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29/08/2010

Honte à vous !

 

 

Honte à vous gens de gauche, défenseurs affectés

De veuve et d’orphelin, annonceurs et chanteurs

De ramadan, quand les voiles cachent la moitié

Du monde les femmes et les filles les mères et les sœurs

 

Avec les loups quand vous hurlez vos prétendus

Discours de paix, tels des vierges effarouchées

Bêlant aux lois liberticides, quand des barbus

Ivres d’islam ici en France sont condamnés,

 

à Paris dans la rue vous n’étiez pas pour Sakineh.

 

A Paris dans la rue vous n’étiez pas pour Sakineh

Qui pour adultère aux ayatollahs livrée,

Eux qui trompent, mentent et torturent

Au nom d’un dieu qui ne promet pour le futur

 

Que glaive et guerre, pendaisons, lapidations.

Honte à vous gens de gauche, de gauche vous n’êtes plus,

D’ailleurs vous n’êtes plus rien, que la reproduction

D’un pouvoir aux abois quand vous n’y êtes plus.

 

Honte à vous ! Et la droite alors, ivre de liberté

Dans de touchants discours pour gagner quelques âmes

Chasse les Roms des campagnes des villes des cités,

Et se tait pour Sakineh, pour calmer l’islam.

 

 

 Quelques centaines de personnes ont manifesté en France en solidarité avec cette femme iranienne menacée de mort par les islamistes au pouvoir en Iran. Rendons hommage à Ni putes ni soumises, cette courageuse association qui sauve l’honneur de la France, cette nation devenue un désert pour les droits de l’homme quand il s’agit d’empêcher les crimes commis par les mouvances islamiques.

 

Ni putes ni soumises propose une pétition pour sauver Sakineh. Par milliers, signons-la.

 

§

 

 

 

 

 

11/08/2010

6 millions de musulmans... et moi, et moi, et moi ?

 

 Nul besoin de consulter Mohammed Sifaoui (1) pour savoir quand commence le ramadan (2), les médias PUBLICS se sont chargés de nous le rappeler, avec force reportages, interviews, commentaires, tous aussi musulmans les uns que les autres, bref que du positif. Quelques critiques toutefois, sur France-info : la France a encore quelques progrès à faire, afin de mieux respecter le jeûne des brebis du prophète : trop de tentations, dans le domaine alimentaire en particulier, pourquoi ne pas fermer les supermarchés du lever au coucher du soleil ? On pourrait prescrire aux femmes de ne plus sortir de chez elles dans des tenues peu compatibles avec le recueillement et l’abstinence ?

 Et nos bons journalistes d’entonner la même chanson depuis trois jours. Je ne suis pas un catholique fanatique, mais je dois reconnaître que 40 jours avant Pâques, le carême (3) n’est pas annoncé avec autant d’insistance, et encore, les chrétiens ne sont pas les plus malheureux, l’opinion officielle distribuée à longueur de temps par les antennes PUBLIQUES fait peu de cas des athées et agnostiques qui seront bientôt considérés comme des asociaux. On s’en prend à l’enseignement de l’histoire et de la philosophie, on introduit la religion à l’école, on fait des courbettes au pape, on inaugure une mosquée aux côtés d’une fillette voilée, quoi d’étonnant si peu à peu la bêtise prend le pouvoir ? 

                                              § 

 

(1) J’ai longtemps été séduit par les prises de position courageuses de ce journaliste vis-à-vis de l’islam radical. Maintenant, c’est terminé, Mohammed Sifaoui a rejoint la cohorte des penseurs politiquement corrects, il s’en prend à Riposte laïque et à d’autres qui, à contre courant, combattent l’obscurantisme religieux, en feignant d’y voir des extrémistes xénophobes. Comme je le sais trop averti pour confondre islamophobie et racisme, je mets ses déclarations sur le compte de la mauvaise foi.

 

(2) ramadan [Ramad] n. m. Neuvième mois de l’année lunaire musulmane, pendant lequel       le jeûne est prescrit du lever au coucher du soleil. ¶ Ensemble des prescriptions religieuses qui concernent ce mois. Faire le ramadan.

© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001

 

(3) carême, période de 40 jours, du mercredi des Cendres à Pâques, pendant laquelle les chrétiens se préparent spirituellement à fêter Pâques. Le carême rappelle les 40 jours passés dans le désert par le Christ, qui jeûna et pria. Ce nom provient du latin pop. quaresima, et celui-ci de quadragesima dies, «le 40e jour» (avant Pâques).

 © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001

 

 

10/07/2010

Sur la liberté de l'internaute

 

  Suite à un projet de réglementation sur Internet, visant à ce que les personnes qui s’expriment le fassent en leur nom et non sous un pseudonyme (1), j’ai entendu :

 

Les blogueurs veulent défendre la liberté !

Les blogueurs tiennent à leur liberté !

