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04/09/2009

VI- Lettre de Tchang

 

 

 

Cher ami

 

 

 Je rassemble tous les documents laissés par mon père concernant les données chronologiques établies par ses collègues de l’université de Huang Di.

 

 Tu seras étonné d’y voir des différences importantes avec l’histoire officielle enseignée par tes contemporains. Tu seras encore plus étonné d’apprendre que 100 000 ans après toi, dans la région du Centaure, nos autorités voient d’un mauvais œil une remise en cause de l’histoire officielle :

 

- refus de reconnaître la responsabilité de l’Empire dans la Grande Catastrophe qui a balayé toute vie sur Terre au XXXII° siècle (1) ;

 

- silence imposé sur le comment de la fuite (il faut dire « migration » !) afin de ne pas mentionner le rôle essentiel joué par les Gens du Voyage pour la survie de l’Humanité ;

 

- ce mensonge par omission concernant la communauté Rom conduit nos professeurs à ignorer l’existence d’une première catastrophe survenue 38 000 ans avant Confucius et dont peu d’humains échappèrent, parmi eux des Gens du Voyage ;

 

- silence aussi sur les conditions de l’installation des Terriens sur Astrée, j’y reviendrai, il y a des textes, des témoignages accablants ;

 

 C’est pourquoi j’écrivais plus haut : « je rassemble tous les documents ». Car la chronologie que je te communiquerai n’a pas, ici-bas, le droit de sortir des greniers. Elle n’a aucun rapport avec celle qui est récitée et chantée dans nos écoles !  Vois-tu, il y a toujours, 100 000 ans après ces révisionnistes, obscurantistes et créationnistes de tous poils dont tu as raison de te plaindre, des individus qui s’octroient le rôle de directeurs de conscience, qui nous disent et enseignent à nos enfants d’où ils viennent, qui ils sont, ce qu’il faut savoir, ce qu’il faut penser.

 

A bientôt donc,

 

Tchang

 

 

 

 

(1) 3200 ans après Confucius, 2650 après Jésus-Christ ;

26/08/2009

Nous avons des valeurs à défendre !

Donc, une femme enveloppée d’un voile, d’une tunique et d’un pantalon bouffant a été vue à la piscine d’ E…  (Seine et Marne).

 

  Provocante, elle est revenue le 27 juillet dans la même tenue. Les fonctionnaires de la piscine intercommunale lui ont rappelé que dans toutes les piscines le règlement interdit la baignade habillée.

 

 Or, comme le rappelait opportunément le maire de la commune, non seulement cet accoutrement est interdit pour des raisons d’hygiène, mais, et là je cite :

 

« Ce n'est pas un maillot de bain islamique, ce genre de maillot n'existe pas dans le Coran ».

 

 Que ce vêtement soit ou ne soit pas un maillot de bain islamique, il vaut mieux laisser l’appréciation aux spécialistes, faire les choses sérieusement, prendre la dame en photo, envoyer l’épreuve à un ayatollah iranien par exemple (ce sont les plus sûrs, les plus respectueux des textes) et attendre son jugement, mais et là j’insiste : dans un strict but informatif, car il est toujours intéressant d’être informé des moeurs et coutumes religieuses des différentes civilisations.

 

 Mais qu’un représentant de la république interdise la présence de cette dame dans une piscine sous prétexte que « ce genre de maillot n'existe pas dans le Coran » m’ébaubit. D’abord cette personne s’exprime mal, probablement sous le coup de l’émotion. Dans le Coran, il n’y a ni maillot de bain, ni voile, ni burka, ni fouet, ni guerre de conquête. Dans le Coran, comme dans tous les livres, il n’y a que des mots. Le magistrat a sans doute voulu dire : « l’obligation de porter ce genre de maillot n’est pas prescrite dans le Coran ». Et alors ? Si cette obligation était prescrite dans le Coran, le port de ce maillot serait-il pour autant autorisé ?

