08/07/2016
Deux dames
Une dame de 84 ans doit consulter un médecin avant une intervention chirurgicale. Elle vit à la campagne, et la distance à parcourir est de 40 km. La sécurité sociale lui refuse le remboursement du coût du transport. La dernière solution pour elle est l’autostop.
A l’autre bout de la France, à Paris, une dame qui occupe un poste important au ministère de la culture dépense 40000 euros de frais de taxi pour ses besoins personnels.
Selon que vous serez socialiste ou misérable…
09:46 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté égalité fraternité
28/06/2016
Trois mots
En flânant dans la rue il vous arrive certainement de vous arrêter devant un kiosque et de jeter un œil sur la une des quotidiens. Ce fut mon cas la semaine dernière, il faut dire que l’actualité, sociale en particulier, incite chacun d’entre nous à s’informer. Si on ajoute au climat social délétère le danger terroriste, chacun s’enquiert heure par heure de ce qui se passe dans le pays. Je tombai donc sur ce titre en grands caractères :
LIBERTE, EGALITE, MANIFESTEZ !
Plus qu’un titre, plus qu’un scoop, c’était une injonction. J’oserai même, vu l’état d’urgence dans lequel les fous de l’islam ont plongé le pays : un appel au meurtre. Les policiers déjà mobilisés chacun sait pourquoi, et fatigués, avaient bien besoin d’être appelés à protéger vitrines, magasins, bâtiments publics et hôpitaux contre des cagoulés qui profitent du conflit social pour faire connaître au peuple leur programme : tout casser, à commencer par la police. On peut regretter que des syndicalistes, des journalistes, des gens de tous les jours aient déjà oublié ce qu’ils doivent à nos policiers sans la vigilance desquels les libertés de circuler, de dire, de publier et de blasphémer seraient réduites à néant.
Mais il y a autre chose. De qui est venue l’idée d’un titre aussi provocateur ? Ce journaliste doit pourtant savoir que du temps où ses maîtres à penser régnaient sur la moitié de l’Europe, il n’était pas question de manifester, impensable de revendiquer, dangereux d’exprimer une opinion autre que celle du secrétaire général, quand à l’égalité, elle était le fait de ceux qui n’étaient pas membre du parti, qui devaient se contenter du minimum en attendant des jours meilleurs, après l’édification définitive du bonheur sur la terre. On me dira, les communistes ont changé, ce ne sont plus les mêmes aujourd’hui, regardez en Italie, le mot lui-même n’est plus revendiqué. J’écoutais leur secrétaire général l’autre jour, il me faisait presque de la peine, pas de grande envolée, encore moins de colère, un ton monocorde, quand à l’humour vous aurez plus de chance d’en trouver chez les militaires. Aucune référence au passé, le Goulag, les procès de Moscou, les internements en hôpitaux psychiatriques, l’écrasement des révoltes ouvrières dans les pays de l’est, tout est passé sous silence, tout est oublié. C’est dangereux l’oubli, ça peut coûter cher. J’y pensais il y a quelques mois en apprenant que sur la place de la République où manifestait l’extrême gauche, un philosophe avait été interdit.
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19:39 Publié dans Totalitarisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté, communisme
14/06/2016
Qui sont les victimes ?
C’est la question que l’on se pose en écoutant les commentaires. Qui sont-elles ? Des enfants ? Un professeur ? Des militaires ? Des hommes et des enfants lâchement assassinés ? Des familles qui ont perdu un fils, une fille ?
Non. Les personnes averties et qui passent plus de temps sur les plateaux de télé que dans la vraie vie se tournent vers les cinq millions de musulmans qui vivent dans notre pays. Journalistes, psychologues, spécialistes des sciences sociales, professeurs d’université et responsables politiques de gauche et de droite condamnent ce qu’ils appellent l’amalgame. On accompagne les dignitaires religieux pour dire et répéter inlassablement qu’un acte odieux a été commis par un fanatique illuminé dont les motivations n’ont rien mais alors vraiment rien à voir avec l’esprit de paix et de tolérance qui inspire l’islam de France. Une insistance un peu lourde et laborieuse commandée par l’exigence : ne pas stigmatiser les musulmans de ce pays.
En Afrique et en Orient, les chrétiens ne sont pas stigmatisés. Ils sont persécutés, interdits de culte, massacrés. Et pas par un « loup solitaire », « fanatique », « extrémiste », « déséquilibré », non. Par des bandes, parfois par la meute des fidèles croyant mener une sainte guerre contre les incroyants. On me dira : en matière de tolérance, la Sainte Eglise catholique apostolique et romaine n’a de leçon à donner à personne. Certes, mais il y a des siècles qu’on en a terminé avec les bûchers et les dragonnades. On dira aussi : il y a dans toutes les religions des fondamentalistes. Connaissez-vous un cas un seul où des illuminés juifs ou chrétiens auraient lancé un camion piégé contre un lieu de culte au moment de la prière ? Où un juif, un catholique, un protestant muni d’une arme de guerre aurait à l’entrée d’une école tué froidement des enfants ?
Il y a dans tous les textes sacrés, je pense à la bible et au coran, des propos guerriers qui, pris à la lettre sont des exemples manifestes d’intolérance, de racisme et de cruauté. Les seuls qui trouvent aujourd’hui une application pratique sont ceux du coran.
Pour ne parler que de la France, les musulmans, au moins une partie d’entre eux, sont assez grands pour se stigmatiser tout seuls. Femmes voilées, prières dans l’espace public, atteintes multiples à la laïcité, commerces halal, prêches guerriers, nous n’en sommes plus au niveau d’une tentation communautariste, c’est un état dans l’état.
Mais tout cela, les femmes et les hommes qui font la loi dans ce pays le savent. Y aura-t-il un jour une femme ou un homme d’état qui saura prendre une décision juste, dans le respect de la laïcité et de la démocratie, sans se demander préalablement si elle risque de choquer ou de stigmatiser quelqu’un ?
Alors que nous nous posons ces questions, que d'autres font tout ce qu'ils peuvent pour ne pas mettre en cause une idéologie totalitaire qui porte le crime comme la nuée porte l'orage, des femmes et des hommes, en Israël, en Belgique, en Amérique et en France pleurent des enfants qui ne reviendront pas. Il y a aussi, cette nuit, un enfant qui pleure.
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09:42 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, islamisme, islamisation