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11/02/2012

Les propos de Claude Guéant

 

 Les radios nous abreuvent des propos de Claude Guéant. Ah oui, vraiment ? On passe en boucle la formule : « toutes les civilisations ne se valent pas ». Auditeur de France-info et d’Europe 1, je connais maintenant la formule par cœur, et des millions de français aussi. 

 Voici, diffusés par la presse écrite, d’autres extraits du discours de Claude Guéant devant les étudiants de l’UNI: 

« Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous toutes les civilisations ne se valent pas. » 

« Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. » 

« Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. » 

« Cela étant, si c’est l’occasion pour les français de se déterminer entre deux familles politiques qui n’abordent pas la vision d’avenir de notre société de la même manière, eh bien c’est une bonne chose. » 

 100 mots en tout, sujets sans doute à discussion, et c’est très bien, ça réveille.

 100 mots ! Et les angelots qui font la pluie et le beau temps sur les ondes n’en retiennent que 7, les sept mots qui les arrangent, qui leur permettent de substituer au débat : l’invective.

 Une bien curieuse façon d’informer les gens. 

 

§

07/02/2012

Toute vérité est-elle bonne à dire ?

 

 

 Bien sûr que non, sinon de civilisation il n’y en aurait plus. La société serait invivable. Il faudrait avouer à quelqu’un qu’il est gros, à un autre qu’il est sot. Même avec mon chien j’aurais un problème de conscience si j’apprends qu’il souffre d’une maladie mortelle. Hypocritement, je garderais ça pour moi, et je le cajolerais plus que d’habitude.

 Il y a toutefois des exceptions. J’en connais à qui je dirais avec plaisir les quatre vérités. Menteur ! Même ça je ne l’ose pas. 

 Non mais sans rire, imaginez-vous un président qui dirait la vérité à ses concitoyens ? Voilà, mes chers compatriotes, les années qui viennent seront –pour vous- effroyables. Le chômage va grimper de façon vertigineuse, le pouvoir d’achat n’en parlons pas, vous allez devoir vous serrer la ceinture, abréger vos vacances, limiter vos loisirs, la moitié des centres hospitaliers vont fermer, sur les terrains de foot avec l’argent public on va construire des mosquées, quand à Noah il va sortir un nouveau disque… Bref, il faudrait prévoir des élections anticipées afin qu’au plus vite un candidat menteur se présente aux électeurs.  

 Je dis menteur, j’exagère. Disons une personne douée pour l’enrobage, qui ne prononcerait plus jamais le mot chômeur dans ses discours, mais « citoyen diplômé en recherche d’emploi », qui au lieu de délinquant susurrerait « gamin en mal-être issu des quartiers défavorisés », qui ne parlerait plus de guerre mais « d’assistance aux forces de paix », qui au lieu de dire que des personnes ont été massacrées pour leur fidélité à des religions minoritaires, évoquerait de « douloureux et déplorables conflits interreligieux ». Qui nous dirait que Noah continuerait de chanter, mais en privé, la sortie d’un nouveau disque restant très improbable. Un candidat qui promettrait de prendre aux riches pour donner aux pauvres. Un candidat qui promettrait de tenir ses promesses. Le voilà l’heureux élu, c’est sûr. 

 Récemment, un ministre a dit que toutes les civilisations ne se valent pas. Grave erreur. Il ne faut pas dire ça, surtout quand on est ministre, et même si on le pense. La politique est un métier extrêmement difficile, et plus qu’avant. On doit cela à l’omnipotence des médias. Vous parlez d’un sujet délicat pendant un quart d’heure, ils vous sortent la phrase qui tue, hors contexte. En fait, ils ont le pouvoir, et inévitablement l’opposition en profite. Et le pire, c’est que dans l’opposition aussi on le pense. Vous n’allez pas me dire qu’un pays où l’armée tire au mortier sur des quartiers populaires faisant des centaines de morts est à mettre –au niveau des us et coutumes- sur le même plan qu’un état où le maire d’une ville qui administre une gifle à un délinquant récidiviste qui l’a insulté et menacé de mort doit se présenter devant la justice. Nous sommes loin d’un simple décalage entre des systèmes politiques différents, il ne s’agit plus de controverse entre la gauche et la droite, mais de simple bon sens. Imaginez-vous en France des bandes armées de machettes venir égorger des enfants dans les villages et violer les femmes ? Bien sûr que non, et le plus nunuche des alter mondialistes n’oserait l’imaginer. 