 

  J’entends d’ici les récriminations des démocrates de salon prêts à accepter sur leur propre sol –sous prétexte de respect de la diversité culturelle- toutes les horreurs infligées par des fous de dieu là-bas, au-delà des frontières du monde libre. Oui, du monde libre, et c’est bien ce qui gène les fous de là-bas qu’une partie du monde le soit encore, libre. On les voit menacer la France quand elle réaffirme sa laïcité à l’école et dans les services publics. Et il faudrait qu’on sépare les hommes et les femmes dans les piscines (c’est déjà le cas ici ou là), dans les cours d’éducation physique, dans les hôpitaux ? Qu’on accepte de croiser des êtres sans visage ? Qu’on enseigne dans nos écoles que l’homme est le produit d’une création divine ? Pourquoi après tout ne pas adapter nos lois à celles du Coran, les rendre acceptables au regard de la religion musulmane ?

 

  J’ai le sentiment qu’il y a dans notre pays des gens qui ont oublié les principes de la république. Démocrates ? Mais la démocratie ne consiste pas à accepter tout ce qui passe !

 

 Il y a des gens dans notre pays qui ne voient rien venir. Il faudrait qu’ils se réveillent. Il est encore temps. Nous avons des valeurs à défendre.

 

§

20/08/2009

Burka ici, fouet là-bas

 Une femme,  âgée d'une trentaine d'années, a été vue à la piscine d' E… vêtue du burkini, le bien connu maillot de bain islamique, burka de la baigneuse : voile, tunique, pantalon bouffant. 

  Provocante, elle est revenue le 27 juillet dans la même tenue. Les fonctionnaires de la piscine intercommunale lui ont rappelé que dans toutes les piscines le règlement interdit la baignade habillée.

 Or, comme le rappelait opportunément le maire de la commune, non seulement cet accoutrement est interdit pour des raisons d’hygiène, mais, et là je cite :

« Ce n'est pas un maillot de bain islamique, ce genre de maillot n'existe pas dans le Coran ».

 Les réactions républicaines n’ont pas tardé :

« C'est une véritable provocation lamentable et intolérable, il faut qu'on soit très ferme, qu'on arrête ce cinéma » déclare un député de droite.

« Il est temps de se réveiller et ne pas accepter cette situation. C'est peut-être une minorité mais le symbole pose problème. Il y a des gourous derrière qui défendent leur propre projet de société. » déclare un député de gauche.

« une provocation militante, politique » déclare un autre.

Enfin ,

Coupant court à la rumeur et à l’émotion populaires,

Conformément à la règle républicaine en vigueur interdisant aux femmes le port du pantalon en piscine,

Il est requis pour la contrevenante 40 coups de fouet sur la place publique d’E… en Seine et Marne.

Jugement sera rendu le 07 septembre.

 §

  

ERRATUM :

 

Mea culpa, l’honorable lecteur pardonnera une erreur de lecture regrettable qui laissait entendre qu’une femme –en France- avait été menacée d’un châtiment au fouet pour avoir porté un pantalon.

 

 Il s’agissait en fait d’une autre contrevenante à la loi, mais au Soudan, un pays dans lequel le port du pantalon est interdit aux femmes, en vertu de l’article 152 du code pénal qui prévoit une peine de 40 coups de fouet pour quiconque

 

"commet un acte indécent ou un acte qui viole la moralité publique ou porte des vêtements indécents".

Loubna Ahmed al-Hussein avait été arrêtée début juillet dans un restaurant de Khartoum, en même temps que 12 autres femmes, alors qu'elle portait un pantalon.

 Le procès de la jeune femme, doit s'ouvrir le 7 septembre.

 

 Quand à la Française, le 7 septembre pour elle sera un jour comme les autres, mais la sanction est quand même dure à avaler : elle est interdite de piscine jusqu’à nouvel ordre.

 

Des manifestations silencieuses sont en préparation.

 

Branle-bas de combat au MRAP.

 

§