18/05/2009
sans commentaire
Lu au Saint-Mungo Museum, musée de la vie et des arts religieux à Glasgow:
“ If somebody fights and kills the enemies of Islam or if he is also killed in the war, he will go to heaven. God is not going to ask him about his sins or anything.”
Mrs B... (muslim)
...et en plus, les houris, ces beautés célestes, seront à lui ! (NDLR)
20:12 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jihad, suicide, paradis, houris
15/05/2009
Interdit d'interdire ?
Cette maxime a plus de quarante ans : « Il est interdit d’interdire », formule ramassée, facile à dire, à écrire, à reproduire. En réalité ce slogan, de libérateur n’en a que l’allure, car en imprégnant les esprits, il a causé des dégâts dans les familles, les écoles, les banlieues, bref partout où la société a besoin de règles, de repères. A une certaine époque il était de bon ton de souhaiter que des criminels en fuite ne soient pas rattrapés par la police. Aujourd’hui encore, on accuse la police d’être elle-même par son attitude –son existence ?- responsable des violences, au moins d’en être à l’origine. Ce qui sous-entend que si la police n’était pas là…
En réalité, à travers la police, c’est la société qui est visée. La société fondée sur la recherche du profit, l’argent, la spéculation, l’exploitation de l’homme par l’homme, les inégalités. Le discours est simple, clair, précis : si on pique ton portefeuille ou si une étudiante se fait agresser dans le train, ne cherchez pas, c’est la faute de la société. Celui qui s’est emparé de ton bien était dans le besoin, l’agresseur de la jeune fille avait lui-même été violenté par son père. Supprimez la misère et vous verrez : c’en sera fini de la délinquance, du crime et même du terrorisme.
On imagine le désastre que cette idée peut engendrer dans la société humaine. Si c’est la faute des autres, ce n’est la faute de personne. Je pense avec nostalgie à nos maîtres d’autrefois qui s’efforçaient de cultiver en nous le sens des responsabilités. Y en a-t-il encore ? On me dit que oui. Je veux bien le croire, mais ils ne sont pas majoritaires. On nous apprenait que chacun était responsable de ses actes. En classe terminale, les préceptes du philosophe Kant qui affirmait que la maxime de mon action devait pouvoir être érigée en règle universelle, ne provoquaient pas les ricanements. Dans le métro, des gens se font agresser par une bande de voyous, et le commentateur de la radio a cette expression : « des jeunes un peu turbulents ». Alors vous pensez, Kant, on en est loin.
S’il est interdit d’interdire, c’est le plus fort qui gagne. Ou le plus roué, le plus rusé. Il n’y a derrière mes propos rien de « sécuritaire » au sens péjoratif appuyé de l’angélisme ambiant. Je veux dire que l’absence d’interdictions, règles et sanctions, annonce la fin de la démocratie. Les trois mots qui sont inscrits sur les frontons de nos mairies indiquent d’abord que nous sommes libres. Etre libres de nos actes signifie que nous devons en répondre. C’est le plus beau cadeau que nos ancêtres révolutionnaires nous ont transmis : nous ne sommes plus des sujets, nous sommes libres et responsables. De là l’égalité. Oh certes, devant la loi seulement, c’est déjà beaucoup. Du haut en bas de l’échelle la loi républicaine nous place tous sur un pied d’égalité : chacun doit répondre de ses actes, le milliardaire frauduleux, l’agresseur du métro. La démocratie donne à ces personnes le droit de se défendre.
Et curieusement, dans cette société de plus en plus permissive, où toute règle nouvelle est perçue comme une atteinte à la liberté de chacun et soulève protestations et manifestations de rue, voilà qu’on se propose d’interdire la présentation des listes « antisionistes » de Dieudonné aux élections européennes.
Je remarque d’abord qu’on n’a jamais autant parlé de ces listes que depuis le jour où cette interdiction a été suggérée. Cette proposition n’a pas été suffisamment réfléchie. L’antisémitisme déclaré du personnage rencontre un écho dans le pays. Le contraire est encore plus vrai : s’il est devenu ce que l’on sait, c’est qu’il y a aujourd’hui un antisémitisme galopant qui voit se rencontrer (ce n’est pas la première fois, mais ouvertement aujourd’hui) les négationnistes de différents milieux, allant de l’extrême droite à une partie de l’extrême gauche sans oublier les fondamentalistes chrétiens et islamistes. Il n’est que de consulter les tribunes de discussion et les blogs sur internet pour se rendre compte de l’ampleur de l’offensive. Dieudonné surfe sur la vague. Alors, l’interdire ?