 Oui mais voilà, il faut faire semblant. Nos bourgeois à la rose parvenus au pouvoir feront ce que la droite y fait, c’est-à-dire pas grand-chose, avec un petit plus toutefois : ils excellent dans l’enrobage et le faux semblant. Ils restent sur le registre tout le monde est gentil (sauf leurs adversaires politiques), tout va bien se passer, on va s’aimer. Une idéologie qui n’a rien à voir avec le socialisme dont ils croient être issus, mais plutôt avec la culture du péché originel, réactualisé. Colonisateurs jadis, on a tout faux, on doit maintenant payer la note, brader république, nation, démocratie, laïcité, libertés publiques à des gens qui, parce qu’ils viennent d’ailleurs ont tout vrai, même s’ils colportent des idées et des mœurs incompatibles avec les principes conquis de haute lutte dans les pays d’accueil.  

 C’est aussi le rôle des grandes écoles d’enseigner l’art du discours. Il faut dire qu’on aime ça. Les analyses à n’en plus finir, les chiffres à qui on fait dire tout et son contraire, les mots difficiles enveloppés de mystère, les phrases alambiquées et incompréhensibles dictées sur un ton grave et définitif, tout cela nous occupe et nous impressionne, beaucoup plus que le frangin qui nous sort « ben voilà, le boss s’est cassé dans la nuit avec les machines, j’suis au chomdu !». 

 D’ailleurs moi-même, qui vous parle avec tant d’assurance, cher lecteur, si vous saviez tout ce que je vous cache !  

§

 

 

04/02/2012

La barbarie islamique s'attaque aussi aux animaux

 

 

 

Dans le dernier dépliant de la fondation 30 millions d’amis il est question de la maltraitance des animaux. Abandons, tortures, trafics, expérimentation animale… Une page entière est consacrée à une affaire concernant « l’agonie d’un bovin » dans le Calvados. Une page. 

 A la suite d’une chute dans le couloir de l’abattoir,  l’animal ne pouvait pas se relever.  

«Les employés de l’établissement auraient usé abusivement d’un bâton à impulsions électriques sur son corps et sa tête pour qu’il se relève. Le pauvre animal aurait ensuite été ceint par les cornes avant d’être soulevé par un chariot élévateur. Une étape qui ne doit être réalisée, selon la réglementation en vigueur, qu’une fois l’animal mort. La nuque du bovin, encore conscient, se serait brisée, entraînant sa mort. »  

 A peine croyable ! Comment peut-on ne pas s’indigner ? Sont-ils encore des êtres humains ces gens capables d’une telle insensibilité ? 

 On est en droit toutefois de se poser une question. Comment peut-on s’émouvoir de la maltraitance d’un animal, et garder le silence sur la maltraitance de millions d’autres ? Ces animaux qui sont massacrés dans les abattoirs (ou ailleurs !) hors de tout contrôle et dans l’illégalité ne font-ils pas partie des « 30 millions d’amis » ? 

 Mangent-ils halal les membres de la Fondation ?

 Savent-ils que les animaux, selon l’abattage rituel, sont égorgés sans être préalablement étourdis ?

 Ignorent-ils que les normes européennes imposent l’électrocution ? 

 A quand une enquête de 30 millions d’amis sur la traçabilité de la viande, sur les conditions dans lesquelles les animaux de boucherie ont été abattus ? 

 Une autre question. Quelle garantie avons-nous lorsque nous mangeons de la viande qu’il ne s’agit pas de nourriture halal ? Car les choses ne sont pas claires. Seul un fabricant le garantit. Encore faut-il en croire ses responsables. 

 Outre la maltraitance, et n’étant pas musulman, j’ai le droit d’être assuré que la viande qui est dans mon assiette ne provient pas d’un animal égorgé après avoir été aligné dans la direction de La Mecque.  

 

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