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18/11/2011

Un candidat à l'élection présidentielle déclare:

 

« Je ne souhaite pas une baisse de la notation de la France… »

 

 Admirable. Enfin un homme politique responsable. Bien que fermement ancré dans l’opposition et concurrent déclaré de l’homme en place, il souhaite le succès de la France, succès que l’adversaire ne manquera pas de mettre à son propre compte. Etonnant.

On pouvait supposer que l’opposition souhaiterait un approfondissement de la crise mettant en lumière l’incapacité du président en place à la surmonter. Contre toute attente, nous avons affaire à un homme qui a le sens des responsabilités. Une carrure d’homme d’état si la crise s’approfondit. Dans le cas contraire, le président sortant restera en place au sommet d’une France dynamique, travailleuse, prospère, préparant pour ses enfants un avenir radieux d’amour et de paix. 

Mais si la note baisse ? Il faudra passer l’oral. Et là, on peut faire confiance à monsieur Hollande.

 

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08:48 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démagogie

14/11/2011

Libération de trois français au Yémen

 

 

Trois personnes qui avaient été prises en otage au Yémen ont été libérées. Membres d’une ONG qui intervenait dans le cadre du développement agricole, elles avaient été enlevées le 28 mai par une branche yéménite d’Al-Qaïda. 

A condition de ne pas oublier Denis Allex, Thierry Dol, Marc Ferret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, cinq ressortissants français encore en détention en Somalie (Denis Allex) et au Sahel, comment ne pas nous réjouir de cette nouvelle, quelques semaines après la libération de Gilad Shalit ? 

  Comment aussi ne pas être choqué par ces commentaires selon lesquels des sommes énormes (dont on ne sait pas le montant, ni même si elles existent) auraient été versées aux terroristes en échange de ces libérations ? Et alors ?

 On nous dit : ces sommes « énormes » auraient pu profiter à la France qui en a bien besoin… Ces contradicteurs tiendraient-ils le même langage si les personnes kidnappées avaient fait partie de leur propre famille ?

 Question sacrifice, si des sommes énormes ont été versées, c’est peu comparé à ce que les israéliens ont dû céder pour la libération de Gilad Shalit. A mon sens, c’est tout à leur honneur, car la vie d’un homme n’a pas de prix.

 Plus insidieux: le président français intervient pour libérer des otages chaque fois qu’une élection est en vue. Tiens donc, celui que ces éternels contestataires ne cessent de qualifier de guignol aurait un pouvoir tel à l’échelle du monde qu’il serait entendu par les pires des terroristes ? 

 Par contre, peu de commentaires sur les coupables, les vrais, ceux qui sèment la terreur pour imposer leur vision du monde.  

 Félicitons-nous du retour de nos compatriotes, et espérons que les démarches aboutiront pour la libération de Denis Allex, Thierry Dol, Marc Ferret, Daniel Larribe et Pierre Legrand. 

 

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10:57 Publié dans portraits | Lien permanent | Commentaires (0)

10/11/2011

Non, ce blog n'est pas anti-religieux!

 De l’existence de Dieu ou de son inexistence, que savons-nous après tout ? Peut-être qu’une puissance surnaturelle existe, qu’elle fait le jour et la nuit, malheureusement surtout la nuit, ou peut-être qu’elle n’existe pas. Peut-être qu’il n’y a rien du tout, nulle part, et que nous sommes libres, libres surtout de continuer à faire des conneries, de nous entretuer, de menacer la planète et l’avenir de nos enfants. Si Dieu existe, tous les discours compliqués des églises ne nous ont encore pas convaincus sur la question de savoir d’où venait le mal. Ou alors, le Très-Haut est un pervers, qui aime voir souffrir ses créatures, ou qui tout simplement, depuis si longtemps qu’il les a créées, les a oubliées, l’univers étant trop grand pour lui, il a eu les yeux plus gros que le ventre comme disait ma grand-mère quand je ne finissais pas mon plat de pâtes. 

