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10/11/2011

Non, ce blog n'est pas anti-religieux!

 De l’existence de Dieu ou de son inexistence, que savons-nous après tout ? Peut-être qu’une puissance surnaturelle existe, qu’elle fait le jour et la nuit, malheureusement surtout la nuit, ou peut-être qu’elle n’existe pas. Peut-être qu’il n’y a rien du tout, nulle part, et que nous sommes libres, libres surtout de continuer à faire des conneries, de nous entretuer, de menacer la planète et l’avenir de nos enfants. Si Dieu existe, tous les discours compliqués des églises ne nous ont encore pas convaincus sur la question de savoir d’où venait le mal. Ou alors, le Très-Haut est un pervers, qui aime voir souffrir ses créatures, ou qui tout simplement, depuis si longtemps qu’il les a créées, les a oubliées, l’univers étant trop grand pour lui, il a eu les yeux plus gros que le ventre comme disait ma grand-mère quand je ne finissais pas mon plat de pâtes. 

 Revenons à notre sujet. Anti-religieux ? un dogme aussi, envers de celui sur lequel sont fondées les religions. Pour reprendre la formule de Nietzsche, ici on ne vous demande pas de croire, et j’ajoute qu’on ne vous demande pas de ne pas croire. Ce qui ne m’empêche pas de penser que les religions prennent racine dans l’ignorance humaine. C’est à l’école que revient la tâche d’ouvrir les esprits. La misère intellectuelle est le socle commun à toutes les croyances. Entrer en religion, c’est cesser de s’interroger, de réfléchir, de se mettre en cause, d’écouter les autres, de les comprendre. Mais cela ne donne le droit à personne d’interdire la pratique religieuse, l’exercice d’un culte. D’ailleurs, les expériences vécues par les peuples dans les états totalitaires montrent que, après des années de persécutions, les fidèles reviennent toujours à leur credo.  

 Il ne faut pas toutefois que la religion impose à ceux qui ne croient pas au ciel un mode de vie, une façon de penser, d’aimer, d’élever ses enfants, de s’habiller, d’exister. Et les limites sont vite franchies. Même si l’église catholique depuis quelques décennies, sentant le vent tourner et les esprits s’éclairer, a mis un bémol à ses prétentions, la pression qu’elle exerce sur les gens, et pas seulement ses fidèles, est sensible sur les continents où l’éducation n’a pas encore rempli sa fonction. Même ici où parait-il l’école a longtemps été la meilleure du monde, allez dire que deux femmes peuvent aimer et élever des enfants, que deux hommes le peuvent aussi, qu’il est salutaire d’abréger les souffrances d’une personne victime d’un mal incurable, et que nul prêtre ne peut parler à la place de cette personne qui est toujours assez grande pour décider de son sort, allez dire ça, les catholiques ne seront pas les seuls à vous regarder en coin, car comme le lait non surveillé sur le feu, la bêtise religieuse déborde. Et c’est cela qui est insupportable. J’ai connu des gens croyants, pratiquants, qui n’imposaient rien aux autres. Ces gens je les respecte au moins autant que ceux qui ne croient en rien. Car pour les premiers, c’est un acte libre, fondé sur le respect, une assurance que quoi qu’il leur en coûte, ils acceptent la présence de l’autre, sa différence. J’ai déjà écrit quelque part sur ce blog toute l’admiration que j’éprouvais pour cette personne qui, chrétienne au fond de l’âme, et prenant en charge mes enfants, n’a jamais été tentée de les faire entrer dans une église. 

 Je croise aussi des femmes d’un certain âge portant le voile, manifestant ainsi leur appartenance à une religion, leur fidélité à un dieu. Cela ne m’est pas agréable, certes, car je devine ce que cela signifie pour l’existence quotidienne de ces personnes : soumission, obéissance. L’image est plus insupportable quand il s’agit de jeunes filles ou de jeunes femmes. Car c’est l’avenir qui est tracé, pas seulement celui de la gent féminine, peut-être aussi le nôtre, celui du monde. Ce n’est plus religieux, cela devient politique, au sens premier du mot, car c’est la vie dans la cité qui est menacée. Ce mal porte un nom : l’islam. C’est une idée conquérante, une idéologie puissante, dont les adeptes sont d’une grande adresse, savent cacher leurs objectifs, et aussi –quand la persuasion n’a pas l’effet escompté- sanctifier la guerre contre les mécréants. L’islam s’étend, rencontre peu d’obstacles dans sa progression.  

  Là, il n’est plus question de religion, et ce serait bien inutile d’écrire des pamphlets anti-religieux dans un livre ou sur un blog. Regardant un siècle en arrière, si les églises chrétiennes n’ont pas à être fière du rôle qu’elles ont joué –ou qu’elles n’ont pas joué- quand les totalitarismes communiste et fasciste décidaient du sort de l’humanité, elles n’ont pas été dans la situation de dicter leur loi ni de faire la police au sein du peuple. L’islam a cette prétention. Et je ne sais pas si nos gouvernants ferment volontairement les yeux, mais je sais qu’ils les ferment. S’ils veulent vraiment préparer un avenir libre et démocratique pour le pays, le fait qu’on dépose une bombe dans le local d’un organe de presse devrait les alerter. Car la liberté d’expression est mise en cause. Si on nous enlève le droit de blasphème, c’est le début de la fin pour la démocratie.

