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03/06/2025

Anne, ma sœur Anne...

 

 Un grand écrivain est séquestré par une dictature,

des innocents sont détenus sous la terre par une organisation terroriste,

partout, à l’école, dans le sport, dans les universités l’islamisme progresse, dans certains quartiers on doit subir la loi des narcotrafiquants,

l'antisémitisme s'étale jusque sur le mur des noms du Mémorial de la Shoah,

des racailles profitent d'une victoire de l'équipe de France de football pour vandaliser, piller, saccager Paris et d'autres grandes villes,

il faudra des années pour venir à bout de ces forces qui n'ont d'autre but que de préparer le chaos.

Mais qui aura le courage de faire face et de redresser le pays? Qui? 

Anne, ma sœur Anne, je ne vois rien venir.

 

§

25/05/2025

Soutien à Mia Schem !

 

Mia Schem a été capturée par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Pendant 50 jours, elle est restée en détention à Gaza dans les conditions que l'on devine. Elle s'est présentée au festival de Cannes pour rappeler qu'il y a encore plusieurs dizaines d'otages détenus par le Hamas. Elle n'a pas pu arpenter le tapis rouge, la "sécurité" l'en a empêché. Apparemment aucun artiste, aucun comédien, aucun réalisateur n'est intervenu pour la soutenir, ni pour relayer son message. La quasi totalité des médias sont restés muets sur le sujet.

On nous dit que cette année le 7° art à Cannes était fort et engagé. Apparemment, certaines causes ne mobilisent pas les artistes. Dans une ambiance où l'état d'Israël est menacé dans son existence même, où le pogrom du 7 octobre semble oublié, où l'antisémitisme se développe dissimulé sous le manteau de l'antisionisme, pour s'engager aujourd'hui, il faut du courage.

18:06 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2025

Liberté de la presse

 La jeune femme est plaquée contre le mur. Nulle part elle ne peut se dérober. Mais le voudrait-elle seulement ? Ils sont autour d’elle, sur le côté, derrière. Devant, la fuite est impossible, il y a la balustrade et le vide. Ils l’insultent, l’accusent de tous les maux. Une femme imposante pèse sur elle de tout son poids. Elle lui interdit tout mouvement et lui donne des coups de coude rageurs. D’autres, venus de l’arrière, se fraient un passage en bousculant leurs propres compères, pour s’approcher au plus près et l’invectiver. On entend : « Dehors ! », « Fous le camp ! ». La scène est terrible, car on ne voit personne pour défendre la jeune femme. Chose curieuse dans ce pays où le féminisme actif connaît un renouveau : personne, pas même une militante ne se dresse pour défendre l’opprimée.

 Cette scène ne se passe pas sur un balcon, ni dans la ruelle coupe-gorge d’une banlieue déshéritée. Non. Nous sommes au seuil du Palais-Bourbon, devant l’Assemblée nationale. La jeune femme est journaliste. Ceux qui la bousculent, la pressent contre le mur et l’insultent sont des militants de divers partis de gauche, et parmi eux des députés.

J’écrivais il y a dix ans : « On savait qu'Hitler avait fait des petits. Voilà qu'un autre triste patriarche se révèle au monde soixante-deux ans après sa mort: Staline. Fascisme. On avait le brun, on avait le vert, on a le rouge. »

J’attends qu’on me dise : « Oui, elle est journaliste, mais elle travaille pour une publication d’extrême droite, cela explique bien des choses… »

 Ah ? Cela explique quoi ? Que c’est la gauche qui définit les limites de la liberté pour la presse ?

Pour l’observateur que je suis, l’extrémisme je ne le vois pas du côté de cette femme, mais plutôt du côté de ceux qui, parce qu’ils n’ont rien à proposer, se donnent bonne conscience en inventant un diable à combattre.

§

 

PS : merci à Plantu qui, en quelques traits, a su décrire la scène.