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06/10/2011

L'humanisme des beaux quartiers

 

 

 « "Le coeur du problème de Clichy-Montfermeil est l'emploi", résument les chercheurs, avant de mentionner le problème de l'enclavement de l'agglomération et le décalage entre les compétences requises par les entreprises qui s'installent en Seine-Saint-Denis et la formation des jeunes de Clichy-Montfermeil. »  Orange actualités 03 octobre 

 Je lis et relis cette phrase, et je me demande si c’est le rôle des entreprises de se mettre à la portée de jeunes sans formation, ou si c’est aux jeunes de faire l’effort d’acquérir une formation professionnelle. Je penche pour la deuxième option. A force d’assister les gens, on ricane quand on entend le mot « effort ». Oui, il faut que les jeunes et leurs parents comprennent que si l’état fait un pas dans leur direction, ils doivent aussi faire preuve de leur volonté et de leurs capacités. Sinon où va-t-on ? Vers une démission collective parents, enseignants, état. L’état qui –d’après la même étude- a déboursé 600 millions d’euros pour la rénovation urbaine de la zone étudiée : Clichy-sous-bois ! 

 Les auteurs de l’étude mettent en rapport le chômage de ces jeunes et l’intensification de l’identité musulmane dans ces quartiers. Ces enfants en viennent à rejeter radicalement « la France et les valeurs qui lui sont prêtées ». Vieille équation toujours à la mode : chômage = délinquance = rejet des lois de la république. Formule pratique cultivée à outrance par ceux pour qui personne n’est responsable, sauf le système, la société, le pouvoir. On pique votre portefeuille, c’est la faute de la société. Il n’y a plus de délinquants, il n’y a que des jeunes en mal d’être. Quelle éducation, mes amis !

  Les enfants des gens qui parlent ainsi ne connaissent pas ces problèmes. Dans leurs beaux quartiers, ils fréquentent les écoles bien, privées ou publiques, ils ont un papa et une maman qui leur paieront de longues études et un studio à proximité, loin du bruit et de la fureur. 

  Moi, l’école ce dont à laquelle vous parlez, elle ne m’interpelle pas, Père m’a inscrit en bas de chez moi boulevard Exelmans à Sainte Mère de tous les Saints. Pour le soutien en grec et en latin, cela se passe en notre demeure balnéaire de Deauville le samedi après-midi. Je vous entends parler de cancres et délinquants, ma parole vos enfants fréquentent l’école du diable ! Allons, mes amis, ces enfants après tout sont nos frères, ne sombrez pas dans l’intolérance, et ces parents dont vous parlez, qui démissionnent, pensez qu’eux-mêmes n’ont pas vécu l’enfance qu’ils auraient méritée, pardonnez-leur ce laisser aller, ils ne savent pas ce qu’ils font. Bon, je vous quitte, j’aperçois devant la grille du parc mon maître d’équitation qui s’impatiente. A bientôt !  

 

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01/10/2011

Sainte Diversité culturelle: un dogme pour pétochards

 

 Il fallait fermer les yeux sur les crimes du communisme, sinon vous étiez ennemi du peuple et menaciez l’union de la gauche. Aujourd’hui, au nom de la sainte diversité culturelle, et parce que plusieurs millions de musulmans vivent dans notre pays, il faut feindre d’ignorer les crimes de l’islam, au risque d’être accusé de racisme. Il faut se taire. Se taire sur le contenu belliqueux du Coran et les récitants qui l’appliquent à la lettre. Se taire sur la pérennité des liens idéologiques et politiques entre le nazisme et la mouvance islamiste (1). Se taire sur les déclarations guerrières de la charte du Hamas (2) et celles antisémites des dignitaires du Hezbollah (3). Se taire sur le négationnisme professé dans certaines universités, et pas seulement au proche-orient. Se taire sur les programmes scolaires dans les écoles palestiniennes et l’incitation à la violence (4). Se taire sur la censure du Journal d’Anne Frank au Liban (5).  Se taire sur la persécution des chrétiens d’orient. Se taire sur les massacres et les viols commis par les bandes islamiques en Afrique de l’est.  Se taire sur la condition de la femme dans les pays musulmans. Se taire sur les violences faites aux femmes, sur la polygamie, sur les mariages forcés. Se taire sur les violences exercées contre les homosexuels. Se taire sur la séparation des hommes et des femmes dans les lieux publics, sur les dispenses de cours d’éducation physique pour les filles.  Se taire sur les violations de l’espace public, le non-respect des lois républicaines. Se taire sur les pressions exercées à l’école afin d’éviter les « sujets qui fâchent », sur la distribution gratuite dans les établissements scolaires de manuels mettant en cause la théorie évolutionniste en histoire naturelle et en histoire de l’homme. Se taire sur l’espace important accordé dans les médias à une idéologie d’attardés. Se taire sur la prolifération des libéralités, des compromissions et des largesses qui, au nom de la tolérance, menacent la laïcité et la démocratie.  

