07/12/2025
Le plus beau voyage
Va te perdre au bout des mers tu n’y trouveras que toi-même
Le plus beau voyage
C’est celui qu’on fait à l’intérieur, ici, par l’esprit
C’est ainsi que bourlinguent ceux qui par fortune ont le cœur à penser.
Va au cirque, au théâtre, à la foire tu n’y verras que guignol
Fanfaronnades, clowns à mourir qui n’en veulent qu’à tes sous,
Et te laissent à tes peines.
Le plus beau spectacle est nocturne, scène où tout est possible,
Vrai, Beau, Sublime, Eternel.
Allez chercher l’homme de vos rêves, allez !
Cherchez longtemps partout. Là où il est il n’y a personne.
Le plus bel amour est celui qui n’est plus
Et qui vit dans ton cœur.
Mais où sont les penseurs les philosophes ?
Murés dans les bibliothèques, écrasés entre les pages des œuvres.
Les plus belles pensées ne sont pas dans les livres
Elles sont là tout près, à tout le monde,
Dans le creux de la main, en geste.
.
Même parfois sans bouger, sans parler, sans rien faire,
Elles sont là.
Sans l’esprit il n’y aurait rien.
Que des plantes, des bêtes, des hommes et des femmes errants
de-ci de-là pour grappiller quelque argent,
s’emparer d’un pouvoir,
ourdir quelque monstruosité.
Sans l’esprit ! Quelle horreur ! Quel grand malheur ce serait !
§
17:48 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : partir, esprit
02/12/2025
Sur la liberté d'expression
Qui peut juger de la neutralité d’une chaîne de télévision ? Seul un être détenteur de la vérité le pourrait. Il faudrait pour cela qu’il ait tout vu, tout lu, tout su. Cet être tout puissant existe-t-il ?
En attendant, le seul à notre connaissance dont on peut -en dernier recours- accepter le jugement, c’est le téléspectateur.
§
19:05 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté, liberté de la presse, neutralité
24/11/2025
Appel au boycott...mais de qui ?
Il faut rechercher l’origine du mot « boycott » au XIX° siècle en Irlande. L’agent foncier Charles Cunningham Boycott était au centre d’une querelle entre les propriétaires terriens britanniques et les fermiers irlandais. Ces derniers, considérant Boycott comme la cause de leurs problèmes, ont dirigé leurs protestations contre lui. En d’autres termes, ils ont mis cet homme « à l’index ».
D’où le sens actuel du mot « boycotter » qui signifie : exercer une pression sur un groupe, un parti ou un état en cessant toute relation avec lui. Le plus souvent, le boycott peut s’expliquer pour des raisons politiques, avec des conséquences qui ne sont pas toujours celles qu’on attendait : en coupant les relations commerciales avec un état pour critiquer la politique de son gouvernement, on risque de punir du même coup toute une population.
Mais ce qui se passe aujourd’hui à l’université de la troisième ville de France est d’un autre ordre. Un professeur d’histoire a dressé une liste de « génocidaires » à boycotter. Pourtant, aucune de ces personnes n’a jusqu’à ce jour commis un génocide. Il y a un comédien, une comédienne, des réalisateurs, des philosophes, une productrice, une chroniqueuse, un écrivain, un dessinateur, un chef d’entreprise mais surtout, et c’est cela le plus inquiétant, des personnes de confession juive.
Oui, inquiétant. Car c’est un professeur d’histoire qui a dressé cette liste. Inexcusable, si on se rappelle ce qu’ont vécu dans notre propre pays des personnes, femmes, hommes et enfants qui n’étaient coupables de rien et qui ont été victimes d’un génocide, bien réel celui-là, commandité par la pire des idéologies : l’antisémitisme.
11:18 Publié dans Antisémitisme, Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boycott, boycott, histoire de france, génocide

