22/05/2025
Attentat antisémite à Washington
Après l'assassinat d'un couple devant le musée juif à Washington, le président Isaac Herzog a réagi::
"L'Amérique et Israël resteront unis pour défendre nos peuples et nos valeurs communes. Le terrorisme et la haine ne nous briseront pas."
Chaque mot a son importance: "nos valeurs communes". Que dire de plus à ceux qui vont condamner cet assassinat en ajoutant "oui mais"... l'éternel "oui mais"... Ils parleront de Gaza sans jamais mentionner la responsabilité du Hamas. L'état d'Israël est menacé de toutes parts, et ce n'est pas à l'armée française, ni à celles de l'Europe qu'il doit d'exister encore, mais à celle des Etats-Unis.
Quant aux mots du président Herzog: nos valeurs communes, il a raison d'insister. Les valeurs communes, ce sont la démocratie, les libertés. Il ne faut pas confondre la nature d'un régime politique et sa politique gouvernementale. Au-delà de Trump et de Netanyahou, Israël et les USA sont, outre leur politique parfois condamnable, encore compatibles avec l'Esprit des lois que nous a légué Montesquieu: séparation des pouvoirs et élections libres.
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12:33 Publié dans Antisémitisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : washington, antisémitisme
01/05/2025
Sionisme ?
Un député socialiste est exclu d’une manifestation contre « l’islamophobie » ! Accusé d’être un sioniste, il tente de parler avec une femme qui l’insulte. Il explique qu’on doit condamner ce qui s’est passé le 07 octobre 2023, autant qu’on doit condamner l’assassinat d’un musulman en prière. En vain.
Le député a quitté la manifestation. D’autres, pourtant socialistes comme lui, sont restés dans le cortège. Cela mérite-t-il un commentaire ?
Cette remarque peut-être : l’antisémitisme n’est pas mort, il a seulement changé de nom.
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19:03 Publié dans Antisémitisme, Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2024
80 ans après le crime
Peut-on mettre sur le même plan la guerre et le terrorisme ? Pouvait-on mettre sur le même plan la guerre de 1939-1945 qui a fait des millions de morts soldats et civils et l’extermination de millions de personnes à cause de leur origine ethnique ou religieuse ? Non. Pourtant dans les deux cas on a tué des innocents. Mais dans le second, c’est un état raciste qui a choisi les victimes. Le génocide était préparé et planifié. « Solution finale » deux mots pour dire : extermination d’un peuple.
80 ans après le crime, le 7 octobre 2023, des hommes, des femmes et des enfants ont été torturés et tués, non pas parce qu’ils combattaient, mais parce qu’ils existaient. Massacrés parce qu’ils étaient juifs. Bien que la nouvelle mouture de la charte du Hamas (en 2017) déclare que le mouvement
« …ne lutte pas contre les juifs parce qu’ils sont juifs, mais contre les sionistes qui occupent la Palestine. »
L’article 7 de la Charte de 1988 dit:
« Le messager d’Allah a déjà parlé du temps où les musulmans combattront les juifs et les tueront… »
Au-delà de l’antisémitisme affirmé des terroristes du Hamas, comment ne pas voir que l’objectif de ces individus est politique : la disparition de l’état d’Israël ? Et religieux : l’instauration de la charia « du fleuve jusqu’à la mer » ?
Il faut rappeler cela avant de se lancer dans une critique de la violente réplique de l’état d’Israël. Celle-ci est en effet meurtrière, mais si elle l’est autant, n’est-ce pas parce que le Hamas méprise le peuple palestinien, l’utilisant comme bouclier face aux attaques israéliennes ?
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09:14 Publié dans Antisémitisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hamas, terrorisme, israël