loup se fera un devoir de vous fournir un reçu fiscal si vous lui en faites la demande.
Pour le bien-être de tous les enfants, soyons solidaires !
L'équipe BABY-LOUP
10:18 Publié dans annonces | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2013
Malala Yousafzai
Ils s’indignent. Ils crient au loup. S’effaroucher des scores électoraux de l’extrême droite aujourd’hui et hurler au danger fasciste, c’est quand il fait trop froid s’en prendre à son thermomètre. Car ils récoltent ce qu’ils ont semé. Terrassés par ceux qu’ils fabriquent, qu’ils entretiennent, qu’ils alimentent. Ce n’est pas le discours du front national qui fait son succès, mais celui de cette gauche molle prête à tout accepter, délinquance, impunité, communautarismes, atteintes au droit des femmes.
Faut-il les plaindre ces politiciens battus de Brignoles et d’ailleurs qui ferment les yeux quand chaque jour un peu plus dans les écoles, les cantines, les salles de sport, les piscines, on grignote un morceau de république, quand on construit à tire larigot des édifices religieux avec quel argent, oui avec quel argent ?
Quant à l’extrême droite, elle n’a pas de soucis à se faire, elle peut dormir sur ses deux oreilles, ses scores vont croître encore et encore : la ministre de la justice va bientôt parler.
Bon sang, mais quel retour en arrière ! On pensait depuis 1905 avoir remis la religion à sa place, on n’imaginait pas qu’une autre, plus réactionnaire encore allait s’en prendre aux libertés conquises. Quand j’apprends qu’un député caquette pendant qu’une femme parle à l’assemblée, qu’un humoriste –ou ce qu’il en reste- insulte grossièrement une autre femme politique, je me dis que la bêtise a de beaux jours devant elle dans notre pays. Réactionnaires et Ayatollahs de tous les pays, nous sommes prêts, notre porte vous est grande ouverte.
Et pendant qu’ici au nom du respect de la diversité culturelle le moyen âge refait surface, que l’humour gras fait la une, qu’on se permet les pires grossièretés vis-à-vis du sexe féminin, là-bas loin de chez nous, où la moitié du monde se cache, une voix s’élève. Une fille de onze ans dénonce l’obscurantisme. Au risque de sa vie une fille combat pour en finir avec l’inégalité des droits entre les femmes et les hommes. Elle est pakistanaise, elle s’appelle Malala Yousafzai. Qu’on lui décerne un prix c’est bien, elle est un exemple pour nous, pour notre jeunesse.
§
09:17 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, islamisation, république, droit des femmes
14/10/2013
L'appareil reflex Zenit E
cliché M.Pourny
Le modèle « E », c’est le Zenit « B » équipé d’un posemètre. La fenêtre de la cellule au sélénium est placée sur la face avant du prisme, au-dessus de l’objectif. Elle est peu sensible, son domaine de lecture est limité de 16 à 500 ISO. Il suffit de faire coïncider l’aiguille indicatrice avec le repère commandé par le bouton rotatif indiquant les vitesses d’obturation (autour du bouton de rembobinage), et de lire le couple diaphragme/vitesse recommandé. Bien sûr il ne faut pas oublier, après le chargement de l’appareil, de régler sur ce même bouton la sensibilité du film.
Certes les photographes habitués à lire toutes les informations dans le viseur seront obligés d’oublier un moment le cadrage de l’image, pour consulter les indications sur le capot de l’appareil, et les reporter sur le barillet des vitesses et la bague des diaphragmes. Pour les photos d’action, ou dans des situations de lumière changeante, ce n’est pas l’idéal. Mais dans la plupart des cas, photos de paysages, ou même d’intérieur en lumière naturelle, avec un peu d’habitude, cet appareil remplit parfaitement sa fonction, surtout en noir et blanc, les films modernes offrant une bonne latitude d’exposition.
Comme son frère le Zenit B, l’appareil est lourd, tout métal, imposant, c’est du costaud. En ces temps où le plastique s’est emparé du pouvoir, où un téléphone de 30 grammes propose photo, vidéo, musique, internet et autres babioles à la mode, avec le Zenit au moins, on a quelque chose dans les mains, et la détonation au moment décisif rappelle à l’opérateur (ainsi qu’aux humains qui se risquent dans les parages) qu’une photo a été prise.
Venons-en maintenant aux choses sérieuses : les images. Le secret de leur qualité, c’est l’optique. L’Industar déjà très bon, mais dont l’ouverture était limitée à 1 :3,5, est dépassé. Le dieu du soleil le remplace, certes il est lourd et encombrant, mais délivre des images d’une grande finesse. C’est l’Helios 44-2, distance focale 58mm, ouverture 1 :2. Oui, ses 58 mm vous interdiront de prendre certains clichés réservés au grand angle, mais cette focale un peu longue par rapport aux objectifs standards donne de bons résultats en portrait, l’éloignement permet de respecter les proportions du visage. Autre avantage : à l’intérieur en lumière naturelle, à pleine ouverture, en soignant la mise au point (assez rapide sur le dépoli), l’arrière plan flou met bien en valeur le sujet photographié, et le rendu un peu doux n’est pas désagréable.
La monture était à l’époque la plus répandue : 42mm vissante. Elle permettait tous les bricolages, montage de bagues allonge, d’un soufflet pour la macrophotographie. On pouvait adapter des objectifs d’autres marques, je ne vois pas pourquoi d’ailleurs, les optiques soviétiques étant excellentes et bon marché. Le hic, c’était la présélection manuelle des diaphragmes, incompatible avec la photo d’action.
Vitesses : pose B, du 1/30° au 1/500°. Pour la photographie au flash (électronique s’il vous plaît), la synchronisation se fait au 1/30° seconde. Dans les musées ou les monuments, sans flash, le 1/30° est insuffisant, à moins de disposer d’un film de 400 iso ou plus. Le fabricant avait même proposé le Sniper, un fusil photographique pour la chasse, et je me demande bien comment on pouvait obtenir des clichés nets en étant limité au 1/500° ! Mais là n’est pas mon propos, cet appareil répond à d’autres besoins. Et faute de pouvoir capter ce qui est loin, il peut photographier de près : le tirage de l’Helios permet de s’approcher à 45cm du sujet, pour un champ couvert de 12 x 18cm ! C’est à la limite de la macrophotographie, avec une bonne qualité d’image.
Quoi d’autre ? Le rembobinage se fait par bouton tournant. Présence d’un retardateur et d’un écrou de pied. Filetage pour déclencheur flexible.
Dans les années 70-80, le Zenit E avec son objectif et l’étui en cuir coûtait 500 F. Pour un reflex japonais délivrant des images de qualité comparable, il fallait payer le triple. Pour un Leica muni de son objectif standard, il fallait ajouter un zéro, avant la virgule. Choisis ton camp, camarade.
Je présenterai quelques photos. Aux amoureux des beaux appareils, je dis : à bientôt !
§
10:08 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zenit, appareil reflex 24x36, urss, helios