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08/01/2019

Policiers blessés

Pour soutenir les policiers blessés:

 

 

https://www.Leetchi.com/c/soutien-fdo

 

06/10/2014

Sur la condition des policiers

 

 

Peut-être comme vous, j'ai reçu la lettre de Patricia Cordier qui m'a particulièrement ému. J'en reproduis ici un extrait:

 

... aujourd'hui personne n'écoute la détresse de tous ces papas et ces mamans qui comme moi ont perdu leur enfant. On compte en moyenne 42 suicides de policiers par an depuis 5 ans (...) Etre policier dans la ville où il est né n'était pas facile. Il me disait avoir souvent peur que les personnes qu'il arrêtait et qui étaient ensuite incarcérées ne le menacent lorsqu'elles sortaient.

Mon fils David était gardien de la paix. Le 17 octobre 2008, il s'est suicidé avec son arme de service. Depuis je me bats pour que les autorités prennent des mesures fortes pour lutter contre le suicide des policiers. Aidez-moi à obtenir un plan de prévention ambitieux de la part du Ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, pour que l'on protège enfin ceux qui dédient leur vie à la protection des autres (...)

 

Pour tous renseignements et texte de la pétition:

 

http://femmes.orange.fr/societe/news/suicides_dans_la_police_le_combat_d_une_mere_28317.html

 

http://www.change.org/p/bernard-cazeneuve-agissez-pour-stopper-les-suicides-des-policiers?recruiter=45716981&utm_campaign=signature_receipt&utm_medium=email&utm_source=share_petition

 

 

 

06/11/2009

Fais dodo Colas mon p'tit frère

 

 

 Cette lettre n’a jamais été envoyée. Elle n’avait pas été écrite. Les enfants de treize ans ne seront pas emprisonnés. Quand aux allocations familiales, personne n’y touchera, aucun gouvernement n’osera en priver les parents indignes, qu’ils soient de gauche ou de droite. Car de nos jours, les gouvernements ne font pas ce qu’ils disent, et même pas ce qu’ils pensent. On navigue à vue, on fait des déclarations tonitruantes, avec l’espoir de gagner quelques voix aux élections. Puis plus rien. Les enfants de moins de treize ans continueront de traîner dans les rues, ils apprendront la délinquance et le reste. Comme aujourd’hui, comme hier. Là-haut tout le monde s’en fout, car là-haut, on n’habite pas dans ces quartiers-là. Dans ces quartiers-là, c’est le peuple qui souffre, qui en a jusque-là d’entendre les motos tourner jusqu’à plus d’heure, de devoir baisser les yeux en traversant le hall, de monter les étages à pied faute d’ascenseur, de surveiller la voiture sur le parking, de hisser les vélos au cinquième, de voir ses enfants subir le racket à l’école, d’une école où les maîtres passent plus de temps à faire de la discipline qu’à exercer leur métier.

 

 Changer les choses, mettre de l’ordre dans les affaires humaines ? Une œuvre gigantesque, hors de portée de nos élus et réélus. Et pourtant, chacun sait que sans un minimum d’ordre, il n’y a pas de démocratie, la démocratie, ce sont des lois, des règles, et l’application de celles-ci.

 

 La démocratie, chacun l’aura pensé, ne consiste pas à laisser chacun libre de faire ce qu’il veut, surtout si c’est le soir, tard dans les rues, à l’âge où tous les enfants du monde ont besoin d’un toit, d’un bon lit et d’un minimum d’affection. Il est vraiment navrant d’entendre journalistes et politiciens invoquer la liberté quand on projette de mettre de l’ordre quelque part. J’entendais ce matin un commentateur –particulièrement inquiet à l’heure de grande écoute- parler de couvre-feu pour les enfants de moins de treize ans ! Je suis bien certain que cette personne –si elle a des enfants- ne les laisse pas traîner le soir dans les rues, même si dans la rue où elle réside, les petits ne risquent pas grand-chose. « Couvre-feu » ! projet « liberticide » ! « tout sécuritaire » ! Allez sur les sites d’extrême gauche, vous apprendrez qu’on est déjà sous la férule d’un régime totalitaire. (Etonnant, non ? comme aurait dit Pierre Desproges- d’entendre les héritiers idéologiques des régimes les plus autoritaires que l’histoire a produit tenir de tels propos. Quand derrière chaque Allemand de l’est il y avait un membre de la Stasi, cela ne les empêchait pas de dormir ces révolutionnaires de salon). Ce que ces gens-là semblent ignorer, c’est qu’au bout du laisser-aller il y a encore du laisser-aller, encore un peu de laisser-aller… puis le retour de bâton. Et là, Le Pen ou Gollnich, c’est de la roupie de sansonnet à côté de ce qui nous attend(rait).

 

 Bon, ce n’est pas très réjouissant tout ça. C’est l’humeur. Il y a des jours comme ça. Le manque de soleil et de lumière, l’automne, l’approche de l’hiver. Les soucis. Les douleurs. Allez, je me dis parfois qu’il faut cesser d’écrire de méchantes choses, qu’il faut sourire, tiens, pourquoi pas ? Ecrire des poèmes d’amour, publier des photographies de jolis paysages, de personnes qui s’aiment, de petits enfants qui s’amusent dans les rues avant la tombée de la nuit… ça y est, ça me reprend. Je suis incapable d’écrire des histoires plaisantes, amusantes, originales. Et le pire, vais-je l’avouer ? J’en suis fier, car comme disait le sage, les paroles agréables à entendre ne sont pas vraies, ce qui est vrai n’est pas agréable à entendre. Je rêve d’un jour où la vérité entrera dans les discours, comme ça, sans tapage, toc toc, c’est moi la Vérité, bien sûr avec de la musique, on évitera les hymnes, je vois plutôt un accompagnement à la viole d’amour, surtout pas de chœur ni de marche militaire, et des paroles très douces, une ravissante voix de femme déguisée en nounours :

 

-         Allez, les petits, ce n’est plus une heure pour traîner dans la rue. Il est tard. Tous les enfants du monde vont faire un gros dodo.

 

     Mi ré do    fais dodo   

         do ré do ré mi   Colas mon p’tit frè-

                                                                          do   -re 

mi ré do    fais dodo

do ré mi ré do    t’auras du lolo

 

t’auras (allegro, de l’entrain et plus fort) du lolo si tu fais dodo… reprendre  (piano) à « fais dodo »…

 

 

§