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28/11/2015

Le FED-3 type-b

 


 Le FED-3 type b est le successeur du FED-3 produit jusqu'en 1963.

 

FED 3.jpg

cliché M.Pourny

 

 Il s'en différencie d'abord par son capot supérieur plat portant sur un même niveau: le déclencheur, la couronne des vitesses et l'indicateur de vues. Les oeillets qui étaient présents de chaque côté du boitier sur le modèle antérieur ont disparu. Peut-être ont-ils été jugés inutiles, la plupart des amateurs gardant l'appareil vissé dans son sac tout prêt lui-même équipé d'une courroie. La mention Made in USSR gravée au dos du capot supérieur à droite du numéro de série a disparu également.

 Ce modèle dispose d'un levier d'armement, ce qui permet -avantage appréciable en reportage- de garder l'appareil à l'oeil en cours de prise de vues. Toutes proportions gardées, le passage du FED-3 type-a au type-b est comparable à ce qui s'est passé chez Leitz lors de la sortie du premier modèle M. A cette différence que le fabricant allemand est passé de la monture à vis à la baïonnette, quand du côté soviétique on a maintenu la monture à vis diamètre 39mm. Rien de changé donc en ce qui concerne objectifs et accessoires. L'objectif standard reste l'Industar 2,8:52mm toutefois référencé -26m au lieu de -61 pour le type-a.

 

FED 3 nu.jpg

 Il m'est impossible de présenter des photos prises avec cet appareil, l'obturateur ne fonctionne plus.

 

§

18/11/2015

S'en prennent-ils à nos valeurs ?


 Si l'on tient ce langage, cela revient à dire qu'il y a d'autres valeurs possibles. D'autres façons de concevoir les relations humaines que libres, pacifiques, tolérantes, comme si les valeurs -républicaines ici- pouvaient se concevoir dictatoriales ailleurs, simplement pour satisfaire cette idée qui parcourt les ondes et les écrans et nous fait regarder tout ce qui vient d'ailleurs comme intéressant, teinté d'exotisme, original ?

 Si nous envisageons comme acceptable, et même inévitable un mode de vie excluant liberté, tolérance et démocratie, alors envisageons comme possible qu'on exécute une femme adultère, qu'on excise une petite fille, qu'on interdise toute éducation à la moitié de l'humanité, qu'on tue un apostat, et pourquoi pas qu'on persécute les mécréants, qu'on interdise les cultes chrétiens et juifs, qu'on nie la Shoah, qu'on casse des monuments millénaires, qu'on décapite un innocent, qu'on extermine un comité de rédaction, qu'on tue froidement cent trente personnes qui assistent à un concert.

 Non, le terrorisme islamique ne s'en prend pas à nos valeurs, ni à la baguette de pain, ni au cru de Bordeaux, au contraire des armées ennemies qui durant notre histoire franchirent nos frontières, ces nouveaux attaquants en veulent à la terre entière, la proie qu'ils cherchent ici est la même qu'ils cherchent ailleurs, c'est l'Homme. Car les valeurs qu'on croit parfois être les nôtres viennent d'un lieu aujourd'hui attaqué de toutes parts, le XVIII° siècle, celui des Lumières. Il est question plus ou moins de rendre facultatif cet enseignement, plus ou moins. Afin de ne pas choquer les âmes sensibles. Certes la lecture du Traité sur la tolérance, des Lettres persanes, des articles de l'Encyclopédie pourraient donner des idées aux enfants, il vaut mieux peaufiner en classe l'éducation religieuse dont ils sont déjà saturés à la maison avant de les abandonner devant un écran où ils peuvent eux aussi manier la kalachnikov.

 Les valeurs qu'il faut défendre ne sont pas françaises, elles ne sont pas grecques non plus, ni latines, ni allemandes. Elles sont de partout et de nulle part. La liberté, l'égalité, la fraternité, la démocratie, la laïcité, voilà un trésor qu'il faut défendre. Mais à la différence de l'or et du diamant, ce trésor il ne faut surtout pas le dissimuler, plutôt le mettre à la portée du monde, que chacun, d'où qu'il vienne puisse s'en emparer.

 Le terrorisme d'aujourd'hui est religieux, essentiellement religieux. Etonnante cette insistance à innocenter la religion, comme si la religiosité ne pouvait apporter à l'humanité que du positif, de l'amour et la paix. Oublié le massacre des indiens d'Amérique, oubliée l'Inquisition, la persécution des hérétiques, des savants, oubliée la rouelle, oubliés les bûchers, oubliés les massacres de la Saint-Barthélemy, les dragonnades! Et aujourd'hui la persécution des chrétiens d'Orient n'est-elle pas religieuse?

 La police et l'armée font leur travail. Il nous reste à serrer les poings, nous qui n'avons d'arme que la parole. Il faut nous en servir, et comme la colère nous envahit, le premier qui soutient qu'il n'y a de dieu que Dieu et que Mohammed est son prophète, on l'empoigne et on le conduit à l'école.


§

 

 

16/11/2015

La propagation d'une religion justifie-t-elle qu'on change de république ?

 


 Les uns ne veulent pas débattre, car pour eux la cause est entendue : au nom du multiculturalisme, comme on accommode un gigot à l’ail, il faut accommoder la France aux circonstances, il faut s’accommoder de tout. Si cinq millions de français croyaient que Jupiter déclenche les tempêtes, il faudrait lui élever un temple.

 Les autres veulent débattre. Mais de quoi ? Si ce n’est pour remettre en cause la loi. La propagation d’une religion justifie-t-elle qu’on change de république ? Et débattre avec qui ? Des succédanés d’inquisiteurs médiévaux ? Des retardés mentaux qui croient que l’homme est apparu par la grâce d’un Saint Esprit il y a cinq mille ans, et la femme quelques minutes après ? Des individus qui tirent sur tout ce qui bouge, lancent des fatwas contre les dissidents, fouettent et pendent, interdisent les cultes autres que le leur, voilent et sous-traitent femmes et filles au nom de paroles marmonnées par un ange ?

 Ce n’est pas aux religieux de définir ce qui est laïque et ce qui ne l’est pas. Les républicains de la troisième république l’avaient bien compris. Mais on oublie vite, et la calotte redresse la tête. A trop jouer les bateleurs, au lieu d’un débat, on risque d’accorder à l’adversaire une raison d’être, une honorabilité.

 A l’adresse des bien pensants : mes propos ne mettent nullement en cause les fidèles. Encore que, on peut se demander parfois… Ce ne sont pas tellement les hommes qui sont en cause, que le troupeau dans lequel ils ont tendance à se complaire. Et de voir ces milliers de postérieurs rangés comme les oignons en travers d’une rue de la cité peut amener d’honnêtes citoyens à préférer l’application stricte de la loi à un hypothétique débat.


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10:46 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam