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19/11/2011

Zenit, appareil reflex 24x36 économique

 

 

Zenit B.jpg

 

 Certes il a servi, mais ce fut un beau cadeau de la part d’un élève de l’école de photo. La gravure de son nom : « ZENIT B » sur la façade du prisme a disparu, et dans les angles, suite aux manipulations, le métal réapparaît : du laiton massif. Zenit c’était du lourd, du costaud. Moins peut-être pour la mécanique, surtout celle de l’obturateur un peu fragile. D’ailleurs sur le mien, j’ai beau tourner le barillet des vitesses, au moment décisif ça tourne toujours autour du 100°… Il suffit de le savoir, pour l’exposition, je ne m’occupe plus que du diaphragme, une sorte de semi automatisme à la sauce soviétique.

 Miroir à retour éclair de dimension réduite, d’où une visée peu lumineuse et arrondie dans les angles façon écran de télé des années cinquante. 

 Monture 42mm à vis, objectif Industar de 50mm ouvert à 3,5, excellent piqué.

 Retardateur, pose B, vitesses d’obturation (en sortie d’usine) de 1/30° au 1/500°.

 Pour la mesure de l’éclairement, il faut faire confiance à l’instinct de l’opérateur, avec cet avantage que cela dispense d’utiliser  des batteries chères et surtout dangereuses pour l’environnement. Donc, pour la prise de vues... 

- plein soleil sur la plage ou la neige : 1/250° à f :16

- pleine campagne à midi par beau temps : 1/125° à f :11

- un nuage passe : on ouvre d’un cran (f :8)

- le ciel s’assombrit, il tombe quelques grosses gouttes : 1/60° à f :5,6

- le tonnerre gronde, l’orage se déchaîne : on range l’appareil dans son étui (en cuir) et on rentre

- à la maison sans flash (une horreur le flash), mais sous un bon éclairage ou près d’une fenêtre et pour le portrait d’enfants sages qui ne bougent pas (j’en entends qui ricanent) : 1/30° à grande ouverture ! 

La lentille frontale de l’Industar n’étant pas protégée, la mise en place d’un pare-soleil est indispensable. 

Bon. Maintenant tenez-vous bien : cet appareil, boîtier + objectif + sac tout-prêt coûtait dans les années 70 le même prix que le pare-soleil d’un objectif de chez Leitz. Allez faire des photos avec un cylindre en caoutchouc…  

 

Voici trois photographies du Château de Chenonceaux prises en avril 2004 (le rendu sur l’écran est désastreux, car je ne peux pas faire autrement que scanner les tirages…) au 100°de seconde (environ, voir plus haut) et à f :11. Film FP4 Ilford, 100 iso, Perceptol 1+3, 21mn. Tirages sur Ilfospeed multigrade 18x24.

 

Château de Chenonceaux 1.jpg

Château de Chenonceaux 2.jpg

Château de Chenonceaux 3.jpg

 

 

 

18/11/2011

Un candidat à l'élection présidentielle déclare:

 

« Je ne souhaite pas une baisse de la notation de la France… »

 

 Admirable. Enfin un homme politique responsable. Bien que fermement ancré dans l’opposition et concurrent déclaré de l’homme en place, il souhaite le succès de la France, succès que l’adversaire ne manquera pas de mettre à son propre compte. Etonnant.

On pouvait supposer que l’opposition souhaiterait un approfondissement de la crise mettant en lumière l’incapacité du président en place à la surmonter. Contre toute attente, nous avons affaire à un homme qui a le sens des responsabilités. Une carrure d’homme d’état si la crise s’approfondit. Dans le cas contraire, le président sortant restera en place au sommet d’une France dynamique, travailleuse, prospère, préparant pour ses enfants un avenir radieux d’amour et de paix. 

Mais si la note baisse ? Il faudra passer l’oral. Et là, on peut faire confiance à monsieur Hollande.

 

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08:48 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démagogie

14/11/2011

Libération de trois français au Yémen

 

 

Trois personnes qui avaient été prises en otage au Yémen ont été libérées. Membres d’une ONG qui intervenait dans le cadre du développement agricole, elles avaient été enlevées le 28 mai par une branche yéménite d’Al-Qaïda. 

A condition de ne pas oublier Denis Allex, Thierry Dol, Marc Ferret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, cinq ressortissants français encore en détention en Somalie (Denis Allex) et au Sahel, comment ne pas nous réjouir de cette nouvelle, quelques semaines après la libération de Gilad Shalit ? 

  Comment aussi ne pas être choqué par ces commentaires selon lesquels des sommes énormes (dont on ne sait pas le montant, ni même si elles existent) auraient été versées aux terroristes en échange de ces libérations ? Et alors ?

 On nous dit : ces sommes « énormes » auraient pu profiter à la France qui en a bien besoin… Ces contradicteurs tiendraient-ils le même langage si les personnes kidnappées avaient fait partie de leur propre famille ?

 Question sacrifice, si des sommes énormes ont été versées, c’est peu comparé à ce que les israéliens ont dû céder pour la libération de Gilad Shalit. A mon sens, c’est tout à leur honneur, car la vie d’un homme n’a pas de prix.

 Plus insidieux: le président français intervient pour libérer des otages chaque fois qu’une élection est en vue. Tiens donc, celui que ces éternels contestataires ne cessent de qualifier de guignol aurait un pouvoir tel à l’échelle du monde qu’il serait entendu par les pires des terroristes ? 

 Par contre, peu de commentaires sur les coupables, les vrais, ceux qui sèment la terreur pour imposer leur vision du monde.  

 Félicitons-nous du retour de nos compatriotes, et espérons que les démarches aboutiront pour la libération de Denis Allex, Thierry Dol, Marc Ferret, Daniel Larribe et Pierre Legrand. 

 

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10:57 Publié dans portraits | Lien permanent | Commentaires (0)