Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/10/2011

Sainte Diversité culturelle: un dogme pour pétochards

 

 Il fallait fermer les yeux sur les crimes du communisme, sinon vous étiez ennemi du peuple et menaciez l’union de la gauche. Aujourd’hui, au nom de la sainte diversité culturelle, et parce que plusieurs millions de musulmans vivent dans notre pays, il faut feindre d’ignorer les crimes de l’islam, au risque d’être accusé de racisme. Il faut se taire. Se taire sur le contenu belliqueux du Coran et les récitants qui l’appliquent à la lettre. Se taire sur la pérennité des liens idéologiques et politiques entre le nazisme et la mouvance islamiste (1). Se taire sur les déclarations guerrières de la charte du Hamas (2) et celles antisémites des dignitaires du Hezbollah (3). Se taire sur le négationnisme professé dans certaines universités, et pas seulement au proche-orient. Se taire sur les programmes scolaires dans les écoles palestiniennes et l’incitation à la violence (4). Se taire sur la censure du Journal d’Anne Frank au Liban (5).  Se taire sur la persécution des chrétiens d’orient. Se taire sur les massacres et les viols commis par les bandes islamiques en Afrique de l’est.  Se taire sur la condition de la femme dans les pays musulmans. Se taire sur les violences faites aux femmes, sur la polygamie, sur les mariages forcés. Se taire sur les violences exercées contre les homosexuels. Se taire sur la séparation des hommes et des femmes dans les lieux publics, sur les dispenses de cours d’éducation physique pour les filles.  Se taire sur les violations de l’espace public, le non-respect des lois républicaines. Se taire sur les pressions exercées à l’école afin d’éviter les « sujets qui fâchent », sur la distribution gratuite dans les établissements scolaires de manuels mettant en cause la théorie évolutionniste en histoire naturelle et en histoire de l’homme. Se taire sur l’espace important accordé dans les médias à une idéologie d’attardés. Se taire sur la prolifération des libéralités, des compromissions et des largesses qui, au nom de la tolérance, menacent la laïcité et la démocratie.  

 Il faut donc se taire ? Faire le gros dos ? Continuer de regarder ces monstruosités comme un apport exotique à une culture occidentale vieillissante ? Et nos humoristes, où sont-ils donc passés ? Nos philosophes ? Nos artistes ? Nos chanteurs ?(6) Nos cinéastes ? Nos dessinateurs ? Nos photographes ?  Ah ! J’oubliais… nos libres penseurs ?  

 Et nos femmes, nos hommes politiques ? Tous bien au chaud dans le ventre mou de la république, ils préparent leur avenir, polissent leur carrière.

 Ce qui leur manque ? Un programme ? Non. Ils l’ont, ils ont tous le même. Ces je sais tout qui bredouillent dans le poste qu’il faut tolérer l’intolérable ont appris beaucoup de choses dans leurs grandes écoles, sauf l’honnêteté intellectuelle et le courage.  

§ 

 

Les notes qui suivent sont extraites de la « Revue d’histoire de la Shoah » n°180 : Antisémitisme et négationnisme dans le monde arabo-musulman : la dérive, janvier-juin 2004 : 

(1) extrait du discours du grand Mufti de Jérusalem, 1° mars 1944 sur Radio Berlin (in Moshe Pearlman.- Mufti of Jerusalem, Londres, V.Gollancz, 1947, p.49): 

« Tuez les juifs partout où vous les trouverez. Cela plaît à Dieu, à l’histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. Dieu est avec vous.(…) Les Allemands n’ont jamais causé de tort à aucun Musulman, et ils combattent à nouveau contre notre ennemi commun (…) Mais surtout, ils ont définitivement résolu le problème juif. Ces liens, notamment ce dernier point (la solution finale, NDLR)font que notre amitié avec l’Allemagne n’a rien de provisoire ou de conditionnel, mais est permanente et durable, fondée sur un intérêt commun. » 

extrait du quotidien gouvernemental égyptien Al-Akhbar du 27 mai 2001 : 

« (…) Mais tous les crimes et délits commis par Hitler ont été oubliés par le monde, à l’exception d’un seul crime qui a été amplifié et gonflé hors de proportion, du fait de l’acharnement du sionisme mondial à continuer d’alimenter le feu. La raison en est le besoin irrépressible des fils de Jacob d’extorquer et de miner les ressources de l’Allemagne.(…) » 

(cité par  l’Institut de recherche médiatique du Moyen-orient sous le titre : « The Egyptian Government Paper Al-Akhbar Once again defends Hitler ») revue de la Shoah pp. 220 et suiv.. 

