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22/02/2011

La nouvelle pensée juste...

 

...des bien-pensants.

(texte paru en page d'accueil du blog "Femme et islam", auteur : Chris)

 Il y a 20 ans, quand je dénonçais les mauvais traitements envers les femmes,  on pensait que j'étais quelqu'un de bien, que j'étais sûrement un mec de gauche, car militer pour les Droits de l'Homme et de la Femme était réservé aux gens de gauche bien-pensants.

 Aujourd'hui, si je condamne la condition des femmes infériorisées, jugées impures, voilées par les musulmans, et soumises par l'islam, on me traite de xénophobe, lepéniste, et on me classe à l'extrême droite.  

 Il y a 30 ans, quand je bouffais du curé, que j'appelais les prêtres "tafioles", et que je criais "à poils !!" aux bonnes soeurs dans la rue, c'était hyper-fun, c'était digne d'un esprit évolué, de la gauche libérée et décalée, d'un mec qui avait tout compris, et surtout compris que le religion était dépassée, anti-progressiste,  anti-démocratique et néfaste à l'évolution sociale.

 Aujourd'hui, quand je me plains de la colonisation islamique dans les pays européens, les bien-pensants  disent que je suis un esprit attardé et facho, refusant l'ouverture multi-culturelle et l'enrichissement musulman de nos sociétés occidentales arriérées, ils pensent que je suis sûrement un  lepéniste xénophobe, et que je n'ai pas compris que le totalitarisme islamique est une bonne chose pour nos démocraties.

 Aujourd'hui, si je condamne la barbarie envers les femmes et les jeunes filles dans tous les pays islamiques, on me voit comme un odieux raciste qui ne comprend pas les "traditions orientales".   

 Il y a 20 ans, condamner les mauvais traitements envers les animaux était bien vu, et digne de sympathie, car "qui aime les bêtes, aime les humains..."

 Aujourd'hui, si je condamne l'égorgement barbare des animaux dans les abattoirs musulmans et dans les rues, on me traite de xénophobe anti-musulman, de nationaliste.  

 Il y a 30 ans, se foutre de la gueule des cathos, de l'Eglise et du Pape était une marque de supériorité intellectuelle. C'était super-cool de ricaner en croisant des Chrétiens qui sortaient d'un office religieux.

Aujourd'hui, si je critique les constructions de mosquées par centaines en France, si je condamne les prières des musulmans dans les rues des grandes villes, on m'accuse de nazisme, on me traite d'affreux raciste.  

 Il y a 20 ans, c'était naturel de considérer comme tarés, débiles, attardés, les croyants qui vivaient en communauté charismatique. C'était dangereux pour la santé mentale de vivre dans ces horribles sectes chrétiennes.

 Aujourd'hui, si je m'oppose à l'ouverture des "centres coraniques islamiques", encore plus sectaires, je passe pour un horrible facho intolérant et fermé aux "échanges culturels".

 Aujourd'hui, les communautés sont toujours vues comme dangereuses et sont les cibles de chasses aux sorcières par les mêmes responsables politiques hypocrites qui subventionnent les mosquées et les "centres islamiques" avec des millions d'euros de l'argent public des impôts des régions et des départements. 

 Il y a 30 ans, l'athéisme et le "républicanisme" associés à l'anticléricalisme représentaient le top de la "pensée juste".

 Aujourd'hui, le républicanisme opposé à l'islam est le symptôme de la pensée la plus raciste et populiste. (Populiste, insulte à la mode pour dénigrer les personnages politiques qui se préoccupent des besoins du peuple) 

 Je suis dégoûté, écoeuré par cette mentalité d'autruche qui apparaît en France et en Europe depuis quelques années concernant le totalitarisme islamique et son intrusion dans notre société démocratique. 

 Notre société marche sur la tête, bordel !!

  Français, Européens, réveillez-vous  !!!

   

 

23/01/2011

Qui divise les hommes...

 

 …les libres penseurs ? Les athées ? Les humanistes ? Certainement pas. Et pas plus les croyants de bonne foi –il y en a- j’entends ceux qui pratiquent leur religion sans prescrire quoi que ce soit concernant la conduite des autres.

 Respecter la diversité du monde, d’accord, et même s’en réjouir. Mais pas la diversité de la bêtise. Et sans la bêtise humaine, les religions ne seraient jamais sorties d’où elles viennent, du cerveau de quelques illuminés assoiffés de pouvoir. Depuis le premier sorcier qui a prétendu lire dans les étoiles ou les entrailles des animaux, jusqu’aux papes et ayatollahs qui prescrivent comment il faut vivre, comment il faut mourir, les religions n’ont pas cessé de pomper l’air à l’humanité.

 Cette fameuse diversité culturelle tant vantée aujourd’hui, dans leurs livres sacrés les doctrines religieuses n’y font pas allusion car elles disent toutes la même chose ou à peu près : qu’il faut courber l’échine, suer pour survivre, accepter l’injustice car les derniers seront les premiers, accoucher dans la douleur, fermer les yeux face à la propagation des maladies sexuellement transmissibles, supporter jusqu’au bout et quel bout les souffrances des maladies incurables, voiler la moitié de l’humanité, exciser les petites filles, fermer les écoles, la liste est longue.

 Les références au multiculturalisme, au respect de la diversité culturelle n’ont rien à voir avec une philosophie aux couleurs d’un humanisme moderne, qui serait animée par l’ « amour du prochain ». C’est un cache-sexe. Une façon de dissimuler notre trouille face à la montée des périls. Une reculade. Une idéologie perverse qui justifie toutes les faiblesses de la république, la mise en cause de la laïcité, de la neutralité de l’éducation, des droits de la femme, qui tolère les prières massives dans l’espace public, la nourriture hallal dans les restaurants, qui concocte des menus particuliers dans les cantines scolaires, qui peut-être bientôt justifiera la polygamie comme une coutume respectable car venue d’ailleurs.

 L’appel béat à la reconnaissance de la diversité culturelle n’a rien avoir avec l’humanisme, pas plus qu’avec l’antiracisme. C’est le renoncement, l’abdication. C’est livrer la république une et indivisible au communautarisme. Dans la situation actuelle d’un islam de conquête, c’est mettre en cause ce que nos parents nous ont légués dans le domaine du droit, des libertés et de la démocratie.

 Et pensons aussi à nos soeurs et nos frères arabes, iraniens, indonésiens, africains, indiens, pakistanais qui, pour cause religieuse, n’ont pas droit eux, à la reconnaissance de la diversité des cultures.