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07/12/2017

Un monument pour se souvenir

 

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cliché M.Pourny

En République tchèque au nord de la Bohème, à Liberec. Près de l’hôtel de ville, un monument rend hommage à neuf habitants de la ville. Des chenilles de char stylisées en bronze rappellent le massacre perpétré par les troupes communistes pour mettre fin au Printemps de Prague. Ces neuf personnes, dont les noms figurent à l’endroit sur une plaque, et à l’envers sur la chenille d’un char ont été tuées le 21 septembre 1968.

Il faudra bien qu’un jour nos concitoyens sachent quelle fut l’ampleur des crimes commis par les soviétiques contre les peuples qu’ils asservirent. Comme il y a des mémoriaux et des musées pour ne pas oublier ce qu’ont fait les nazis, ouvrons donc de nouveaux mémoriaux, de nouveaux musées pour rappeler ce que fut l’univers concentrationnaire en Sibérie, les persécutions contre les prétendus ennemis du peuple, les famines provoquées par les collectivisations, les déportations de peuples entiers, les massacres en Pologne suite au pacte germano-soviétique, les aveux forcés, les internements d’intellectuels en hôpitaux psychiatriques, les répressions sanglantes des révoltes ouvrières en Allemagne orientale, en Pologne et en Hongrie en 1953 et 1956, l’invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968, et bien d’autres crimes qu’un régime manipulateur parvenait à cacher au monde, laissant croire qu’un paradis s’édifiait à l’est du rideau de fer.

 

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