Le même problème se pose vis-à-vis de l’extrême droite dont un leader avait déclaré –entre autres- que le génocide était un détail dans l’histoire. Faut-il pour autant interdire les listes de l’extrême droite ?
Et si une liste se présentait faisant ouvertement l’apologie du nazisme, faudrait-il l’interdire ? Alors là, je sais que la plupart des gens répondront : oui. Mais alors, à partir de quel degré d’horreur devra-t-on juger un propos, un projet, un programme inacceptable ? Où commence l’insupportable ?
Je ne sais pas répondre à cette question. Les propos provocateurs et les coups d’éclat médiatiques de ces gens-là sont ahurissants et révoltants. Ils sont dangereux, n’oublions pas que les idées qu’ils avancent ont été à l’origine de la souffrance et de la mort de millions d’innocents au siècle dernier. Entre eux et la démocratie, le combat est inégal. Ils peuvent tout se permettre, à la radio, dans la presse, sur internet. Plutôt que de les interdire, nous devons cesser de nous taire et de faire le gros dos.
§
20:50 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté, démocratie, dieudonné
11/05/2009
Silences
Pardonnez-moi cette longue citation d’un texte de la LICRA publié le 28 juillet 2008. Il s’agit d’une pétition (dont je ne copie qu’un extrait) alertant l’opinion suite aux dérives inquiétantes de l’ONU, et surtout de son Conseil des Droits de l’Homme :
…« Par sa mécanique interne, les coalitions et les alliances qui s’y constituent, les discours qui s’y tiennent, les textes qui s’y négocient et la terminologie utilisée anéantissent la liberté d’expression, légitiment l’oppression des femmes et stigmatisent systématiquement les démocraties occidentales. Le CDH est devenu une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses principes fondateurs. Ignorée des grands médias, jour après jour, session après session, résolution après résolution, une rhétorique politique est forgée pour légitimer les passages à l’acte et les violences de demain.
Une « triple alliance » composée de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) représentée jusqu’à ce jour par le Pakistan, du Mouvement des Non Alignés où Cuba, le Venezuela et l’Iran ont un rôle central, et de la Chine - avec la complaisance cynique de la Russie – œuvre ainsi à la mise en place d’une véritable révolution prétendument « multiculturelle ». Ainsi, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme Doudou Diène déclare d’ores et déjà qu’énoncer une critique contre le port de la Burqa constitue une agression raciste, que la laïcité est ancrée dans une culture esclavagiste et colonialiste et que la loi française contre le port des signes religieux à l’école participe du racisme antimusulman, renommé « islamophobie occidentale ».
La confusion des esprits est à son comble quand est dénoncée comme une attitude raciste toute critique de la religion. C’est une menace radicale contre la liberté de penser qui est en train d’être cautionnée par l’ONU. En assimilant au racisme toute critique des dérives de ceux qui parlent au nom de l’islam, parce que supposée relever d’attitudes néo-colonialistes, les porte-paroles de cette nouvelle alliance serrent un peu plus le garrot qu’ils ont passé au cou de leurs propres peuples et sapent les fondements d’une civilité très chèrement acquise en Europe depuis les guerres de religion. »…
Une rhétorique « forgée pour légitimer les passages à l’acte et les violences de demain » « ignorée des grands médias ».
Certes, calme plat en France sur la conférence de l’ONU sur les Droits de l’Homme, ou presque. Beaucoup de commentaires du genre « people » sur les postures et les discours du président iranien (c’est tout juste s’il ne fait pas rire), quand au reste, le plus important : que plus de la moitié des pays représentés capitulent devant une offensive idéologique islamiste sans précédent et surtout sans scrupules, assimilant la critique des religions à du racisme, s’en prenant à la laïcité, aux démocraties, à l’Occident, à l’état d’Israël, sur nos ondes, rien, ni de la part de nos journalistes, nos consultants, nos sociologues, nos politiques de droite et de gauche, rien.
Allons, messieurs, je crois qu’on s’est mal compris : Durban n’était pas une Conférence islamique. J’aurais admis votre silence, votre souci de ne faire aucune publicité pour des illuminés qui voudraient nous voir revenir aux âges farouches. Non, Durban était une Conférence de l’ONU, l’initiative en revenant à son Conseil des Droits de l’Homme ! Les propos qui s’y sont tenus, les résolutions qui en sont issues nous concernent tous : croyants, incroyants, occidentaux, orientaux, femmes et hommes. Alors pourquoi ce silence ?
