12/01/2023
Vivre ensemble avec l’islamisme?
L'islamisme avance non pas grâce à la profondeur de sa pensée, mais grâce à l'idéologie du “multiculturalisme” développée par les gouvernements européens, dont celui de la France. S'il y a un combat à mener, c'est d'abord dans nos propres rangs. Je parle des "rangs" français!
L'islamisme est plus qu'une religion, c'est une idéologie totalitaire, une façon de penser, de prier et de vivre. Elle est incompatible avec l'universalisme des Lumières que nos penseurs (occidentaux) Spinoza, Kant, Montesquieu, Locke et Voltaire nous ont légués. Dire que la tradition islamique est à l'inverse de ces principes est une évidence. Mais on ne pourra pas s'en sortir en répétant des évidences. S'il y a plusieurs centaines de milliers de musulmans qui entrent en Europe chaque année, ce n'est pas la faute des musulmans. Qui a le pouvoir à Paris, Berlin ou Bruxelles ? Qui est responsable de l'avenir de nos démocraties, de nos enfants et... de nos femmes, de nos filles, de nos petites filles? Nos gouvernants certes, mais aussi ceux qui les élisent.
Combien de français manifestent ces jours-ci pour soutenir le combat courageux des femmes iraniennes? Combien de français sont allés manifester pour que l'assassin de Sarah Halimi comparaisse ? Combien de journalistes, de politiciens ont été outrés par cette justification du meurtre par "une bouffée délirante"? Faut-il parler de la couardise de tous ceux, ici en France qui se taisent, quand aux femmes afghanes tout est interdit, à commencer par l'instruction? Et ces réseaux sociaux qui arboraient hier sur le dos d'un jeune homme cet hommage à Mohammed Merah, tueur de militaires français et d'enfants juifs, sont-ils tenus exclusivement par l'ennemi islamiste?
L'islam est une idée, non une pensée. Elle pourrait être facilement condamnée si les professeurs, les parents, bref les citoyens ayant une responsabilité osaient dire ce qu'ils pensent et faire ce qu'ils disent. Mais l'idéologie de gauche balaie chaque jour un peu plus ce qui nous reste des Lumières. Quand cesserez-vous, gens de la gauche, de cataloguer “d’extrême droite” et d’accuser de racisme les personnes qui font encore confiance à la Raison, qui croient encore aux valeurs universelles de démocratie, de liberté , de laïcité?
Sous la feuille de vigne du "Vivre ensemble" les gens qui dirigent la France (et l'Europe) ont depuis longtemps baissé la garde, accompagnés par une majorité silencieuse. Voilà les responsables.
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18:50 Publié dans Totalitarisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : islamisme, multiculturalisme
30/12/2022
Homo connectus
C’est Argus, il a des yeux partout, tous ses circuits sont toujours en alerte, et opérationnels. Vous n’avez pas dit un mot, il sait qui vous êtes, votre âge, celui d’avant l’invention des puces. Il parle doucement, prend un air désolé, avec une pincée de condescendance. L’usure du temps. Votre appareil en est victime, et encore vous avez eu bien de la chance pendant ces trois longs mois. Bien d’autres rendent l’âme dans leur première enfance. Il vous montre celui-ci, il vous montre celui-là qui ne valent pas un pet de lapin, Homo Connectus a du vocabulaire, des clients lui apprennent les finesses de la langue. Résultat, vous devrez à nouveau dépenser une fortune dans une télé, un ordinateur, un appareil numérique pour les photos, un i-quelque chose, fortune qui fera le bonheur de notre homme, et qui explique le côté caverne d’Ali Baba de son espace vital.
Déploiement incroyable de richesses sur les murs. Montagne de technologie provenant des recherches menées dans les laboratoires les plus performants du monde. Produits de la recherche spatiale, de la nanotechnologie, de la physique nucléaire. Si un extra-terrestre entrait dans la boutique, il aurait sous les yeux ce que l’homme, au bout d’un cycle de dix millions d’années, au prix de mille efforts, de travail, d’espionnage aussi et de guerres, il aurait sous les yeux ce que l’homme a su réaliser pour tenter d’établir les communications, et pour devenir esclave de ses propres inventions. Je me dis que tous ces instruments, s’ils rendent parfois la vie plus facile et amusante, ne changent rien à la mentalité de ceux qui les manipulent.
J’entends des mots. C’est à l’accueil du magasin. Connectus converse avec son employée, désignant du menton deux personnes qui viennent d’entrer.
Homme du vingt et unième siècle, champion de la modernité, dépositaire d’un savoir sans limite dans tous les domaines de la communication, par fil, sans fil ou par satellite, notre homme toise en ricanant deux hommes qui flânent dans le magasin. Ils se tiennent par la main.
à lire dans “Là-bas, tout près” recueil de nouvelles publié aux éditions Vérone.
09:57 Publié dans Autour d'un mot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informatique, modernité, humanité
13/12/2022
Mission spatiale extra-véhiculaire
A 450km de la terre, Andy doit remettre en place un panneau solaire qui a été percuté par un fragment de satellite.
Ouverture de la trappe qui sépare le laboratoire du sas. Andy passe. Un petit signe de la main à son jeune collègue, Helen referme. Les opérations mille fois répétées se font mécaniquement. Dépressurisation du sas. Andy ouvre l’écoutille externe. Il sort prudemment en prenant soin de vérifier la fixation de la sangle qui doit le relier au module. Il pose la main à hauteur de poitrine, c’est bien là que sont ses outils, dans une poche externe de la combinaison.
Le jeune homme flotte dans l’espace. Il dispose d’une liberté limitée à une dizaine de mètres, la longueur du cordon qui le relie à la plate-forme, ce monde artificiel fabriqué par les hommes. Il est extrêmement préoccupé par la tâche qui l’attend. Malgré cela, il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’oeil sur Terre. Le monde réel, celui d’où il vient, enveloppé d’une atmosphère toute bleue, est sous lui, à des centaines de kilomètres.
Il ne voit pas encore le panneau, mais il sait dans quelle direction aller. Il se dirige en s’aidant des mains courantes le long du vaisseau. Quand il le jugera nécessaire, il pourra fixer la sangle un peu plus loin, ce sera sans doute nécessaire car elle est déjà tendue et le panneau à repositionner n’est toujours pas en vue. Comme il parcourt des yeux les surfaces compliquées des différentes parties de la station, il remarque un détail coloré, d’une nuance inconnue, du moins à cet endroit. S’approchant un peu, il distingue un objet assez grand, comme un scaphandre. Mais c’est une combinaison spatiale. Quelqu’un est là. Qui plane dans le vide. (...)
à lire dans “Là-bas, tout près”, recueil de nouvelles publié aux éditions Vérone, en vente en FNAC, Cultura, Le furet du nord...
17:20 Publié dans annonces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plate-forme spatiale internationale, panneau solaire