§ 

26/11/2010

Enfer et paradis

 

 

 On me dit que le paradis des musulmans sera les fruits, les pierres précieuses, et les royaumes. Et que le paradis des chrétiens sera l'amour. 

 Ceux qui croient gagner le ciel en faisant la guerre à ceux qui n’y croient pas, c’est l’enfer qu’ils font vivre aux autres par la terreur, sur ce sol, dans ce monde bien réel, ici-bas.  

 Je ne sais pas s’il y a un paradis, pas plus s’il y a un enfer. Mais ici, sur cette planète, ils sont bien là tous les deux. Plus l’enfer que le paradis. Je pense à ceux qui n’ont pas besoin d’un au-delà pour souffrir. Je pense à Sakineh, aux millions de femmes battues qui ont juste le droit de se taire. Je pense à ces Coréens qui meurent de faim pendant que leur chef de guerre centrifuge l’uranium. Je pense à ces poètes cubains qui croupissent dans les geôles de Castro. A ces millions d’africains et d’africaines condamnés par le sida, et qui attendent parce qu’ils y croient encore un signe de Dieu, un geste de leur église. A ceux qui se cachent pour s’aimer. A ces filles à qui l’école est interdite et pas seulement l’école. Je me rappelle aussi ces artistes guitaristes à qui les milices de Pinochet avaient coupé les mains. Et je pense à ces gens qui dépensent toute leur énergie par amour pour leur fils ou leur fille, quand les médecins sous influence savent, avant la naissance, que les parents vont vivre leur chemin de croix.

  Pour tous ces gens, le poète chantait « Je vous salue Marie ».

 

 

 

 

20/11/2010

Une pétition mondiale pour la liberté religieuse !

  

 J’écrivais il y a peu que c’était très bien que les musulmans puissent pratiquer leur culte dans notre démocratie. A condition toutefois ajoutai-je, qu’ils s’y consacrent en privé, sans chercher à influencer quiconque, et dans le respect des lois républicaines, de la laïcité.  

 Les personnes qui me connaissent savent que je ne suis pas croyant, donc pas chrétien. Je me sens d’autant plus libre d’apporter mon modeste soutien aux chrétiens persécutés dans le monde. Une amie a bien voulu me transmettre l’adresse du site qui combat contre ces persécutions. Voici un extrait du texte présenté sur la page d’accueil. On y appelle à signer une pétition mondiale pour la liberté religieuse :  

 

Ma liberté, j’y tiens ! 

Oui à la liberté religieuse 

(extraits du texte en page d'accueil)

" L’Organisation de la Conférence islamique (OIC), qui regroupe 57 pays à forte population musulmane, essaye depuis plusieurs années de justifier et faire avancer la résolution sur la diffamation des religions. Cette année, l’OIC va, une fois de plus, présenter sa résolution sur la diffamation des religions à l’Assemblée Générale de l’ONU.


De quoi s'agit-il concrètement ?

La résolution sur la diffamation des religions vise à criminaliser toute critique concernant la religion en rendant illégale toute parole ou action jugée diffamatoire à l’égard d’une religion quelle qu’elle soit, mais particulièrement à l’égard de l’islam.
Cette résolution légitimerait les Etats qui punissent les opinions religieuses inacceptables et encourageraient les autres Etats à le faire. Cette dangereuse résolution doit être soumise au vote de l’assemblée générale de l’ONU à la fin de l’année.

Une vraie menace pour la liberté religieuse

Les partisans de cette résolution présentent le principe de diffamation des religions comme une protection des pratiques religieuses et une promotion de la tolérance. En réalité, elle encourage plutôt l’intolérance et la violation des droits de l’Homme en matière de liberté religieuse et de liberté d’expression pour les minorités religieuses dans de nombreux pays.
Si elle passe, cette résolution apportera une légitimité internationale à toute loi nationale punissant le blasphème ou la critique d’une religion comme par exemple au Pakistan. Sous prétexte de vouloir supprimer et punir tout ce qui peut être jugé comme parole offensive et inacceptable sur une religion ou une secte en particulier, cette résolution risque de favoriser la montée des gouvernements répressifs et des extrémistes religieux en Europe et jusque dans nos pays..."

Lire la suite sur le site : http://www.portesouvertes.fr

 Voici le texte de la pétition : 

 « Je crois que : " Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. " (Article 18 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme) 

Le projet de résolution contre la diffamation des religions m'inquiète profondément. Je crains qu'il ne limite fortement ces libertés fondamentales et ne porte atteinte à la liberté religieuse. 

Je vous demande donc de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour empêcher que les Nations Unies n'adoptent cette résolution. »