21/03/2025
Lettre au président D.Trump
What a disappointment !
You insult and blackmail Ukraine, a nation fighting bravely for their land and freedom against a ruthless invader.
And no need to say that the Afghan women don’t thank you for your “peace deal” with the Talibans.
Adressée par Annick Pourny à:
President Donald J. Trump
The white House
1600 Pennsylvania Avenue NW
Washington, DC 20500
U.S.A.
12:16 Publié dans annonces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, invasion, russie
04/12/2022
Le pacifisme fait feu (de tout bois)
Quoi de plus naturel que de s’insurger contre la guerre? Il n’y a qu’à regarder les images terribles qui nous parviennent d’Ukraine. Quoi de plus révoltant que d’entendre ces va t’en guerre qui, de leur fauteuil, jouent les stratèges, comme s’ils étaient sur le front?
Mais le plus étonnant, c’est d’entendre: A bas la guerre! Comme si la guerre était une idée générale, un concept insensé, hors du temps et de l’espace, une sorte d’incarnation du mal. Les militants pacifistes qui crient “A bas la guerre”, je les connais depuis longtemps.
Ils n’étaient pas contre la guerre d’Algérie, puisqu’ils soutenaient le combat du FLN. Ils étaient les premiers à soutenir la lutte du peuple vietnamien pour son indépendance contre l’impérialisme américain. Dans l’affaire des Maldives (Falkland) ils avaient rapidement choisi leur camp, aux côtés des colonels argentins contre le Royaume-Uni. En 1944 ils étaient probablement du côté du maréchal Pétain, dans un Etat français pacifié, avant que les affreux va t’en guerre anglo-saxons n’envahissent nos plages et mettent le feu à l’Europe!
Pendant et après la révolution de 1917, ils auraient probablement refusé d’armer les ouvriers et les paysans russes qui tentaient de vaincre les armées blanches contre-révolutionnaires. 24 ans plus tard, quand la Wehrmacht était aux portes de Moscou, ils auraient sans doute conseillé au pouvoir soviétique de poser les armes et de capituler afin d’éviter les combats sanglants qui ravagèrent l’Europe jusqu’à Berlin.
Il faut se méfier des va t’en paix qui sont pacifistes quand la guerre ne va pas dans le sens qu’ils voudraient. Pour en revenir à l’Ukraine, jamais ils ne parlent d’une guerre de libération. Et pourtant c’est bien le cas. Libération d’un pays qui subit les bombardements d’un envahisseur qui viole toutes les règles internationales.
J’ajouterai ceci: la cause profonde de leur condamnation de la guerre est qu’ils croient encore au diable. Et leur Satan, c’est l’OTAN, l’Amérique, le capitalisme, l’Europe, l’Occident et, et, et...la démocratie?
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11:28 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : guerre, paix, ukraine, pacifisme
10/10/2022
Ukraine
En 1958 Khrouchtchev proposa aux occidentaux (USA, Royaume-Uni, France et RFA) de transformer Berlin en une “ville libre” démilitarisée. Refus catégorique du maire de Berlin-ouest et des occidentaux qui ont rapidement compris qu’il s’agissait d’une grossière manœuvre visant à intégrer définitivement Berlin dans la zone d’influence soviétique.
64 ans plus tard, soviétique ou russe, la manœuvre reste la même, concernant cette fois un pays entier: l’Ukraine..
Les occidentaux (dont je fais partie) n’imaginent pas encore à quel point la pensée qui est la nôtre est différente de celles qui, de l’Oural à l’Asie, de l’Afrique au Moyen-Orient règlent la vie des hommes. Nous ne pouvons nous empêcher d’imbriquer la morale dans le moindre de nos gestes. Avec toujours ce souci: si je fais ceci ou cela, quelles en seront les conséquences pour les autres? Notre cerveau et notre cœur débordent de considérations qui nous ont été léguées par les philosophes, les Lumières, les abolitions de privilèges, les révolutions, autant de principes généreux qui ont été confortés, enrichis par les leçons que nous tirons des désastres totalitaires, des guerres et du génocide du XX° siècle. Chargés de tous ces bagages, il nous a fallu plusieurs mois pour finalement chasser en douceur 200 zadistes de champs qui ne leur appartenaient pas, de peur que l’un d’entre eux ne se blesse, ce qui aurait provoqué des nuits d’émeute dans toutes les grandes villes de France. Pour à la fin capituler en leur laissant le dernier mot.
Alors qu’à 2000 km d’ici, un homme d’état ravage un pays entier, provoque la déportation de milliers d’habitants, bombarde des théâtres et des hôpitaux, sans aucun respect des traités, surtout sans aucun respect du sort ni de la vie des êtres humains.
Le combat est inégal. Nous pensons trop, c’est notre faiblesse. Il faut espérer qu’à terme, c’est ce qui fera notre force.
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10:16 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, guerre