 Il faut donc se taire ? Faire le gros dos ? Continuer de regarder ces monstruosités comme un apport exotique à une culture occidentale vieillissante ? Et nos humoristes, où sont-ils donc passés ? Nos philosophes ? Nos artistes ? Nos chanteurs ?(6) Nos cinéastes ? Nos dessinateurs ? Nos photographes ?  Ah ! J’oubliais… nos libres penseurs ?  

 Et nos femmes, nos hommes politiques ? Tous bien au chaud dans le ventre mou de la république, ils préparent leur avenir, polissent leur carrière.

 Ce qui leur manque ? Un programme ? Non. Ils l’ont, ils ont tous le même. Ces je sais tout qui bredouillent dans le poste qu’il faut tolérer l’intolérable ont appris beaucoup de choses dans leurs grandes écoles, sauf l’honnêteté intellectuelle et le courage.  

§ 

 

Les notes qui suivent sont extraites de la « Revue d’histoire de la Shoah » n°180 : Antisémitisme et négationnisme dans le monde arabo-musulman : la dérive, janvier-juin 2004 : 

(1) extrait du discours du grand Mufti de Jérusalem, 1° mars 1944 sur Radio Berlin (in Moshe Pearlman.- Mufti of Jerusalem, Londres, V.Gollancz, 1947, p.49): 

« Tuez les juifs partout où vous les trouverez. Cela plaît à Dieu, à l’histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. Dieu est avec vous.(…) Les Allemands n’ont jamais causé de tort à aucun Musulman, et ils combattent à nouveau contre notre ennemi commun (…) Mais surtout, ils ont définitivement résolu le problème juif. Ces liens, notamment ce dernier point (la solution finale, NDLR)font que notre amitié avec l’Allemagne n’a rien de provisoire ou de conditionnel, mais est permanente et durable, fondée sur un intérêt commun. » 

extrait du quotidien gouvernemental égyptien Al-Akhbar du 27 mai 2001 : 

« (…) Mais tous les crimes et délits commis par Hitler ont été oubliés par le monde, à l’exception d’un seul crime qui a été amplifié et gonflé hors de proportion, du fait de l’acharnement du sionisme mondial à continuer d’alimenter le feu. La raison en est le besoin irrépressible des fils de Jacob d’extorquer et de miner les ressources de l’Allemagne.(…) » 

(cité par  l’Institut de recherche médiatique du Moyen-orient sous le titre : « The Egyptian Government Paper Al-Akhbar Once again defends Hitler ») revue de la Shoah pp. 220 et suiv.. 

 On remarquera l’habileté du propos. En dissociant le génocide des autres crimes et délits commis par Hitler, on appelle du pied ceux qui en occident, à gauche et à droite (mais surtout à l’extrême gauche) en bons démocrates qu’ils sont condamnent le nazisme, sans pour autant mettre toute la lumière sur le génocide. Ah ! toutes ces commémorations, il faudra bien qu’un jour on tourne la page. On entend cela dans des milieux très bien, instruits, cultivés. 

(2) Article 32 de la Charte palestinienne adoptée par le Hamas en 1988 : 

« Car les intrigues des sionistes sont sans fin et, après la Palestine, ils convoitent de s’étendre du Nil à l’Euphrate. Ce n’est que lorsqu’ils auront entièrement absorbé la région sur laquelle ils auront mis la main qu’ils envisageront une nouvelle expansion, etc. Leur plan est exposé dans les Protocoles des sages de Sionet leur actuelle (conduite) est la meilleure preuve de ce qui vient d’être exposé. » 

Oui, ce faux antisémite fabriqué au début du XX° siècle à l’initiative de l’Okhrana, la police secrète russe, est encore une référence au Proche-Orient.  

(3) Déclaration du cheikh Hussein Fadlallah, principal dignitaire religieux du Hezbollah (in Middle East Insight, mars-avril 1990, page 10 ; cité dans Revue d’histoire de la Shoah n°180, janvier-juin 2004) : 

« Les Juifs veulent être une superpuissance mondiale. Ce milieu raciste des Juifs veut se venger contre le monde entier de leur histoire de persécution et d’humiliation. Dans ce contexte, les Juifs agissent dans l’idée que leurs intérêts priment sur les intérêts du monde entier. »  

(4) un nouveau manuel scolaire à destination des classes de première (17 ans) et autorisé par l’Autorité palestinienne (in Christian Delacampagne, Islam et Occident, les raisons d’un conflit, p 208):

 « L’Islam est la religion d’Allah pour tous les êtres humains. Elle doit être proclamée et elle doit inviter (les gens) à l’adopter de manière avisée au moyen de sermons adaptés et de débats amicaux. Ces méthodes sont toutefois susceptibles de se heurter à une certaine résistance et les prédicateurs peuvent se voir empêchés d’accomplir leur devoir (…). Alors, le djihad et le recours à la force physique contre les ennemis deviennent inévitables (…). » (éditorial p.13) 

(5) En 2009, un manuel scolaire qui produisait des extraits du Journal d’Anne Frank a été retiré d’une école suite aux pressions exercées par le Hezbollah. Dans un reportage diffusé par la télévision Al-Manar les libanais ont pu entendre que :

« ce qui est plus dangereux encore est la manière dramatique et théâtrale avec laquelle le journal est relaté, il est chargé d’émotion ». 