 On remarquera l’habileté du propos. En dissociant le génocide des autres crimes et délits commis par Hitler, on appelle du pied ceux qui en occident, à gauche et à droite (mais surtout à l’extrême gauche) en bons démocrates qu’ils sont condamnent le nazisme, sans pour autant mettre toute la lumière sur le génocide. Ah ! toutes ces commémorations, il faudra bien qu’un jour on tourne la page. On entend cela dans des milieux très bien, instruits, cultivés. 

(2) Article 32 de la Charte palestinienne adoptée par le Hamas en 1988 : 

« Car les intrigues des sionistes sont sans fin et, après la Palestine, ils convoitent de s’étendre du Nil à l’Euphrate. Ce n’est que lorsqu’ils auront entièrement absorbé la région sur laquelle ils auront mis la main qu’ils envisageront une nouvelle expansion, etc. Leur plan est exposé dans les Protocoles des sages de Sionet leur actuelle (conduite) est la meilleure preuve de ce qui vient d’être exposé. » 

Oui, ce faux antisémite fabriqué au début du XX° siècle à l’initiative de l’Okhrana, la police secrète russe, est encore une référence au Proche-Orient.  

(3) Déclaration du cheikh Hussein Fadlallah, principal dignitaire religieux du Hezbollah (in Middle East Insight, mars-avril 1990, page 10 ; cité dans Revue d’histoire de la Shoah n°180, janvier-juin 2004) : 

« Les Juifs veulent être une superpuissance mondiale. Ce milieu raciste des Juifs veut se venger contre le monde entier de leur histoire de persécution et d’humiliation. Dans ce contexte, les Juifs agissent dans l’idée que leurs intérêts priment sur les intérêts du monde entier. »  

(4) un nouveau manuel scolaire à destination des classes de première (17 ans) et autorisé par l’Autorité palestinienne (in Christian Delacampagne, Islam et Occident, les raisons d’un conflit, p 208):

 « L’Islam est la religion d’Allah pour tous les êtres humains. Elle doit être proclamée et elle doit inviter (les gens) à l’adopter de manière avisée au moyen de sermons adaptés et de débats amicaux. Ces méthodes sont toutefois susceptibles de se heurter à une certaine résistance et les prédicateurs peuvent se voir empêchés d’accomplir leur devoir (…). Alors, le djihad et le recours à la force physique contre les ennemis deviennent inévitables (…). » (éditorial p.13) 

(5) En 2009, un manuel scolaire qui produisait des extraits du Journal d’Anne Frank a été retiré d’une école suite aux pressions exercées par le Hezbollah. Dans un reportage diffusé par la télévision Al-Manar les libanais ont pu entendre que :

« ce qui est plus dangereux encore est la manière dramatique et théâtrale avec laquelle le journal est relaté, il est chargé d’émotion ». 

Et le commentateur posait cette question :  

combien de temps encore le Liban « restera une arène ouverte pour l’invasion sioniste de l’éducation ? » 

(sources : ActuaLitté.com ; European Jewish Press; Coordination Intercommunautaire Contre l’Antisémitisme et la Diffamation; Le Monde; Le Point; 06 novembre 2009; 

(6) Merci à toi Pierre Perret, tu es bien seul.

14/09/2011

Asia, ne vois-tu rien venir ?

 

 

 Le pape à Madrid faisait son mea culpa pour les crimes commis par les ecclésiastiques. Il rejoint en cela ceux qui accusent les prêtres d’avoir commis des crimes. Il s’agit bien sûr d’accusations de pédophilie dont se rendent coupables depuis des années et sans doute les siècles des siècles ces curés qui agressent des jeunes sans défense. Le crime le plus grave, celui qui a rendu possible tous les autres, est celui de l’Eglise qui a acquis en deux mille ans l’expérience et la puissance nécessaires pour faire taire les enfants et les familles. 

