13/01/2025
Fausse joie
Vous sablez le champagne, vous dansez de joie, vous exultez !
Mais ne vous réjouissez pas trop vite, car maintenant qu’il est mort, vous n’aurez plus de diable à montrer du doigt. Vous devrez vous passer de ce personnage qui, par ses provocations, ses excès et ses horreurs, était pour vous, en déversant des flots d'invectives, l'occasion de ne pas penser, de ne rien proposer, de ne rien construire.
Il vous faudra exister et penser par vous-mêmes.
Sans l’aide d’un repoussoir.
Sans diaboliser, sans qualifier d’extrême droite celle ou celui qui pourrait mettre en doute vos convictions.
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12:10 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2025
La plus belle boutade de ce début d’année
À un député parisien qui tente :
« Surtout pour la reconstruction de Mayotte il ne faut pas oublier les Comores »,
la députée de la 1° circonscription de Mayotte répond (à propos des migrants venant des Comores qui s’installent illégalement sur le sol français):
« Prends-les chez toi puis tu m’expliqueras comment tu les gères. »
§
18:44 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mayotte, comores, immigration, irresponsabilité
05/01/2025
Belles pages : Jean-Jacques Rousseau
Nous vivons des temps de violence, où les actes les plus vils sont à peine condamnés, et encore pas toujours, car le pire des criminels, il faut le comprendre. C’est ce qu’affirment ces nouveaux maîtres en sociologisme : la vie, l’origine, l’enfance, la couleur de peau, le quartier, le mal-être : autant de raisons qui mènent au crime. A force de regarder les circonstances, il n’y a plus de criminel à juger, encore moins à condamner.
Ce serait donc la société qu’il faudrait juger, ce monstre tout puissant qui règlerait la vie de chacun, qui dicterait nos pensées et nos actes, nouveau « Très-haut » qui ferait de nous des « riens du tout », êtres impuissants car simples fantassins d’une troupe, d’une ethnie, êtres perdus dans la tour d’un faubourg.
En ces temps de violence où la société, responsable de tout, innocente tout le monde, il est bon de relire ce qu’un philosophe des Lumières disait de l’homme, cet être unique, capable du meilleur comme du pire:
"Il est donc, au fond des âmes, un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui, comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience.
Trop souvent la raison nous trompe, et nous n’avons que trop acquis le droit de la récuser : mais la conscience ne trompe jamais ; elle est le vrai guide de l’homme ; elle est à l’âme ce que l’instinct est au corps ; qui la suit, obéit à la nature et ne craint point de s’égarer…
Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en erreurs, à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principe."
Jean-Jacques Rousseau : Emile, Profession de foi du Vicaire savoyard.
18:49 Publié dans Belles pages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : conscience, responsabilité, jean-jacques rousseau

