08/10/2009
Certains savent de quoi ils parlent
Les femmes étaient tenues à part à tous les niveaux de la société. Dans certaines réceptions officielles on commença à séparer par sexe les invités, les personnalités féminines les plus importantes étant elles-mêmes isolées de leurs collègues masculins. A la télévision, les présentatrices furent priées de couvrir leur tête de dupattas, et celles qui refusèrent furent congédiées. Les athlètes des excellentes équipes de hockey féminines pakistanaises durent se couvrir les jambes sur le terrain, ce qui les empêcha du même coup de participer aux compétitions internationales. Le zèle islamique du régime allait parfois jusqu’à l’absurde. « Cette photographie montre une femme jambes nues » reprochait un censeur du régime au rédacteur en chef d’un journal, désignant l’illustration d’un article sur la coupe du monde de tennis. « Ce n’est pas une femme, répliqua le journaliste, c’est Björn Borg ».
Benazir Bhutto, une autobiographie, p317
Ainsi que l’a très clairement expliqué son plus remarquable théoricien Adolf Hitler, on impose peu à peu le totalitarisme à une société, en y infiltrant des habitudes insensiblement acquises et acceptées.
Jean-François Revel.- La nouvelle censure, p.212
13:39 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, liberté
15/07/2009
Fatima
Les pompiers découvrent le corps calciné d’une jeune fille dans une cave de la banlieue lyonnaise. La tête de la victime est recouverte d’un sac en plastique. Un tuyau d’arrosage est enroulé autour de son corps. Elle a probablement été tuée par asphyxie, puis brûlée.
Son frère est arrêté. Il porte des traces de brûlures sur les jambes, et les explications qu’il en donne sont « farfelues ». Il est mis en examen pour homicide volontaire.
Voilà pour les faits.
Le jeune homme de 17 ans est décrit comme « violent ». Il aurait agi pour des raisons familiales. On évoque par ailleurs « une famille avec des valeurs religieuses ». On est en droit de se demander ce que la religion vient faire dans cette tragédie ! D’ailleurs le procureur de la République, sage et prudent, a bien remis les choses en place :
"Il est dès lors prématuré … d'échafauder une quelconque hypothèse sur les mobiles... Rien ne permet de soutenir en l'état qu'il puisse y avoir une connotation religieuse".
Selon des sources non officielles, on supputait que le jeune homme n’aurait pas accepté le mode de vie de sa sœur aînée. Visiblement, on supputait bien : on apprend –et la nouvelle fait l’effet d’une bombe !- que, suite à l’autopsie du corps de celle qu’on pensait être une victime, celle-ci avait eu un récent rapport sexuel avec son petit ami ! (à 21 ans, et sans que sa famille l’y ait autorisé)
Cela n’empêche pas le mouvement Ni Putes Ni Soumises de dénoncer une fois de plus le machisme et la dégradation de la condition des femmes dans les quartiers !
Sans commentaire !
signé : L’avocat du Diable
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Elle s’appelait Fatima.
Le plumitif qui a écrit ces lignes, je ne sais s’il est l’avocat du diable, mais le porte-parole de débiles dont la pensée ne dépasse pas le niveau de la prière, sûrement il l’est.
Des débiles encore trop nombreux, il suffit de lire leurs commentaires, de consulter leurs blogs, d’écouter leurs interviews, car ces gens-là savent profiter de la liberté que leur laisse la démocratie, liberté qu’ils refusent aux autres. Qu’ils refusent aux filles, aux femmes, à leur propre sœur. Jusqu’au meurtre.
Etonnante l’appréciation du procureur. Certes, on ne lui demande pas d’afficher des certitudes avant le démarrage de l’enquête. Mais affirmer d’emblée que
« Rien ne permet de soutenir en l'état qu'il puisse y avoir une connotation religieuse »
est déjà une façon de s’engager sur le chemin des certitudes, et de faire du tragique événement un cas isolé, l’œuvre d’un fou.
On relève la même attitude chez certains commentateurs du procès des assassins d’Ilan Halimi : Fofana serait un déséquilibré, un fou, un cas particulier. Décidément, il y a dans nos banlieues un nombre grandissant de cas particuliers. Des jeunes filles brûlées aux homosexuels agressés, sans oublier les propos antisémites, machistes, homophobes, visiblement la violence des fous isolés fait des ravages.
Et l’insistance des bonnes âmes à garder le silence, à rompre parfois en termes très mesurés celui-ci, n’est-elle pas une façon de dissimuler leur couardise, et de ne pas regarder la vérité en face : insensiblement mais sûrement, la République s’incline face au communautarisme, et au plus dangereux de tous : l’islamisme.
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20:00 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, intolérance, fanatisme, meurtre, femme, silence
21/06/2009
Burka
J’ignorais tout de Burka, j’ai cherché dans le dictionnaire :
adj. 1. Qui est d’une bouffonnerie outrée. Tenue burlesque. . n. m. Le burlesque: le genre, le style burlesque.
2. Par ext. Qui est plaisant par sa bizarrerie. Chanson, projet burlesque. Syn. grotesque. *
Mille pardons, je me suis trompé de ligne. Voyons voir… B u r k…
Burke (Edmund) (1729 1797), écrivain et homme polit. britannique; violent adversaire de la Révolution française: Réflexions sur la Révolution en France (1790). *
Violent, adversaire de la révolution, je sens qu’on approche…je remonte…on passe au « i » en quatrième lettre :
buriner v. tr. Travailler au burin. Pp. adj. Fig. Visage buriné, aux traits marqués. *
Aucun rapport, d’après les témoins Burka est sans visage.
Burka ne figure pas dans mon dictionnaire.
Je me demande si nos politiques n’en font pas un peu trop. Cette personne est-elle coupable de quelque chose ? On lui reproche d’apparaître de plus en plus souvent (un cas fréquent aussi chez nos hommes politiques, passons), mais surtout en des lieux différents et simultanément. Il faut rappeler que l’ubiquité est une qualité propre à Dieu d’être présent partout en même temps.* Alors là, attention, rendez tout ce que vous voulez à César, mais pour le reste pas touche, c’est du Sacré. Visiblement, cette personne est une Envoyée du Ciel. Et quand j’entends ici ou là qu’on voudrait La filmer dans les magasins, ou tirer Son portrait pour des identités, je rigole doucement.
Ne sachant pas vraiment qui « Il » est (ou « Elle » ?…on ne sait pas, enquête en cours, je penche pour le féminin, sinon on aurait dit « Burko ») on ferait mieux de s’occuper des affaires urgentes, tiens par exemple :
-du voile islamique que des barbus d’un autre âge imposent aux filles et aux femmes,
-des mosquées qui fleurissent un peu partout et parfois (chut !) grâce aux impôts du citoyen,
-des petites filles qu’on mutile discrètement jusque sur notre sol pour leur éviter le péché,
-de la loi de séparation de l’église et de l’état qui n’aura bientôt plus de réalité que dans le dictionnaire,
-des présidents de la République qui se prosternent au Vatican,
bref, il y a encore beaucoup à faire avant de s’occuper de Burka !
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* © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001
11:06 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : burka, voile, femme