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02/02/2017

Le FED-11 Atlas

 

 

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                                                                                                    cliché M.Pourny                                                                                                                                   


 Conçu et fabriqué en Union soviétique dans les années 60, le Fed-11 Atlas est un appareil 24x36 à viseur clair, à cadre lumineux délimitant l’angle de champ de son objectif de 52mm de focale. On peut contrôler la bonne exposition de deux façons : soit en centrant une aiguille sur une fenêtre en haut de ce cadre, soit dans une petite fenêtre sur le capot de l’appareil. Pour ce faire, il suffit de régler la bague couplée vitesse-diaphragme autour de l’objectif. Celle-ci peut être désaccouplée en actionnant un petit bouton cranté (peu accessible), ce qui rend toute sa liberté au photographe, qu’il veuille privilégier la vitesse ou au contraire l’ouverture.

Sous l’objectif un curseur permet –après avoir été débrayé- de régler la sensibilité du film de 16 à 250 iso. Les diaphragmes s’étalonnent de 2,8 à 16, les vitesses de 1 seconde à 1/250°s plus la pose B. La mise au point est possible jusqu’à 0,9m et contrôlée dans le viseur grâce à la présence d’un télémètre couplé dont la base de mesure est de 42mm.

L’armement de l’obturateur et l’avancement du film se font en actionnant le levier situé à main droite, le déclencheur est situé sur la face avant du boîtier. L’obturateur central est synchronisé pour le flash électronique. La griffe porte flash est vissée sur le capot dans l’axe de l’objectif.

 

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                                                                                                        cliché M.Pourny

 

 Le dos de l’appareil est détachable. Il comporte un presse-film de bonne dimension, les rails guide film et l’aspect général de la chambre sont garants d’une bonne qualité d’image. Le rembobinage s’effectue par manivelle sur le dessus du boîtier après avoir débrayé l’entraînement du film en actionnant un petit bouton sous la semelle à côté du compteur de vues. Sous la semelle encore et dans l’axe de l’objectif l’appareil peut être fixé sur trépied.

L’ensemble mesure 125mm en longueur, 93mm en hauteur et 80mm de profondeur, mise au point réglée sur l’infini. Le numéro de série est gravé à l’arrière du capot sous l’œilleton de visée, le numéro de l’objectif, un Industar 2,8 de 52mm est indiqué sur la bague autour de la lentille frontale. Ce dernier accepte les bouchons de diamètre 40mm à emboîtement ainsi que les filtres de diamètre 40,5mm x 0,5mm des Industar pour Fed et Zorki.

 

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19/11/2011

Zenit, appareil reflex 24x36 économique

 

 

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 Certes il a servi, mais ce fut un beau cadeau de la part d’un élève de l’école de photo. La gravure de son nom : « ZENIT B » sur la façade du prisme a disparu, et dans les angles, suite aux manipulations, le métal réapparaît : du laiton massif. Zenit c’était du lourd, du costaud. Moins peut-être pour la mécanique, surtout celle de l’obturateur un peu fragile. D’ailleurs sur le mien, j’ai beau tourner le barillet des vitesses, au moment décisif ça tourne toujours autour du 100°… Il suffit de le savoir, pour l’exposition, je ne m’occupe plus que du diaphragme, une sorte de semi automatisme à la sauce soviétique.

 Miroir à retour éclair de dimension réduite, d’où une visée peu lumineuse et arrondie dans les angles façon écran de télé des années cinquante. 

 Monture 42mm à vis, objectif Industar de 50mm ouvert à 3,5, excellent piqué.

 Retardateur, pose B, vitesses d’obturation (en sortie d’usine) de 1/30° au 1/500°.

 Pour la mesure de l’éclairement, il faut faire confiance à l’instinct de l’opérateur, avec cet avantage que cela dispense d’utiliser  des batteries chères et surtout dangereuses pour l’environnement. Donc, pour la prise de vues... 

- plein soleil sur la plage ou la neige : 1/250° à f :16

- pleine campagne à midi par beau temps : 1/125° à f :11

- un nuage passe : on ouvre d’un cran (f :8)

- le ciel s’assombrit, il tombe quelques grosses gouttes : 1/60° à f :5,6

- le tonnerre gronde, l’orage se déchaîne : on range l’appareil dans son étui (en cuir) et on rentre

- à la maison sans flash (une horreur le flash), mais sous un bon éclairage ou près d’une fenêtre et pour le portrait d’enfants sages qui ne bougent pas (j’en entends qui ricanent) : 1/30° à grande ouverture ! 

La lentille frontale de l’Industar n’étant pas protégée, la mise en place d’un pare-soleil est indispensable. 

Bon. Maintenant tenez-vous bien : cet appareil, boîtier + objectif + sac tout-prêt coûtait dans les années 70 le même prix que le pare-soleil d’un objectif de chez Leitz. Allez faire des photos avec un cylindre en caoutchouc…  

 

Voici trois photographies du Château de Chenonceaux prises en avril 2004 (le rendu sur l’écran est désastreux, car je ne peux pas faire autrement que scanner les tirages…) au 100°de seconde (environ, voir plus haut) et à f :11. Film FP4 Ilford, 100 iso, Perceptol 1+3, 21mn. Tirages sur Ilfospeed multigrade 18x24.

 

Château de Chenonceaux 1.jpg

Château de Chenonceaux 2.jpg

Château de Chenonceaux 3.jpg