25/08/2011
Ouf ?
Voilà enfin DSK libéré. Confirmation que les femmes agressées sont des menteuses. Pour ne pas dire des allumeuses. Non mais quand même, il n’y a pas eu mort d’homme ! Et puis si malgré tout un jour un homme a du mal à réprimer son attirance tout à fait naturelle pour l’autre sexe, va-t-on en faire un pataquès ? En outre, d’après ce qu’on sait, faisant l’innocente, la femme benoîtement s’occupait au ménage. Allons-nous condamner le respectable client d’un hôtel pour avoir troussé une domestique ?
Après avoir entendu ce pitoyable déferlement d’injures faites aux femmes, on reste d’abord confondu, puis on se demande si on est bien placé pour donner aux barbus qui font l’islam des leçons de savoir vivre.
13:33 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : dsk, femmes, agression, viol, mensonge
28/05/2011
Autour d'un mot
Cherchez le mot dans le dictionnaire. Vous le trouverez juste après vinification. Viol est le substantif verbal de violer, issu du latin vis : force, violence, et vires : forces armées, troupes. De là violo,-as,-are,-avi,-atum : je maltraite, j’outrage. Violer un traité, un serment, une propriété sont des fautes graves. Violer un être humain, c’est agir avec brutalité sur sa personne, attenter à sa liberté, à ses droits. De là violenter, moins employé : violenter quelqu’un, c’est l’obliger à agir sous la contrainte. D’où violation, violateur qu’on n’emploie plus aujourd’hui que sous sa forme simplifiée : violeur. Puis violent, violence. Nous n’avons pas violable, mais seulement son contraire : inviolable, d’où inviolabilité.
Se méfier des faux amis : viole, violon et violoncelle sont dérivés du latin vivum : vif. La viole aurait été l’instrument vif, le violon étant une grosse viole. Mais le violon en langage populaire, parce que la disposition de ses cordes fait penser à des barreaux, c’est aussi la prison.
09:43 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viol, violence, violon