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16/08/2009

Fadela Amara...

... dans une interview au quotidien Financial Times :

 « La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa. La raison est évidente. Ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales »

"La burqa ne représente pas simplement un morceau de tissu mais la manipulation politique d'une religion qui réduit les femmes à l'esclavage et va à l'encontre du principe d'égalité entre les hommes et les femmes".

 Ouf ! Un peu d’air frais fait du bien. Surtout quand il provient des hauteurs de la République.

 Et pan ! sur le nez des zozos qui voudraient faire passer les laïques et libres penseurs pour des racistes !

 Faire respecter, ici, ce que nos parents et grands parents ont acquis par leurs luttes, c’est la meilleure façon d’aider les peuples qui, là-bas, n’en finissent plus de subir les caprices d’une minorité de barbares et voudraient bien un jour goûter le parfum de la liberté.

 

 Pour les français, les algériens et tous les autres, merci Fadela.

08/08/2009

Tel à vif

Tel-Aviv  (d’après Orange actualités du 02 août 2009)

« L'attaque a fait deux tués, Nir Katz (26 ans) et Liz Tarbishi (17 ans), ainsi que quinze blessés, dont trois grièvement atteints, selon les médecins. (…)

Un inconnu au visage masqué et vêtu de noir a ouvert le feu à l'arme automatique sur un groupe de jeunes de la communauté des gays et lesbiennes à l'intérieur du centre, situé à l'angle des rues Ahad Haam et Nachmani, en plein centre de Tel Aviv, avant de s'enfuir, ont raconté des témoins. (…)

"Pas étonnant qu'un crime pareil puisse être commis, vu l'incitation à la haine contre la communauté homosexuelle", a déclaré aux journalistes le président de la communauté des gays et lesbiennes à Tel Aviv, Maï Pelem. (…)

Il a fait référence aux virulentes agressions verbales des milieux religieux contre l'homosexualité. (…)

En 2005, un Juif orthodoxe avait poignardé trois participants de la Gay Pride à Jérusalem. Il avait ensuite été condamné à 12 ans de prison. »   Fin de citation

 

Mais quand les religions vont-elles nous laisser respirer ? Comment ? Vous dîtes ? La religion n’est pas en cause ?

Des fondamentalistes ?

Des extrémistes ?

Des fous de dieux prenant les écritures à la lettre ?

Mais alors, comment faut-il les prendre les Ecritures ? Avec des pincettes ? Avec de la buée sur les carreaux ? Allons allons, les textes sacrés de ces gens-là sont des commandements, des ordres. Et quand ils n’ordonnent rien –ce qui est rare- ils présentent des modèles (tout habillés ceux-là), ils nous disent où est le bien, où est le mal. Car nous sommes des petits enfants perdus, nous péchons par ignorance, il nous faut des guides, des sorciers, des prêtres, des directeurs de conscience, des imams, des popes, des papes, des sermons, mais quelquefois, car nous sommes incorrigibles, des coups de fouets, des jets de pierre, des décapitations en public, des bûchers, des massacres à la mitraillette, des avions lancés contre des tours abritant 3000 personnes, des fillettes excisées, des femmes lapidées. Il nous faut la mort de Nir Katz (26 ans) et Liz Tarbishi (17 ans), ainsi que quinze blessés, dont trois grièvement atteints.

Voilà, c’était à Tel-Aviv. L’enquête est en cours. Le monstre était masqué et s’est enfui. Comment s’en étonner ? Courage et fanatisme sont des mots qui ne vont pas bien ensemble. A défaut de pouvoir expliquer un geste, on se cache, on s’évanouit dans sa culture, monde irrationnel, noir, uniforme, où l’autre n’existe qu’à genoux, au bout du fusil, enfin sous forme de cadavre, un monde où la raison, la pensée tout simplement ont cédé le pas à la croyance, où la prière conduit au meurtre.

Il faudra bien qu’un jour nos philosophes, nos politiques, nos journalistes cessent de présenter les religions comme des modèles de tolérance, en leur opposant le fanatisme de fondamentalistes qui n’auraient rien compris aux textes. Pas plus que la théorie scientifique de l’évolution, remise en cause par les créationnistes chrétiens américains, pas plus que les droits des femmes bafoués par les propagateurs de l’islam, l’homosexualité n’est soluble dans les dogmes religieux, quels qu’ils soient. Le judaïsme n’échappe pas à la règle.

§

07/08/2009

IV/ Nos ancêtres ont pu commettre des erreurs

Cher ami, voici la suite du dialogue enregistré entre mon père (Phan) et le chargé de mission archéologique sur Terre.

