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09/07/2020

Le racisme s’attaque à toutes les couleurs



 « Sale blanc, sale français ! » En voilà des propos peu sympathiques. J’ai entendu que ce n’était pas du racisme, tout au plus des insultes, lancées sous le coup de l’émotion par des jeunes discriminés. Ces derniers seraient les victimes, les seules, les vraies. J’ai même entendu que dans des écoles, des stages syndicaux étaient interdits aux blancs. C’est aux blancs, aux français, ces colonisateurs de l’Afrique qu’il faudrait donc intenter un procès. Oh là ! Pas si vite ! S’il y a eu des guerres et des colons, c’était avant. Beaucoup d’entre nous n’étaient même pas nés. Ce n’est pas à soixante millions de français de payer pour des fautes que leurs ancêtres et encore pas tous, ont commises. S’il faut revenir sur le passé, c’est un jeu dangereux, attendons-nous à des surprises.


 La société bien pensante, qui porte sur ses épaules l’humanisme planétaire, les droits humains, la fraternité et la paix entre les peuples, s’insurge contre l’idée qu’il pourrait y avoir un racisme anti-blanc. Elle est contente. Son journal a dit quelque chose qu’elle partage. Le racisme en France touche une écrasante majorité de personnes d’origine étrangère, surtout quand la couleur de leur peau n’est pas blanche. Qu’il y ait parfois –et encore méfions-nous des témoignages, on sait que l’extrême droite est partout - des abus venant de personnes qui en ont assez d’être discriminées, obligées de poireauter au bas des immeubles, impatientes qu’elles sont de trouver un boulot, cela ne fait aucun doute. Il ne faut pas prendre ces insultes, le mot est un peu fort, au pied de la lettre. Si vous entendez un jour « sale blanc, sale français », dîtes-vous que c’est un appel au secours, le cri de quelqu’un qui souffre, une victime du capitalisme sauvage, un laissé pour compte, un jeune en mal de vivre, un martyr, pire : un produit de votre propre société en décomposition. Répondez à son appel, excusez-vous, qu’il vous pardonne enfin d’être l’arrière petit-fils d’un homme qui a peut-être été pour quelque chose dans la colonisation de son pays, et qui sait, peut-être d’avoir élu en mai 1981 un président de la république qui, garde des sceaux du gouvernement socialiste en 1956, n’était pas le dernier à accepter et même ordonner les décapitations de nationalistes algériens, entre autres d'un responsable du parti communiste de ce pays, Fernand Iveton.


 Le pire, que j’ai entendu : Peut-on vraiment être raciste et inciter à la haine raciale en étant noir ?


 Oui. On peut être raciste en étant noir. On peut être raciste en étant juif, arabe, asiatique, même les blancs peuvent être racistes. On peut être raciste en étant de gauche, de droite, chrétien, musulman ou athée. Le racisme n’a pas une couleur particulière, c’est toujours une horreur. Un délit.


§

 

31/05/2018

Marx réveille-toi !

 


 La collusion entre l’extrême gauche et l’islam politique « antisioniste » est maintenant connue et reconnue par des personnes qui, il y a peu, s’en étonnaient encore. Une affiche présentant le président de la République vêtu en uniforme nazi avec sur l’épaule un drapeau israélien était brandie dans le cortège de la manifestation du 26 mai. Quelques jours plus tard, dans un appel à manifester le 1° juin, on peut lire à la une du journal Informations ouvrières n°5035 le 30 mai 2018 :

 

« De Gaza à Haïfa, un seul sang, un seul destin ! »

 

 A faire retourner Karl Marx dans sa tombe. Vous me direz, depuis les procès de Moscou et le goulag, s’il nous regarde de là-haut, il en a vu d’autres. Toute notre histoire n’a été que lutte des classes, voilà ce qu’affirmait le Manifeste du parti communiste dans sa première page. Les théories nébuleuses qui évoquent depuis Gobineau, Rosenberg et Hitler le sang et le destin n’ont rien à voir avec la conception marxiste de l’histoire, ni même avec les conceptions utopiques ou réformistes du socialisme.

 On ne voit pas ce que viennent faire le sang et le destin dans le conflit israélo-palestinien. En Palestine comme en Israël, il y a des classes, des gens qui profitent et d’autres qui sont exploités. Des religieux qui voudraient que la loi des hommes soit subordonnée à celle d’un dieu, que les femmes soient soumises, que les écoles ne transmettent que l’écriture sainte. Des va-t’en-guerre qui ne raisonnent qu’en terme de roquettes et de bombes.

 Aux révolutionnaires d’Informations ouvrières, journal d’un parti ouvrier qui se dit indépendant, s’ils ont encore la faculté de penser par eux-mêmes, il faut conseiller de laisser le sang et le destin à leur place, c'est-à-dire sur les calicots des attardés qui rêvent peut-être encore d’un Reich de mille ans.

 

§

01/04/2018

Le gauchisme est-il un humanisme ? (suite)

 

 

 Le ministre de l'éducation nationale avait proposé "un temps d'explication et d'échange" entre professeurs et élèves en hommage au colonel Arnaud Beltrame qui au prix de sa vie avait sauvé celle d'une femme prise en otage par un terroriste islamiste.


 Un syndicat, voyant là "une rhétorique nationaliste" a cru bon de préciser qu'il n'y avait dans cette proposition "aucun caractère obligatoire", et que les enseignants pouvaient "user de leur liberté pédagogique". C'est ce même syndicat qui avait tenu des stages "antiracistes" ouvert à tous sauf aux blancs.


 Sont-ce les mêmes qui prônent le "Vivre ensemble" ?

 

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