Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/06/2017

Chrétiens d’Orient

 

 

 Je reçois la lettre de Charles de Meyer président de SOS Chrétiens d’Orient dont voici quelques extraits :

« …En plein office (à la messe en la cathédrale Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Bagdad)…Ils ouvrent le feu sur les fidèles, tuant sans pitié hommes, femmes et enfants, avant de se faire exploser (…) L’enfant a miraculeusement survécu grâce à sa mère, qui l’a caché sous des corps (…)
J’ai ainsi appris qu’après avoir vu son père mourir sous ses yeux, le petit Georges doit encore subir des brimades, simplement parce qu’il est chrétien !...Plusieurs centaines de familles chrétiennes subissent ces violences quotidiennes et sont impuissantes face aux humiliations subies par leurs enfants à l’école… »

 Quelle idée, quelle pensée, quelle idéologie pourrait justifier qu’un être humain reste insensible à la tragédie qui se déroule aujourd’hui en Syrie, en Irak, au Liban, en Jordanie et en Egypte?

 Faut-il être chrétien pour entendre les appels au secours lancés par des chrétiens persécutés ?

 Fallait-il être algérien pour condamner les crimes perpétrés par l’OAS en Algérie ?

 Fallait-il être protestant pour condamner les dragonnades ?

 Fallait-il être trotskiste pour dénoncer les crimes de Staline ?

 Faut-il être juif pour apprendre aux enfants ce qu’est le racisme ?

 Bien sûr que non, la solidarité avec les victimes du fanatisme n’est pas une question d’opinion, de race ou de religion, c’est une affaire humaine. C’est une banalité de dire comme l’écrit Charles de Meyer qu’il faut permettre aux enfants des familles chrétiennes de recevoir une éducation conforme à leur foi. Et s’il arrivait un jour qu’un éducateur leur apprenne que la foi chrétienne a elle aussi conduit à des intolérances, il faudra que ces choses soient dites sans que personne ne lève la main sur eux.


SOS Chrétiens d’Orient 

16 avenue Trudaine
75009 Paris

 

 

 

23/08/2016

Républicaines d'opérette

 

 


« L’Islam est la religion d’Allah pour tous les êtres humains. Elle doit être proclamée et elle doit inviter (les gens) à l’adopter de manière avisée au moyen de sermons adaptés et de débats amicaux. Ces méthodes sont toutefois susceptibles de se heurter à une certaine résistance et les prédicateurs peuvent se voir empêchés d’accomplir leur devoir (…).Alors, le djihad et le recours à la force physique contre les ennemis deviennent inévitables (…). (1)

 

  Si ces méthodes sont susceptibles de se heurter à une certaine résistance, les prédicateurs n’ont rien à craindre de la France où associations, partis, syndicats, intellectuels, artistes, journalistes, hommes politiques et quelques personnes ayant perdu la vue, le raisonnement et le sens de l’hygiène ne sont pas gênés de voir des déguisées tremper leurs longues robes dans l’eau de la piscine.

  Vous souvenez-vous de la chanson : Où sont passées les gazelles ? Il faudrait la reprendre et se demander en ritournelle : Où sont passées les féministes ? Disparues, envolées, évaporées. Nos grandes bourgeoises de gôche, il y en a aussi de droite, n’ont pas été informées de la chose. Pour leur défense, elles ne fréquentent pas ces milieux où les gens sont religieux parce qu’ils sont pauvres. Ou alors elles sont informées mais pas suffisamment, sensibles aussi à cet argument imparable de la ligue des droits de l’homme : les gens s’habillent comme ils veulent, ne touchons pas aux libertés fondamentales. Interdit de rire. Le jour où des fous respectueux des traditions instaureront la punition par le fouet et la lapidation, j’en connais qui sauront fermer les yeux et se taire, qualités qui, je regrette de le dire, sont partagées par nombre de mes compatriotes. Et il y aura toujours une ligue pour invoquer les libertés dont celle fondamentale du droit à la diversité culturelle. Allez, républicaines d’opérette, continuez de vous taire, entrez dans la modernité, couvrez-vous, allongez vos jupes, baissez les yeux, et quand vous en aurez fini avec les enfants, la lessive et le ménage, pensez à la popotte, ça va être l’heure.

 

 

(1) extrait d’un manuel scolaire à destination des classes de première (17 ans) autorisé par l’autorité palestinienne (in Christian Delacampagne, Islam et Occident, les raisons d’un conflit, p 208)

09:49 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : islam, féministes

14/06/2016

Qui sont les victimes ?

 

 

C’est la question que l’on se pose en écoutant les commentaires. Qui sont-elles ? Des enfants ? Un professeur ? Des militaires ? Des hommes et des enfants lâchement assassinés ? Des familles qui ont perdu un fils, une fille ?

 Non. Les personnes averties et qui passent plus de temps sur les plateaux de télé que dans la vraie vie se tournent vers les cinq millions de musulmans qui vivent dans notre pays. Journalistes, psychologues, spécialistes des sciences sociales, professeurs d’université et responsables politiques de gauche et de droite condamnent ce qu’ils appellent l’amalgame. On accompagne les dignitaires religieux pour dire et répéter inlassablement qu’un acte odieux a été commis par un fanatique illuminé dont les motivations n’ont rien mais alors vraiment rien à voir avec l’esprit de paix et de tolérance qui inspire l’islam de France. Une insistance un peu lourde et laborieuse commandée par l’exigence : ne pas stigmatiser les musulmans de ce pays.

 En Afrique et en Orient, les chrétiens ne sont pas stigmatisés. Ils sont persécutés, interdits de culte, massacrés. Et pas par un « loup solitaire », « fanatique », « extrémiste », « déséquilibré », non. Par des bandes, parfois par la meute des fidèles croyant mener une sainte guerre contre les incroyants. On me dira : en matière de tolérance, la Sainte Eglise catholique apostolique et romaine n’a de leçon à donner à personne. Certes, mais il y a des siècles qu’on en a terminé avec les bûchers et les dragonnades. On dira aussi : il y a dans toutes les religions des fondamentalistes. Connaissez-vous un cas un seul où des illuminés juifs ou chrétiens auraient lancé un camion piégé contre un lieu de culte au moment de la prière ? Où un juif, un catholique, un protestant muni d’une arme de guerre aurait à l’entrée d’une école tué froidement des enfants ?

 Il y a dans tous les textes sacrés, je pense à la bible et au coran, des propos guerriers qui, pris à la lettre sont des exemples manifestes d’intolérance, de racisme et de cruauté. Les seuls qui trouvent aujourd’hui une application pratique sont ceux du coran.

 Pour ne parler que de la France, les musulmans, au moins une partie d’entre eux, sont assez grands pour se stigmatiser tout seuls. Femmes voilées, prières dans l’espace public, atteintes multiples à la laïcité, commerces halal, prêches guerriers, nous n’en sommes plus au niveau d’une tentation communautariste, c’est un état dans l’état.

 Mais tout cela, les femmes et les hommes qui font la loi dans ce pays le savent. Y aura-t-il un jour une femme ou un homme d’état qui saura prendre une décision juste, dans le respect de la laïcité et de la démocratie, sans se demander préalablement si elle risque de choquer ou de stigmatiser quelqu’un ?

 Alors que nous nous posons ces questions, que d'autres font tout ce qu'ils peuvent pour ne pas mettre en cause une idéologie totalitaire qui porte le crime comme la nuée porte l'orage, des femmes et des hommes, en Israël, en Belgique, en Amérique et en France pleurent des enfants qui ne reviendront pas. Il y a aussi, cette nuit, un enfant qui pleure.

 

§