J’ai dit le mot, ce mot qui me chatouille depuis longtemps, même quand je prends connaissance de déclarations courageuses de certains (peu nombreux) de nos concitoyens révoltés par la propagation de cette nouvelle forme de fascisme, religieuse celle-là, qui voile les filles et les femmes, qui infiltre les associations, qui étend son emprise sur le net (1), qui pratique son culte jusque dans la rue et qui en demande toujours plus, ne reconnaissant d’autres lois que celles imposées par le coran, méprisant cette démocratie qui pourtant accueille ses adeptes, oui, quand je prends connaissance des déclarations courageuses de certains, jamais je n’ai réponse à la question : pourquoi ce silence ?
Pourquoi les partis de gauche, si prompts à qualifier de « liberticide » tout projet de loi venant de droite, qui étaient il n’y a pas si longtemps encore les champions de la laïcité, qui prônent l’égalité des sexes et la plus grande liberté dans l’orientation sexuelle, pourquoi se taisent-ils ? Pire, pourquoi certains de leurs élus admettent-ils aussi facilement dans certaines métropoles, la nécessité de construire de nouvelles mosquées, en violant s’il le faut (mais discrètement par des moyens détournés, on est de gauche…) la loi de 1905 de séparation de l’église et de l’état ?
Pourquoi les organisations d’extrême gauche, qui prônent toutes les formes de libération, et même celle de l’humanité, qui rassemblent des athées, des agnostiques, des libres penseurs, une extrême gauche souvent issue du marxisme pour lequel la religion était « l’opium du peuple », pourquoi ces militants si radicaux adoptent-ils la politique de l’autruche quand il s’agit de l’islam ? Pourquoi manifestent-ils aux côtés des fanatiques religieux derrière le drapeau du Hamas et du Hezbollah ? Pourquoi se taisent-ils, eux les pourfendeurs de toutes les formes de racisme -qui pour eux est une maladie véhiculée par l’idéologie bourgeoise- lorsque des lycéens ou des étudiants juifs se font agresser sur le chemin de l’école ?
Pourquoi des associations réputées anti-racistes feignent-elles de confondre critique des religions et racisme anti-immigrés, alors qu’elles savent très bien que les religions n’ont rien à voir avec les races et à quel point les immigrés (une bonne partie d’entre eux) apprécient de vivre dans un pays laïque et démocratique, à commencer par les femmes ? Doit-on rappeler à ces bonnes consciences le sort qui est réservé aux démocrates, aux incroyants, aux adeptes d’une autre confession, aux filles et aux femmes dans les pays où cette religion fait la loi ? Pourquoi certaines de ces associations ont-elles franchi la ligne rouge, devenant –sous l’argument fallacieux d’anti-racisme- d’excellents propagandistes de l’islam ?
Pourquoi les défenseurs des droits de l’homme, et les associations d’anciens déportés ne condamnent-elles pas publiquement –autrement que par de simples communiqués, des entrefilets dans la presse et de courtes apparitions sur les ondes- les propos infamants des négationnistes de la Shoah ? Des négationnistes qui ont de plus en plus pignon sur rue et sur le net, ajoutant leur pierre à l’antisémitisme déclaré des fondamentalistes islamistes et aussi ne l’oublions pas d’une extrême droite amusée par les facéties d’un pauvre clown qui ridiculise sur scène six millions de victimes de l’holocauste.