 Revenons à notre sujet. Anti-religieux ? un dogme aussi, envers de celui sur lequel sont fondées les religions. Pour reprendre la formule de Nietzsche, ici on ne vous demande pas de croire, et j’ajoute qu’on ne vous demande pas de ne pas croire. Ce qui ne m’empêche pas de penser que les religions prennent racine dans l’ignorance humaine. C’est à l’école que revient la tâche d’ouvrir les esprits. La misère intellectuelle est le socle commun à toutes les croyances. Entrer en religion, c’est cesser de s’interroger, de réfléchir, de se mettre en cause, d’écouter les autres, de les comprendre. Mais cela ne donne le droit à personne d’interdire la pratique religieuse, l’exercice d’un culte. D’ailleurs, les expériences vécues par les peuples dans les états totalitaires montrent que, après des années de persécutions, les fidèles reviennent toujours à leur credo.  

 Il ne faut pas toutefois que la religion impose à ceux qui ne croient pas au ciel un mode de vie, une façon de penser, d’aimer, d’élever ses enfants, de s’habiller, d’exister. Et les limites sont vite franchies. Même si l’église catholique depuis quelques décennies, sentant le vent tourner et les esprits s’éclairer, a mis un bémol à ses prétentions, la pression qu’elle exerce sur les gens, et pas seulement ses fidèles, est sensible sur les continents où l’éducation n’a pas encore rempli sa fonction. Même ici où parait-il l’école a longtemps été la meilleure du monde, allez dire que deux femmes peuvent aimer et élever des enfants, que deux hommes le peuvent aussi, qu’il est salutaire d’abréger les souffrances d’une personne victime d’un mal incurable, et que nul prêtre ne peut parler à la place de cette personne qui est toujours assez grande pour décider de son sort, allez dire ça, les catholiques ne seront pas les seuls à vous regarder en coin, car comme le lait non surveillé sur le feu, la bêtise religieuse déborde. Et c’est cela qui est insupportable. J’ai connu des gens croyants, pratiquants, qui n’imposaient rien aux autres. Ces gens je les respecte au moins autant que ceux qui ne croient en rien. Car pour les premiers, c’est un acte libre, fondé sur le respect, une assurance que quoi qu’il leur en coûte, ils acceptent la présence de l’autre, sa différence. J’ai déjà écrit quelque part sur ce blog toute l’admiration que j’éprouvais pour cette personne qui, chrétienne au fond de l’âme, et prenant en charge mes enfants, n’a jamais été tentée de les faire entrer dans une église. 

 Je croise aussi des femmes d’un certain âge portant le voile, manifestant ainsi leur appartenance à une religion, leur fidélité à un dieu. Cela ne m’est pas agréable, certes, car je devine ce que cela signifie pour l’existence quotidienne de ces personnes : soumission, obéissance. L’image est plus insupportable quand il s’agit de jeunes filles ou de jeunes femmes. Car c’est l’avenir qui est tracé, pas seulement celui de la gent féminine, peut-être aussi le nôtre, celui du monde. Ce n’est plus religieux, cela devient politique, au sens premier du mot, car c’est la vie dans la cité qui est menacée. Ce mal porte un nom : l’islam. C’est une idée conquérante, une idéologie puissante, dont les adeptes sont d’une grande adresse, savent cacher leurs objectifs, et aussi –quand la persuasion n’a pas l’effet escompté- sanctifier la guerre contre les mécréants. L’islam s’étend, rencontre peu d’obstacles dans sa progression.  

  Là, il n’est plus question de religion, et ce serait bien inutile d’écrire des pamphlets anti-religieux dans un livre ou sur un blog. Regardant un siècle en arrière, si les églises chrétiennes n’ont pas à être fière du rôle qu’elles ont joué –ou qu’elles n’ont pas joué- quand les totalitarismes communiste et fasciste décidaient du sort de l’humanité, elles n’ont pas été dans la situation de dicter leur loi ni de faire la police au sein du peuple. L’islam a cette prétention. Et je ne sais pas si nos gouvernants ferment volontairement les yeux, mais je sais qu’ils les ferment. S’ils veulent vraiment préparer un avenir libre et démocratique pour le pays, le fait qu’on dépose une bombe dans le local d’un organe de presse devrait les alerter. Car la liberté d’expression est mise en cause. Si on nous enlève le droit de blasphème, c’est le début de la fin pour la démocratie.

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