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09/04/2009

Islamophobie

 

 

Je ne comprends pas la tolérance dont font preuve les politiques et les médias à l’égard des intégristes religieux. Ces illuminés qui prennent à la lettre les textes « sacrés » sont des gens dangereux, des ennemis du genre humain. Convertir ou éliminer, voilà toute la sainteté de leur guerre.

C’est pourquoi je ne partage pas ce mot du président de la république :  l’islamophobie est condamnable, c’est du racisme.

 

Et alors ? L’islam n’est pas une race. L’islam n’est pas une nation. L’islam n’est pas un peuple. L’islam est une religion. Ne pas confondre islamophobie et xénophobie. La peur de l’étranger est irrationnelle et dangereuse. Elle conduit au racisme. Mais craindre des préceptes, des dogmes, des pratiques inégalitaires, violentes, guerrières est une attitude tout à fait compréhensible. On peut nouer des liens d’amitié avec des étrangers et craindre le fanatisme. A l’inverse, il peut arriver que les pratiquants d’une religion soient xénophobes. On peut être athée et aimer l’humanité. On peut être islamophobe et fréquenter des amis asiatiques, iraniens, indiens, arabes, kabyles, français, blancs, noirs, jaunes, rouges, africains, asiatiques, américains du nord et du sud, européens. On peut être anticlérical et fréquenter les mêmes.

Je revendique le droit d’afficher, de manifester mon islamophobie. Pour moi, il n’y a pas de pays catholiques, protestants, bouddhistes, musulmans, animistes, orthodoxes… D’abord, un pays, ça ne sait pas lire, ça ne prie pas, ça ne défile pas derrière des idoles, ça ne voile pas les femmes, ça ne s’enchaîne pas aux grilles des cliniques où l’on pratique l’avortement. Pour moi, il n’y a pas plus de peuple catholique, protestant… D’ailleurs, les gens sont si différents, que je me demande encore ce qu’est un pays, ce qu’est un peuple. On peut se sentir plus proche d’un étranger dont la langue nous est incompréhensible que d’un voisin de palier français de souche. Et inversement.

Les religions exploitent à fond l’ignorance… allez disons le mot : la bêtise humaine. Le problème avec cette dernière, c’est qu’elle n’a pas de couleur de peau, elle n’a pas non plus de frontière. Malheureusement, car si la bêtise avait sa nation, son état, son peuple, on pourrait la montrer du doigt et rigoler un bon coup. Mais elle se répand, et apparaît quelquefois là où on l’attend le moins, chez des gens très instruits par exemple, cultivés même, et tout près de chez nous. Tiens, l’un d’entre eux a parlé dans le poste. C’était aux Jeux Olympiques, l’épreuve de course à pied. La représentante du Barheïn était voilée et vêtue d’une combinaison qui ne laissait voir que le visage et les mains. Réaction du commentateur de la radio (publique) : c’est bien la preuve que les choses avancent !

 

Pour nous résumer :

 

-         si l’irréligion est du racisme, il faut éradiquer ce phénomène insupportable, convertir de gré ou de force, ou pire : condamner.

 

-  si la critique d’une religion relève d’un choix de conscience, c’est une hérésie (du grec hairesin, choix) preuve qu’il reste en l’esprit humain un espace pour la libre pensée.

 

 

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13:48 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, racisme

15/03/2009

Coupe de France

-         Dino Morandini passe la balle à Fernando Hernandez qui drible et renvoie sur l’aile pour Mohammed Bensoussan… qui évite la touche. Quel match ! Toufik Hezlaoui et Farid Zetlaoui se replient avec toute la défense girondine. Mais dans les cages, Hartmann est là, qui guette et qui attend… et qui bloque en catastrophe. Long dégagement. Battini. Panatos. Orlando. Ben Saïd, qui franchit la surface de séparation. Battini, toujours lui, Brnstshetz, Bakundé, Ko Aoundé très dangereux de la tête… Oh la la ! L’efficacité bordelaise en contre-attaque. Tir !… au-dessus, de toute façon Rachid Baïkila était à la parade. La foule exulte :

 

-         Rachid ! Rachid ! Rachid !

 

-         Jean-Paul ?

 

-         Oui… le studio ?

 

-         On nous appelle de Marseille, où Yakundé vient de marquer sur un centre de Kerendörffer…

 

-         Ici Marseille. Le public en délire assiste à la résurrection de son équipe, avec quel brio ! Les Strasbourgeois font ce qu’ils peuvent avec Ortega, Sottovicë et Ribanello, mais ne peuvent arrêter le raz-de-marée marseillais. Déjà trois buts grâce à Hoko Béhoué, Sonato Bellinello et l’éternel Yakundé le Magnifique.

 

-         Mais dîtes-moi, ces prouesses sont de bon augure pour la Coupe du monde ! Baïkila, Panatos, Ben Saïd et Yakundé sont d’ores et déjà assurés d’une sélection en Equipe de France ?

 

-         Ici Paris. Oui effectivement.

 

-         Même ceux qui n’ont pas leur carte de séjour ?

 

-         Le décret ne s’applique pas aux sportifs de haut niveau.

 

-         C’est logique. Le général Pétain ne la demandait pas aux tirailleurs sénégalais. Ils participaient aussi à la gloire de la France...

 

-         Excusez-moi de vous interrompre… Lille vient de marquer. Allo, Lille ?

 

-         Ici le stade vélodrome. Sur un tir de Ben Saïd, Bordeaux vient de marquer. Rachid Baïkila était sorti trop tôt, au grand désespoir des supporters qui sifflent et hurlent :

 

-         Rachid ! RE-TOUR-NE-DANS-TON-PAYS !

 

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