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09/08/2014

Contre les persécutions des chrétiens d'Irak

 On m'aurait dit il y a trente ans qu'un jour je défendrais la liberté d'expression pour les chrétiens, cette religion dominante qui a fait, surtout dans sa déclinaison catholique tant de mal dans le passé? J'aurais prédit un avenir sombre pour l'humanité. Mais enfin qui oserait s'en prendre à des croyants si ce ne sont des nazis, des fascistes, des staliniens?  Peut-être des fanatiques d'un type nouveau? Voilà, ils sont arrivés, brandissent le coran et une arme, surtout une arme, ils maudissent, violentent et ils tuent ceux qui ne brandissent ni le coran ni une arme, les juifs, les chrétiens, les mécréants, les gens de tous les jours qui sont nés tout simplement, les femmes surtout quand elles ne se cachent pas. Il faudrait négocier avec ces gens-là? Discuter? Voir ce que l'on peut accepter de leur projet sociétal? Que les chrétiens à genoux leur demandent pardon? Qu'ils renient leur foi ou fassent même semblant de le faire? Qu'on leur laisse un territoire sur lequel ils pourraient appliquer la charia? Même un tout petit territoire, un jardin assez grand pour que les lanières de leur fouet puisse atteindre les épaules d'un honnête homme, d'une femme innocente? D'un homme innocent, d'une femme honnête? 

 Nos parents qui pilotaient la politique de la France ont cru qu'il était possible de parlementer avec les fascistes. Ces derniers riaient, ils ne s'en privaient pas, ils ont humilié les démocrates et la démocratie. Ces gens ne connaissent que les rapports de force. Allons, réveillons-nous, soyons à la hauteur de l'événement, au ras du sol car c'est là que les choses se passent, et ce soir je rends hommage à l'Amérique qui une fois encore agit plus qu'elle ne parle, ce soir je suis chrétien, nous sommes tous chrétiens, qu'ils sachent ces femmes et ces hommes qu'en France ce soir il y a un mec agnostique et anticlérical qui pense à eux et qui affirme leur droit de croire et de prier en un dieu qui pour moi n'existe pas, ou alors un dieu qui est dans un état d'aveuglement à faire pleurer.

 

Note à faire suivre à vos amis:

Bonjour !

Je viens de signer la pétition "François Hollande et Laurent Fabius: Agir contre les persécutions visant les chrétiens d'Irak" sur Change.org.

C'est une cause importante. Voudriez-vous la signer à votre tour ? Voici le lien :

http://www.change.org/fr/pétitions/françois-hollande-et-l...

Merci !

Michel Pourny

20:02 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, chrétiens, irak

17/10/2013

Malala Yousafzai

 

 Ils s’indignent. Ils crient au loup. S’effaroucher des scores électoraux de l’extrême droite aujourd’hui et hurler au danger fasciste, c’est quand il fait trop froid s’en prendre à son thermomètre. Car ils récoltent ce qu’ils ont semé. Terrassés par ceux qu’ils fabriquent, qu’ils entretiennent, qu’ils alimentent. Ce n’est pas le discours du front national qui fait son succès, mais celui de cette gauche molle prête à tout accepter, délinquance, impunité, communautarismes, atteintes au droit des femmes.  

 Faut-il les plaindre ces politiciens battus de Brignoles et d’ailleurs qui ferment les yeux quand chaque jour un peu plus dans les écoles, les cantines, les salles de sport, les piscines, on grignote un morceau de république, quand on construit à tire larigot des édifices religieux avec quel argent, oui avec quel argent ?  

 Quant à l’extrême droite, elle n’a pas de soucis à se faire, elle peut dormir sur ses deux oreilles, ses scores vont croître encore et encore : la ministre de la justice va bientôt parler. 

 Bon sang, mais quel retour en arrière ! On pensait depuis 1905 avoir remis la religion à sa place, on n’imaginait pas qu’une autre, plus réactionnaire encore allait s’en prendre aux libertés conquises. Quand j’apprends qu’un député caquette pendant qu’une femme parle à l’assemblée, qu’un humoriste –ou ce qu’il en reste- insulte grossièrement une autre femme politique, je me dis que la bêtise a de beaux jours devant elle dans notre pays. Réactionnaires et Ayatollahs de tous les pays, nous sommes prêts, notre porte vous est grande ouverte. 

