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05/07/2014

Laïcité: il est temps de réagir !

 

 

Le lecteur des textes ou des appels publiés sur ce blog sait qu'il n'est pas antireligieux. La critique des dogmes n'est pas intolérante. Elle est d'abord un hommage à tous ceux, femmes et hommes qui ont été victimes et le sont parfois encore de la furie des idéaux totalitaires qu'ils soient politiques ou religieux. Qui oserait dire ou écrire: tu ne dois pas croire ou penser ainsi, si cette croyance ou cette pensée ne met pas en cause la liberté ou la vie des autres? C'est pourquoi dans les pages de ce blog, je m'interdis toujours de juger, même si de temps à autre on peut s'accorder une petite pause et mettre en évidence certains aspects ridicules de la crédulité humaine... Mais juger, non. Désigner et condamner toutes les formes de fascisme dans la pensée et l'activité de certains de nos contemporains, oui.

 

Suite aux actions qui ont permis d'aboutir à une issue heureuse dans l'affaire baby loup, je transmets à mes lecteurs le courrier que je viens de recevoir.

 

 

Note à faire suivre à vos amis:

Bonjour !

Je viens de signer la pétition "Aux citoyens et aux responsables politiques: Laïcité : il est temps de se ressaisir !" sur Change.org.

C'est une cause importante. Voudriez-vous la signer à votre tour ? Voici le lien :

http://www.change.org/fr/pétitions/aux-citoyens-et-aux-responsables-politiques-laïcité-il-est-temps-de-se-ressaisir?recruiter=45716981&utm_campaign=signature_receipt&utm_medium=email&utm_source=share_petition

Merci !

 

Michel Pourny

28/11/2012

Oh non ! Toutes les religions ne se valent pas

 

 

 

 

 Au nom de qui, au nom de quoi reprocherions-nous à un croyant de croire ?  Cela s’est vu dans le passé, et sans remonter aux Romains, il y eut au siècle dernier des crimes commis au nom de l’athéisme militant. Il y eut aussi les malheurs survenus à d’honnêtes gens qui ne croyaient pas comme il faut, ou pas au même dieu, ou pas selon les mêmes rites. 

 Et voilà qu’aujourd’hui, alors qu’en occident les tenants du pouvoir spirituel ont mis un bémol à leurs commandements, d’autres s’avancent, menaçants, armés jusqu’aux dents d’un vocabulaire que n’aurait pas renié les inquisiteurs. Ils menacent les mécréants mais aussi les infidèles, ceux qui ne croient pas comme eux. 

 Des libres penseurs, ou qui se prennent pour tels, nous disent que toutes les religions sont à mettre dans le même sac…poubelle s’entend. Voilà un bel exemple d’intolérance. Imaginons un peu ces gens au pouvoir… Ne répétons pas les errements meurtriers du siècle dernier. Quand on regarde ce qu’est l’islam aujourd’hui, on constate que toutes les religions ne se valent pas. Avez-vous entendu les juifs, les chrétiens, les hindouistes, les bouddhistes appeler à la guerre sainte contre les incroyants ? Les avez-vous vu attaquer des lieux de culte à la voiture piégée aux heures de grande affluence ? Non. Ces actes meurtriers sont certes les effets de l’ignorance et du bourrage de crâne, mais aussi les accomplissements d’un dogme dont la cohérence est la volonté de domination d’une communauté sur toutes les autres y compris par la violence. 

 L’islam : une religion ? 

 Pour les croyants sincères, le culte est un rapport, un lien avec la puissance divine. Pour la plupart des religions, le respect du dogme n’implique nullement l’indifférence, le mépris, encore moins la haine de l’autre, encore moins sa disparition. Bien au contraire, au moins dans l’esprit. Si ce ne fut pas toujours le cas, ça l’est aujourd’hui. Je regarde les intégristes chrétiens battre le pavé, leurs propos sont durs, intolérants, déconnectés des préoccupations des gens, tout au plus, ils suscitent la moquerie. Mais quand le soir ils rentrent chez eux et  s’occupent de leurs enfants qu’ils ont souvent nombreux, le calme revient dans le pays et leurs concitoyens dorment sur leurs deux oreilles.  

