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10/11/2024

Ils ont des yeux et ne voient point...

 

 

 Bien sûr, il faut craindre ce nouveau fascisme qui, sous les slogans « Free Palestine » et « Halte au génocide », couvre la voix d’une chanteuse à l’Eurovision,  met une cible dans le dos de personnes dont le nom a une consonnance juive, interdit les manifestations de femmes solidaires des victimes du pogrom du 7 octobre, décide qui peut venir s’exprimer à l’Université,  organise la chasse aux supporters israéliens dans les rues d’Amsterdam, mais se tait quand une fillette est agressée et violée parce que juive.

 Bien sûr qu’il faut craindre ce nouveau fascisme dont le carburant (sauf pour les aveugles et les sourds) est l’islamisme !

  L’apathie, l’indifférence, le silence de beaucoup de nos concitoyens ainsi que d’une grande partie de la sphère médiatique vis-à-vis des progrès inquiétants de l’antisémitisme me rappellent cette parabole de la Bible :

 Ecoutez ceci, peuple insensé et qui n’a point de cœur ! Ils ont des yeux et ne voient point, ils ont des oreilles et n’entendent point. (Jérémie 5.21)

 

§

09/08/2024

Hurler ou réfléchir

 

 

 Au lieu de se perdre en sarcasmes contre l’extrême droite, il faudrait se demander pourquoi dix millions d’électeurs accordent leurs suffrages au Rassemblement national.

 Mais « se demander pourquoi », c’est réfléchir. Une activité difficile, surtout si elle risque de mettre en cause ses propres convictions. Nietzsche disait que celles-ci sont pires que les mensonges. En outre, crier dans la rue « Le fascisme ne passera pas » est bon pour la conscience, avec l’impression d’agir contre le diable.

 Depuis environ cinquante ans, de gouvernement en gouvernement, l’état a rendu les armes. Sous la dictature idéologique d’une gauche qui interdit d’interdire, qui confond liberté et laisser faire, islamophobie et racisme, qui ne voit dans le maintien de l’ordre que des violences policières, et qui juge les manifestations de rue plus démocratiques que les consultations électorales, la majorité des élus de la république se sont rendus involontairement complices des pires ennemis de la démocratie.  

 On pourra hurler pendant des années encore « le fascisme ne passera pas », si personne n’ose changer le cap, remettre le pays sur les rails, il n’est pas impossible qu’un jour le fascisme passe.

 

§

19/04/2016

Quand les philosophes sont de trop

 

 Quand les philosophes sont de trop, l'obscurantisme est là tout près, accompagné de ses gardes du corps: slogans à l'emporte pièce, haine de tout ce qui pense, perte totale de mémoire, dénonciation, exclusion, antisémitisme et violence.

 On le savait, mais il est difficile de l'avouer, de le dire, de l'écrire: le fascisme ne tient pas en place. On l'attend à droite, le voilà qui surgit à gauche. On le croyait nazi, le voilà communiste, ou bien écologiste, ou encore altermondialiste. Un philosophe est insulté, molesté. Au nom de qui, de quoi ? De révolutionnaires de salon, d'une bande d'ignares qui ne savent rien de rien, d'esprits étroits qui de 1789 n'ont retenu que la guillotine. Ils auraient des armes... j'espère qu'ils n'en auront pas.

 Qu'ils ne nous parlent surtout pas du peuple, ils ne savent pas ce que c'est. Pas de démocratie, ils en profitent et la détestent. Pas de liberté, ils l'ont pour eux et l'interdisent aux autres. Pas de solidarité car s'il leur arrive d'être solidaires, c'est qu'ils haïssent le clan d'en face.

 Contre la bête immonde les démocrates n'ont pas d'arme qui tue. Ils ont avec eux des principes, la mémoire, les leçons de l'histoire. Ils ont la pensée. C'est pourquoi le monstre s'attaque au philosophe. Je tiens à rendre hommage à Alain Finkielkraut qui est, au milieu du fatras idéologique dans lequel la France baigne, une boussole.

 

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