 Et pendant qu’ici au nom du respect de la diversité culturelle le moyen âge refait surface, que l’humour gras fait la une, qu’on se permet les pires grossièretés vis-à-vis du sexe féminin, là-bas loin de chez nous, où la moitié du monde se cache, une voix s’élève. Une fille de onze ans dénonce l’obscurantisme. Au risque de sa vie une fille combat pour en finir avec l’inégalité des droits entre les femmes et les hommes. Elle est pakistanaise, elle s’appelle Malala Yousafzai. Qu’on lui décerne un prix c’est bien, elle est un exemple pour nous, pour notre jeunesse. 

 

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27/06/2013

Peut-on s'opposer à l'islamisation d'un pays...

 

 ... sans être accusé d’être favorable aux idées de l’extrême droite, aux thèses nationalistes, pire : sans être accusé de racisme ?  

 C’est une question brûlante d’actualité qui est posée à ceux, trop peu nombreux, qui voient dans la propagation de l’idéologie islamiste un danger pour les libertés publiques dans ce pays. Les médias n’hésitent pas à mettre dans le même sac les défenseurs des libertés, disons en gros les laïques, avec les mouvements identitaires et les nationalistes d’extrême droite. Sous leurs allures de bobos parisiens, ils ont compris l’adage selon lequel qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Montrez le danger qui nous guette, on vous répond que le danger c’est vous. Ces gens qui pourtant ont fait de longues études feignent de confondre islamophobie et racisme. Ils jouent aussi la carte du bon islam à la française à ne pas confondre avec le terrorisme.  

 On n’oublie pas non plus d’expliquer le radicalisme religieux par l’extension de la misère : une analyse vieille comme le monde, relent de marxisme, qui a ceci d’extraordinaire que justement elle prétend tout expliquer, mieux encore : dans des termes compréhensibles par tous et facilement, en quelques mots, placardés sur des calicots devant des milliers de gens manipulés. Je ne vais pas ici défendre le système capitaliste, mais s’il faut le mettre en cause, ce ne sera pas pour rendre l’homme irresponsable de tout. Combien de fois ai-je entendu que les incivilités, la délinquance, les trafics et le crime étaient les conséquences de la détresse humaine, de l’inégalité sociale ! Et nous dans tout cela, les femmes, les hommes, les adolescents, sommes-nous responsables de rien ?  

 A ces idéologues à la noix qui n’ont retenu du marxisme que ce qui les arrange, rappelons que leurs pères spirituels disaient aussi que ce sont les hommes qui font leur propre histoire. D’ailleurs a-t-on besoin du marxisme pour voir les choses en face ? Toutes les libertés ont été conquises, de haute lutte comme on dit, et d’abord par des gens courageux qui ne se retranchaient derrière rien, et surtout pas derrière des semblants de causes à la mode du genre : encenser les stupidités quand elles viennent d’ailleurs, vivre ensemble avec ceux qui vous méprisent, fermer les yeux face à la délinquance, expression naturelle du mal-être des banlieues, quand à l’antisémitisme, allez voir du côté d’Israël, le berceau de la haine. L’islam lui-même qui n’a pour axiomes que des sourates d’une naïveté incroyable ne serait pas à craindre, s’il n’y avait ces nounours qui nous gouvernent. Je vois dans leur posture et dans celle des médias à leur botte, une idéologie dont le bien-fondé est à rechercher dans les tréfonds de la couardise qui sommeille au fond de nous.  

 Et puisqu’il faut bien que je parle de moi, je ne suis messieurs dames ni d’un bloc identitaire, ni d’extrême droite, ni nationaliste, ni raciste. Faut-il être d’extrême droite pour exiger que les élèves des écoles publiques puissent s’ils le désirent, manger du jambon à la cantine ? Commet-on le délit de racisme en refusant que les mêmes enfants soient accompagnés par des femmes voilées lors des sorties pédagogiques ? Fait-on preuve d’un nationalisme exacerbé si l’on refuse que la république finance la construction d’édifices religieux ? 

 Si je ne suis rien de tout cela, j’estime qu’en tant que citoyen de ce pays, j’ai le droit de m’indigner, quand je vois sommeiller ceux qui partagent des pouvoirs, depuis la plus modeste association de quartier jusqu’au sommet de l’état. Quand je les vois feindre d’ignorer que la nation est confrontée à un danger d’un type nouveau : une idéologie politico-religieuse totalitaire qui fait son nid chaque jour un peu plus, menaçant les libertés publiques et la démocratie tout court. 

 

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