04/01/2016
J'adresse mes meilleurs voeux de bonheur et de santé
à tous ceux qui ont l'idée de venir se promener ici,
à Chris sans qui ce blog faute de conviction n'existerait plus
à Dana qui a écrit un jour « Ce fut tout, ce fut le néant et l'être : l'éternité. Rien d'autre. »
à Citoyenne malgache à qui je souhaite la réussite dans sa lutte pour la démocratie
à Christine Tasin pour son combat courageux contre l'obscurantisme
à Isabelle à qui je dois beaucoup et qui comme mon ami Ahmed doit penser que je ne suis pas fidèle en amitié et je n'ai pas d'excuse
à Antoine
à Anaïs
au photographe et ami Christophe qui m'encourage à poursuivre
à Danièle et à Jacques pour établir la vérité sur l'invention de la photographie contre la police de la pensée qui s'insinue partout
à Piera et Alain pour la beauté de ce qu'ils font
je pense à ceux qui sont restés dans mon coeur et d'abord à toi Jean-Bernard mon ami de toujours
à Michel Laurent combattant révolutionnaire comme il n'y en a plus et comme il n'y en avait déjà pas à l'époque
à la maman d'Annick
à Marie-Claude que du tout petit au plus grand toute une famille garde en son coeur
à Michel Thomas à qui je n'ai jamais pu me confier
à Peter l'irlandais
à son fils disparu en 1944 en Normandie peut-être
à Paul Adan pour lui-même et pour son oeuvre
au grand-père d'Emmanuelle mort de silicose
à cet homme du camping de Fourmies qui me disait montrant ses fleurs autour du mobilhome: "c'est mon petit coin de paradis"
à ce garçon sous la tente en plein hiver, pour un café partagé sur l'évier du camping de Coutances
à Marx, Engels, Lénine et Trotsky qui promettaient de soulever le monde dont les livres ici ne font plus croûler que la bibliothèque
à tous ceux qui se battent, qui résistent, qui ne se contentent pas d'attendre que les choses ne changent pas
à ceux qui ne croient pas au ciel
à ceux qui y croient sans emmerder personne
à ceux qu'on n'entend pas, qu'on ne voit pas, qui ont beaucoup à dire
à ceux dont le téléphone ne sonne jamais
à tout ceux que j'aime et qui ne liront pas ces lignes
aux garçons et aux filles qui ont offert leur jeunesse à une cause perdue
sacrifiant leurs études, leurs enfants, leurs amours pour rien, rien de rien
à mes enfants, à mes petits enfants
à Annick
vraiment je pense.
17:12 Publié dans portraits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voeux, 2016