 L’islam ne tient pas en place, il empiète sur la vie des gens. Il en veut toujours plus. Il est totalitaire. Il investit les partis, les associations, les clubs sportifs. Il pénètre l’état, l’administration, les services publics, les programmes scolaires. Se faisant l’avocat du droit à la différence, il séduit les enseignants, s’impose dans les écoles. Il s’infiltre partout, dans les télés, les publicités. Le pouvoir politique lui est acquis, au nom de cet autre culte, qui consiste à glorifier la bêtise pourvu qu’elle vienne d’ailleurs. Culte sans lequel les musulmans seraient des femmes et des hommes comme les autres, sans s’afficher comme tels, en acceptant de vivre selon les lois du pays qui les accueille.  

 Au nom du respect à tout prix de la diversité culturelle on a rangé les déclarations des droits humains au fond des tiroirs. C’en est fini de l’Universel. Oubliées les Lumières. Place à la tradition, aux mœurs d’un autre âge. Après tout, si un fils, un frère ou un père oblige une femme à se voiler la face, au pire on dira l’air désolé que ce n’est pas bien, au mieux qu’elle a de très beaux yeux, ou que la haute couture n’a pas encore révélé tous ses secrets. Au nom du même non-respect de nos principes, pourquoi ne pas admettre le châtiment par le fouet, la polygamie, l’excision, la lapidation ? 

 Je relis alors ce beau texte de Spinoza. 

« Ayant ainsi fait connaître les fondements de la foi, je conclus enfin que la connaissance révélée n’a d’autre objet que l’obéissance et est ainsi entièrement distincte de la connaissance naturelle, tant par son objet que par ses principes et ses moyens, que ces deux connaissances n’ont rien de commun, mais peuvent l’une et l’autre occuper leur domaine propre sans se combattre le moins du monde et sans qu’aucune des deux doive être la servante de l’autre. En outre puisque les hommes ont des complexions différentes et que l’un se satisfait mieux de telles opinions, l’autre de telles autres, que ce qui est objet de religieux respect pour celui-ci excite le rire de celui-là, je conclus encore qu’il faut laisser à chacun la liberté de son jugement et le pouvoir d’interpréter selon sa complexion les fondements de la foi, et juger de la foi de chacun selon ses œuvres seulement, se demandant si elles sont conformes ou non à la piété, car de la sorte tous pourront obéir à Dieu d’un entier et libre consentement et seuls la justice et la charité auront pour tous du prix. » 

Spinoza.- Traité théologico-politique

 

29/05/2012

La diversité culturelle au banc d'essai

 

 

 Quatre petites filles d’origine africaine avaient été excisées, c’est-à-dire qu’elles avaient subi l’ablation du clitoris. Les faits s’étant produit sur le sol français, voilà que la justice s’en prend à leurs parents qui sont poursuivis pour « complicité de violence volontaire ayant entraîné une mutilation sur une mineure de moins de quinze ans par un ascendant ». Ils encourent une peine de 15 ans de réclusion criminelle. 

 On peut espérer des réactions rapides du MRAP et de SOS racisme, et leur condamnation sans réserve de la justice française, justice d’une civilisation qui se croit à même de juger et de condamner des personnes venues d’ailleurs apporter ici, au milieu d’une société qui confond liberté et lubricité, un peu de rigueur dans le pur respect des valeurs fondamentales : le plaisir pour la femme c’est l’enfantement, les travaux ménagers, l’obéissance à son maître, et la prière. 

 Toutes choses qui ne sont pas encore bien assimilées dans notre culture. Claude Guéant avait raison : toutes les civilisations ne se valent pas. Il en coulera encore de l’eau sous les ponts avant que nos esprits s’ouvrent et acceptent dans les faits la diversité culturelle. 

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