 

 Une loi obligeant les gens à exprimer leurs opinions en leur propre nom serait donc liberticide ? Sacrebleu, qu’elles sont loin les leçons de morale de nos maîtres de l’école primaire ! Qu’ils sont loin les idéaux de ces penseurs lumineux lus et commentés dans nos classes des lycées ! Des noms prestigieux se rappellent à moi, les Socrate, les Bruno, les Galilée, les Lavoisier, les Louise Michel, les Zola, les Albert Kuntz, les Sakharov, les Soljenitsyne, les Plioutch, tous ces héros dont beaucoup d’entre nous ne connaissent que le nom, ces héros qui parlaient, qui écrivaient, qui clamaient leurs convictions, jusqu’à la porte des prisons, parfois au pied du bûcher, dans les couloirs de la mort, entre les barbelés du goulag, ces porte-drapeau de l’humanisme, du progrès, de la raison, de l’intelligence, n’auraient jamais eu l’idée saugrenue de s’exprimer sous un faux nom, d’ailleurs se seraient-ils cachés, Platon n’aurait rien écrit, la terre serait encore au centre du monde, le peuple de Paris aurait accepté l’humiliation, Dreyfus aurait été définitivement jugé coupable, les fusées V2 auraient atteint leur objectif, entraînant peut-être la victoire du nazisme, les droits de l’homme en URSS seraient restés lettre morte, et le totalitarisme encore une réalité.

 

 Les grandes idées ne sont jamais anonymes (2). C’est aux pénitents de porter la cagoule, aux bandits de masquer leur visage pour échapper à la justice. Les idées et les actes qui ont changé le monde furent toujours œuvres humaines, résultats de la pensée, du travail, du courage aussi de femmes ou d’hommes en chair et en os. Certes il leur fallut parfois se cacher, agir secrètement, pour échapper à la répression d’un pouvoir tyrannique. Mais la clandestinité n’est pas l’anonymat. Quand pour faire entendre sa voix, on risquait sa vie et celle de sa famille, quand pour libérer un peuple on devait rester dans l’ombre… mais pourquoi parler à l’imparfait ? Que des opposants au régime islamiste en Iran se cachent, qui leur reprochera ? Qu’en Chine les internautes s’abritent derrière un pseudonyme, qui s’en offusquera ?

 

 La volonté de ces personnes confortablement installées en société démocratique, à voir dans l’anonymat la préservation de leur liberté paraît bien ridicule ! Ces propos déshonorants, attaques à la personne, injures, dérives antisémites, négationnistes et néo-nazies, sans parler des textes et photographies diffusés par des pédophiles sont-ils l’expression de la liberté ? Serait-ce une atteinte aux libertés démocratiques de les interdire ? L’anonymat est trop souvent l’innommable. La lâcheté de ces-auteurs-qui-n’en-sont-pas est à la mesure de l’irrationalité de leurs élucubrations. Qu’on les contraigne à décliner leurs noms, ils disparaîtront.

 

 J’ai bien conscience que c’est un combat perdu d’avance. Les séraphins (3) qui hurlent aux lois liberticides quand on propose d’interdire la dissimulation de son visage sauf en période de carnaval, qu’on autorise la police à ouvrir les coffres des voitures pour éviter les attentats et combattre le trafic de drogue, qu’on passe au scanner les passagers en aéroport, qu’on interdise le port de la cagoule (4) aux manifestants, qu’on installe des caméras qui permettent d’identifier les délinquants, nos bons angelots clameront qu’au nom de la liberté il est interdit d’interdire, et que la démocratie consiste à cultiver l’irresponsabilité. Un raisonnement qui tient la route ! Vous n’êtes pas sans savoir que, par sa tenue provocante la jeune fille violée l’avait bien cherché, que l’agresseur de la vieille dame était dans le besoin, que le père qui maltraite ses enfants avait lui-même été maltraité, que le pédophile avait été violenté dans son jeune âge, que les caïds de banlieue sont en désespérance, que le terrorisme est lié à la misère, que le port du capuchon, de la casquette ou du foulard sont autant d’expressions d’une identité culturelle que la méchante société occidentale s’efforce d’annihiler. Quant aux victimes, la jeune fille, la vieille dame, l’enfant maltraité ou violé, le locataire d’un logement en banlieue qui a peur de rentrer chez lui, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. A eux il est interdit de se plaindre.

 

 Alors que sur le net, on continue en cachette à déverser des propos immondes sur tout et sur rien, quelle importance ? Je dirai cependant à ces chaperons (5) de la délinquance organisée que je n’ose imaginer le mal que ces innomés de la toile pourraient faire si un régime du type Vichy voyait le jour. Il y eut à l’époque quantité de dénonciations anonymes. Alors, à l’échelle d’Internet…

 

§

 

 

(1) pseudo-, composant grec tiré de pseudos, fausseté ; un pseudonyme est un faux nom.

 

(2) anonyme adj. et n. 1. Se dit d’une personne dont on ignore le nom, ou d’une œuvre sans nom d’auteur. Écrivain anonyme. Ouvrage anonyme. ­ Lettre anonyme, que son auteur n’a pas voulu signer.  © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001

 

(3) séraphin n. m. Ange décrit par Isaïe avec trois paires d’ailes. ­ THEOL Séraphins: premier chœur de la première hiérarchie des anges. 

 © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001

 

(4) Cagoule (la), nom donné au Comité secret d’action révolutionnaire (C.S.A.R.), organisation d’extrême droite fondée en 1935 par Eugène Deloncle. De 1935 à 1941, elle réunit des groupes armés pour lutter contre le communisme. Elle organisa notam. l’assassinat de Marx Dormoy (1941).

 © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001

 

(5) espèce de coiffe, et personne qui en « couvre » une autre (d’où chaperonner).