 Mais du Vatican aux associations laïques (1), on feint d’ignorer les crimes commis par les islamistes, allez finissons-en avec les euphémismes disons carrément les crimes commis au nom de l’islam contre les chrétiens d’orient, mais sans aller jusqu’à l’orient contre ceux qui, pas loin d’ici et même ici ne respectent pas le ramadan. Sur ce, silence à gauche, à droite, au centre. 

 Rien d’étonnant à cela. Pour les chrétiens, c’est un mélange de peur et d’œcuménisme. Pour continuer d’exister et faire taire les banlieues, on est prêt à tout, y compris au silence sur le sort d’Asia Bibi cette jeune chrétienne condamnée à mort au Pakistan en application de la loi sur le blasphème, ses deux défenseurs, un gouverneur et un ministre ont été assassinés. Ce sont des milliers de membres de minorités religieuses qui sont persécutés dans ces pays où l’islam fait la loi. 

 Pour le gouvernement, plutôt que de mettre un frein à l’islamisation galopante dans le pays, il est facile de s’attaquer aux Roms qui n’ont pas trois ou quatre millions de coreligionnaires derrière eux. Faire croire qu’on va mettre fin aux cambriolages permet de cultiver une popularité sans craindre une montée au créneau des angelots associatifs pour qui l’islam est une chance pour la république. 

 Pour l’extrême gauche, l’objectif n’est pas de faire taire les banlieues, mais plutôt de s’y faire entendre, les groupes révolutionnaires ne convaincant plus personne, la jeunesse désoeuvrée reste une valeur sûre en vue de la lutte finale contre l’affreuse démocratie capitaliste. J’entendais un homme célèbre et célébré dans les médias dire que devant chez lui, il préférait voir construire une mosquée plutôt qu’une banque. Signe des temps. Révolutionnaires de salon. 

 Pour les socialistes… -mais y en a-t-il encore ?- les banlieues, ils les observent à la jumelle quand ce n’est pas au télescope, de très loin, parfois au-delà des océans.  

 Pour en revenir au pape, s’il a condamné quelque chose, c’est le terrorisme. Il rejoint en cela la cohorte des médias. Terrorisme sans nom, inqualifiable. Terrorisme de partout et de nulle part. Le mot « islam » est évité. Chut !

 

§ 

 

(1) il y a heureusement des associations plus courageuses: Riposte laïque, Ni putes ni soumises, l’Association des Libres Penseurs de France.

05/08/2011

Nadia El Fani, réalisatrice de...

 

 

... « Ni Allah ni Maître » est menacée de mort pour avoir affirmé qu’elle était athée. Son manifeste est rendu public sur le site de Ni putes ni soumises. 

 De quel droit peut-on interdire à quiconque de penser et de s’exprimer librement ?  

 Républicains, laïques, libres penseurs, femmes, hommes, de droite, de gauche ! Réveillons-nous !  

 Non, décidément non, l’islam n’est pas soluble dans la démocratie. Et ceux qui disent qu’il n’y a pas péril en la demeure, que les menaces en question proviennent des fondamentalistes, que la Tunisie est loin de chez nous, devront bien admettre un jour que les extrémistes sont les extrêmes de quelque chose.  

 Il y a des gens ici pour qui le respect de la diversité culturelle vaut toutes les bassesses, toutes les capitulations. Mais les principes républicains, la laïcité n’impliquent pas un refus ni un rejet des différentes cultures. Ce que la république a établi par contre, c’est le droit pour le citoyen de penser, de s’exprimer, de s’informer, de pratiquer ou non un culte sans nuire à la liberté et au droit des autres. 

 Non la Tunisie n’est pas dans un autre monde, elle est là, tout près vraiment tout près. Le combat des démocrates tunisiens est le nôtre. 

 Rendez-vous sur le site :

 

http://www.niputesnisoumises.com/