Pourquoi la télévision si avide d’audience, donc de débats sur des sujets d’actualité brûlante n’invite-t-elle pas sur ses plateaux ces professeurs d’histoire, de philosophie, d’éducation physique confrontés chaque jour à des propos, des attitudes qui ne sont plus celles d’adolescents, mais de jeunes gens déjà sous la coupe d’une idéologie conquérante et qui s’annonce dévastatrice pour les consciences, pour la liberté et la démocratie ? Voici un témoignage qui a été diffusé récemment sur le site « Riposte laïque » :
« Les insultes à caractère raciste ou antisémite croissent et s’amplifient chaque jour davantage, nous sommes, nous enseignants, devenus coutumiers de la chose, des : « va manger ton halouf », « tu pues le français », « sale français, « tu écris en juif », « sale juif » et autres infâmes injures deviennent une manière d’afficher son islamité. Dans ce type d’établissement, être d’une confession autre que musulmane est en soi une abjection ; ces élèves-là, non musulmans j’entends, sont tout au plus tolérés, mais ils doivent faire profil bas, il n’est pas question de tenir tête aux Fofana bis. »
Pourquoi les syndicats de ces enseignants font-ils la sourde oreille, voyant là des incidents dont le pouvoir est seul responsable, la « turbulence » de ces jeunes étant liée essentiellement au problème des banlieues : chômage, misère, désespoir, islam. L’équation est simple, qui a l’avantage de faire de l’islam une fatalité, donc de le dédouaner, et même de le justifier en prenant mille détours, dont celui-ci : il y aurait un islam doux, supportable avec lequel nous pourrons vivre en bonne entente, mais si, regardez ces foulards aux couleurs aguichantes avec lesquels de jolies filles très libérées se couvrent la tête… Une équation qui a aussi cet avantage: elle montre du doigt l’ennemi de classe: la droite, le gouvernement, le grand capital, la bourse, et pourquoi pas l’impérialisme américain. Attendons encore un peu, les prochaines élections vont tout régler. Amen.
Et la droite dans tout ça ? Visiblement ses chevaliers ont la frousse. On les entend psalmodier avec la plus grande fermeté les principes qui fondent la laïcité, la démocratie, la République. C’est un peu ce qui m’inquiète, ces discours sont trop appuyés pour être suivis d’effets. Derniers mots avant capitulation. Ses élus font construire des mosquées à tour de bras. Créé par le président, le Conseil Français du Culte Musulman est un cheval de Troie. Les Frères occupent le terrain. On discute, on parlemente, on évite l’affrontement. Ce qui nous ramène à la vieille question : doit-on parler avec des ennemis de la démocratie, avec des individus qui, quand ils sont au pouvoir imposent par la violence leur conception du monde ? La droite répond : oui. Pourquoi ? Pour favoriser la signature de contrats avec les riches états théocratiques ? Il faut espérer que non, car nos libertés valent plus cher que ça. D’ailleurs elles n’ont pas de prix, nos libertés.
Et l’église catholique, si influente à droite, a-t-elle intérêt à ce que la laïcité soit énergiquement défendue ? L’occasion est belle pour l’église, en se faisant œcuménique comme jamais, de prêcher la tolérance vis-à-vis d’une religion concurrente, car après tout, le terrain gagné par l’autre sur l’ennemi commun pourra justifier un nouvel équilibrage et une remise en question de la loi de séparation de l’église et de l’état.
Ce silence des médias, du monde politique et syndical est très inquiétant. Pourquoi ne parlent-ils pas ? Pourquoi ne peut-on aborder ce sujet sans qu’aussitôt on nous fasse taire, sous des prétextes divers : anti-racisme, diversité culturelle, mixité sociale, tolérance, ne pas mettre de l’huile sur le feu, ne pas nous tromper d’adversaire, il y a plus important, la crise sociale, l’effondrement de la bourse, la misère dans le monde, la drogue, le sida, la grippe mexicaine, les impôts, etc.
Où sont-ils nos philosophes, nos libres penseurs, nos humanistes ? Je ne parle pas de ceux qui sont devenus consultants des radios et télévision aux ordres, dont les lisses paroles ont pour fonction de nous dire que tout va bien se passer, que tout le monde est gentil, que c’est dans l’ordre des choses. Je ne parle pas de ceux qui pensent librement parfois, quand ils sont assurés d’avoir le soutien de l’opinion.
Mais les autres, ceux du pays de Montesquieu, de Voltaire et de Diderot, ceux-là savent. Ils ont vu le danger. Où sont-ils ? Rongent-ils leur frein dans leur coin en silence ? Jusqu’à quand ?
Pourquoi tant de réserve ?
§
(1) Google France, pour islam 5 330 000 réponses ; christianisme 997 000 ; bouddhisme 917 000 ; judaïsme 714 000 ; catholicisme 366 000 ; protestantisme 243 000 ; islamisme 235 000 ;
Et encore, je distingue islam et islamisme… consultez les sites « islam », vous verrez que beaucoup d’entre eux sont tout sauf œcuméniques.
Conclusion : sur le principal moteur de recherche et pour la France, les sites islamiques sont une fois et demie plus nombreux que les sites relatifs à toutes les autres religions.
12:23 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, médias, propagande