 

Phan :

 

-         Etonnante l’histoire du vasistas maintenu fermé.

 

-         Je suppose qu’il y avait des barreaux, dans toutes les prisons les ouvertures sont munies de barreaux…

 

-         Vasistas fermé, nourriture en sachets, suppression de la sortie-promenade, silence radio, pour moi, tout cela est cohérent !

 

-         Et voilà que Zhu, le gardien qui montrait de la compassion pour eux, laisse le verrou ouvert ! Ils enfouissent leur journal sous la terre. Réflexe de personnes qui se savent condamnées.

 

-         Notez l’insistance de Zhu et de l’infirmière détenue pour leur faire avaler les « bonbons ».

 

-         Des comprimés ?

 

-         Oui, d’iode stable. Un remède préventif  en cas d’incident nucléaire. Cela explique pourquoi dans un premier temps ces personnes ont été confinées dans un lieu clos.

 

-         Comprimés administrés cinq jours après le début de la quarantaine, on peut donc supposer cinq jours après l’incident…

 

-         Peut-être trop tard. L’administration d’iode stable est préventive. Elle sature la glande thyroïde, lui évitant d’absorber par la suite les iodes radioactifs. Il faut donc prendre les comprimés avant l’exposition aux iodes radioactifs.

 

-         Mais alors…il faut prévoir !

 

-         Certes, prévoir une inhalation possible d’iode radioactif dans les heures ou les minutes à venir.

 

-         Si je comprends bien, la seule chance de s’en sortir est de se trouver à une certaine distance de la source, afin d’être informé du danger suffisamment à l’avance.

 

-         Et encore, il faut tenir compte des vents, de leur direction, de leur vitesse. On peut se trouver condamné à des centaines de kilomètres de la source, et ne courir aucun risque à quelques hectomètres de celle-ci.

 

-         Sait-on s’il y avait un risque de guerre nucléaire dans la région ?

 

-         L’ouest de l’Asie était calme depuis la conquête chinoise. Un réveil nationaliste se manifestait ici ou là dans les pays de l’ancienne Europe, sans toutefois conduire au terrorisme. Non, je penche pour un accident.

 

-         La présence de centrales ?

 

-         Oui. Mais comment expliquer ce délai de cinq jours avant l’administration du contre-poison…

 

-         Comme vous dîtes mon cher : l’Administration !

 

-         Ou la malveillance des autorités vis-à-vis de militants nationalistes anti-chinois ? Quelques centaines d’années auparavant, l’Empire qui n’était encore qu’un état confiné en Asie, avait violemment réprimé une insurrection au Tibet. De nombreux états s’en étaient indignés, et la diplomatie chinoise s’était trouvée en grande difficulté. Un accident nucléaire aurait été l’occasion d’en finir avec des  « nationaux » gênants, sans provoquer l’indignation de quiconque. 

 

-         Comme vous y allez ! Ne soyez pas médisant, Phan. Nos ancêtres ont pu commettre des erreurs, de là à les accuser d’homicide, même involontaire… Depuis Confucius la Chine a toujours été le berceau de la sagesse.

 

-         Elle y a peut-être fait ses premiers pas. Puis elle a grandi, la sagesse, elle a parcouru le monde, sans toutefois être pourvue du don d’ubiquité !

 

-         De toute façon, je ne crois pas à votre hypothèse. S’il s’agit de la Grande Catastrophe, les autorités avaient autre chose à faire que de s’occuper des mouvements nationalistes. Les grands de ce monde devaient surtout songer à sauver leur propre peau. Car contrairement aux cataclysmes naturels - je pense surtout aux inondations et aux glissements de terrain qui touchent des populations souvent péri-urbaines et très pauvres- les effluves radioactifs ne sont guidés que par les vents et frappent les populations de façon aléatoire, sans distinguer les riches ou les pauvres, les bons ou les méchants.

 

-         Bon, laissons cela aux historiens et aux philosophes. Lisez plutôt ces pages. Vous devinerez vite par qui elles ont été écrites. Celles-ci n’ont pas été découvertes dans un bocal sous la terre, elles n’ont d’ailleurs pas été découvertes sur Terre, mais pas très loin d’ici, tout simplement aux Archives, à Huang Di (1) : ce sont les pages d’un agenda qui se trouvait dans les bagages d’un des premiers immigrants.

 

 

 (1) planète satellite de Bételgeuse (étoile Alpha d’Orion)

 

 

 

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