06/07/2023
sans titre
Cette maxime same relevée lors d’un voyage à Inari en Finlande:
Älä paini ihmisten, vaan töiden kanssa.
Luttez avec le travail, pas avec les gens.
10:16 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sami, travail, violence
16/06/2023
Xi et le peuple américain
Le dirigeant chinois vient de dire beaucoup de bien du peuple américain. Faut-il s’en étonner comme le font certains journalistes, et penser qu’il y a un tournant positif dans la diplomatie chinoise ? Ce serait oublier les fondamentaux de l’idéologie communiste (stalinienne). Celle-ci s’est toujours présentée comme la représentante des intérêts des peuples du monde. Elle se dit internationaliste. Xi Jinping respecte donc les principes.
Ici en France, ne reprochez jamais à un militant de cette idéologie son antiaméricanisme, il vous rétorquera que ceux qu’il faut combattre ce sont les représentants de l’impérialisme américain, et non les millions de travailleurs qui subissent l’exploitation capitaliste.
Encore que… Dans certains milieux d’extrême gauche il n’est pas défendu de s’en prendre aux américains quand ils ne sont pas de couleur. Dans ce cas, on ne parle plus de travailleurs subissant l’exploitation du capital, mais de blancs racistes.
Comme quoi Xi a encore du travail à faire pour convaincre ses frères d’armes en occident que le peuple, c’est tout le monde, quelle que soit la couleur de la peau.
11:45 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, xi jinping, amérique, antiaméricanisme
04/05/2023
Casseurs
Mépris pour les symboles et les valeurs de la république, haine de la police et des institutions, goût prononcé pour la violence, aptitude particulière à se cacher et se fondre dans la foule, voilà les révolutionnaires des temps nouveaux.
Il fut un temps où le socialisme à l’est faisait tourner à plein régime l’idée révolutionnaire. Le goulag et la faillite du communisme ont tout remis en cause. En manque d’un idéal crédible et mobilisateur à proposer, l’extrême gauche est en errance. Il y a le dépit, même la rage, d’avoir perdu la guerre contre le Grand Satan, mais aussi ces casseroles que les révolutionnaires encore actifs traînent derrière eux. Après le goulag, aller convaincre les peuples que le socialisme peut être encore aujourd’hui une perspective pour l’humanité ? La violence des manifestations avec la présence quasi permanentes de casseurs, peut s’expliquer par ce trou béant laissé dans la mémoire collective. A court d’arguments les esprits s’échauffent, c’est humain. Quand il n’y a plus rien à croire, c’est désespérant.
« …mais que feriez-vous donc sans « ennemis » ? Mais vous ne pourriez plus vivre, sans « ennemis » ; la haine qui n’a rien à envier à la haine raciale, voilà l’atmosphère stérile que vous respirez… » (1)
A ces fous de tout, il faudra qu’un artiste érige une statue. Fière, puissante, la République se dresse. Elle est magnifique. Elle prend quelque repos, s'appuie sur la tête d'un homme qui chancelle. Les deux trous de sa cagoule ne sont plus en face des yeux. Une boule de pétanque tombe de sa main (2). Sur le marbre de son dos, un espace laissé libre par le sculpteur permettra au passant amusé de faire des petits dessins, croix gammées, faucilles, marteaux et sur le socle on lira, gravé dans la pierre : « Ære perennius exegi monumentum » (3).
(1) Soljénitsyne, lettre au secrétariat de l’Union, le 12 novembre 1969
(2) La boule de pétanque comme arme par destination remplace « avantageusement » le pavé car elle épargne au casseur le laborieux dépavage des rues.
(3) « J'ai érigé un monument plus durable que l'airain. »
10:22 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cagoule, casseurs, police, manifestation, démocratie