Et le commentateur posait cette question :  

combien de temps encore le Liban « restera une arène ouverte pour l’invasion sioniste de l’éducation ? » 

(sources : ActuaLitté.com ; European Jewish Press; Coordination Intercommunautaire Contre l’Antisémitisme et la Diffamation; Le Monde; Le Point; 06 novembre 2009; 

(6) Merci à toi Pierre Perret, tu es bien seul.

22/09/2011

Prendre encore plus à ceux qui n'ont rien

 

  Moins il y a de solutions pour résoudre la montagne des problèmes qui se posent à l’humanité, plus il y a de gros malins pour proposer des solutions. « Il n’y a qu’à… » : voilà le programme politique de toutes les oppositions du monde. Par exemple, il n’y a qu’à prendre l’argent où il se trouve. Une solution plébiscitée par la quasi-unanimité des pauvres, ce qui est normal, mais aussi par les riches… quand ils sont dans l’opposition. Parvenus au pouvoir, ils oublient tout.  

 Les pauvres, eux, n’oublieraient pas. Mais ils ne sont jamais au pouvoir. L’accès au pouvoir est conditionné par l’appartenance à un réseau, un parti, une association de bonnes œuvres, il est conseillé d’avoir suivi de longues études dans une grande école. Il faut être capable de tenir de longs discours pour ne rien dire, chose impossible pour un pauvre qui est plongé dans le nécessaire et qui exprime clairement et distinctement des faits réels. Jamais on n’entendra une ouvrière licenciée après vingt ans d’entreprise étaler en long et en large au journaliste, que « la conjoncture internationale et l’équilibre budgétaire rendent inéluctables certains sacrifices y compris malheureusement et je le déplore quelques compressions d’effectif dans l’industrie.» 

 Pour le riche, l’idéal du pauvre, c’est Job. Combien ce poème biblique a pu faire de mal dans les chaumières ! Jobard, facile à duper, fichu à la porte, laissant une famille sans autre ressource que la charité publique, prosterné, l’infortuné dirait aujourd’hui: « Le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris ; que le nom du Seigneur soit béni ! » (Job 1,21) ?  Mais non, au vingt-et-unième siècle, l’infortuné ne dit rien de tout cela. Dieu est introuvable, et contrairement au héros biblique, le travailleur sans emploi ne retrouve jamais la prospérité, car à cinquante ans, aucune entreprise ne lui ouvre ses portes. 

 Et moins il y a de solutions, plus on vous en propose de radicales. C’est le danger qui guette les démocraties plongées dans la crise. Les démarcheurs en tout genre vont frapper à nos portes. Autrement plus dangereux que les Témoins de Jéhovah et les Scouts de France, les vendeurs de systèmes, les pros de la doctrine, les installateurs de clôtures, les marchands de canon, les fous de dieux, les messagers de puissances qui n’existent que dans les cauchemars sont là. Ces malfaisants n’existent et ne menacent que parce que la démocratie les tolère. Ils la montrent du doigt. Elle est coupable de tout. Ils lui collent des mots bien à eux, des mots qui font peur : capitalisme au bord de l’implosion, société occidentale dégénérée, impérialisme yankee, lobby juif international, franc-maçonnerie, des mots enrobés de mystère et qui font peur. Et les bons démocrates que nous sommes les laissons dire, car si les déclarations des droits humains interdisent le crime, elles ne donnent pas les moyens de faire taire ceux qui le préparent. 

 Aujourd’hui, sont réduits au silence ceux qui subissent la crise. Plus rien ne compte que les remboursements de dettes, le sauvetage de pays en perdition, la crise boursière. Ne parlez surtout pas de vos problèmes, ils ne sont rien par rapport aux dangers qui menacent la planète. Personne n’ose le dire, mais les grands de ce monde le savent, eux qui s’accordent des emplois fictifs et des indemnités à tire-larigot : il faut prendre encore plus à ceux qui n’ont rien pour que la machine redémarre. On fera appel pour cela aux cordes sensibles, on prendra les chômeurs par les sentiments : sagesse, raison, solidarité nationale, patriotisme. Finalement ces donneurs de leçons qui nous gouvernent accomplissent le vœu des Anciens : ils sont devenus philosophes. N’est-ce pas Epictète qui disait : 

 « N’essaie pas que ce qui arrive arrive comme tu veux, mais veux ce qui arrive comme il arrive, et tu couleras des jours heureux. » ?

 C’est au-dessus de nos forces. 

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