30/03/2025
Le peuple n'était pas dans la rue, heureusement
A bas l’état, les flics et les fachos. Voilà ce qu’on pouvait entendre au cours des manifestations du 22 mars.
On dit souvent que les femmes et les hommes politiques qui sont au pouvoir sont coupés du peuple, qu’ils vivent dans un autre monde…Certes, on le voit bien lors des élections, abstentions record, vote pour des formations extrêmes... On le voit aussi dans la vie quotidienne, incapables de comprendre que si des millions de citoyens roulent au diesel, ce n’est pas parce qu’ils ne respectent pas l’environnement, mais parce qu’ils n’ont pas les moyens de faire autrement.
Mais alors là, les slogans brandis et criés le 22 mars dépassent par leurs absurdités tout ce qui peut sortir de la bouche des politiciens parisiens.
A bas l’état ? Allons camarades, plus d’état, plus d’allocations familiales et sociales ?
Plus de police ? Là vous avez raison, la bonté humaine, l’amour et la fraternité résoudront bientôt les problèmes.
Les fachos ? Avez-vous vu du fascisme aujourd’hui en France et en Europe ? Oui, ce 22 mars, dans certaines villes de France, il y en avait comme un parfum.
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19:03 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : extrême gauche
22/01/2025
Démocratie contre fanatisme, un combat inégal
Ceux qui sortiront des prisons israéliennes sont des terroristes. Celles et ceux qui ont été enfermés dans les tunnels depuis le 07 octobre ne seront jamais libérés. Quand ils pourront enfin inspirer l’air libre, ils continueront longtemps à vivre et revivre le cauchemar que les barbares leur ont fait endurer.
Des centaines de terroristes libérés pour quelques innocents relâchés: ce n’est pas un échange. D’ailleurs entre la démocratie et le fanatisme, il ne peut pas y avoir d’échange, encore moins de dialogue. Il n’y a que rapport de forces. Et question force, le Hamas est imbattable car à celle-ci il ajoute la perversité, comportement dont sont incapables les démocraties, le peuple ne leur pardonnerait pas.
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11:19 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hamas, terrorisme, démocratie
14/12/2024
Mais enfin, qu'est-ce qui nous manque?
Que François Bayrou soit nommé premier ministre, je n’y vois pas le retour de l’ancien monde, comme je l’ai entendu à la radio. Certes, l’homme n’est pas tout jeune…et alors ? La compétence n’a rien à voir avec l’âge des artères. On peut agir bêtement à 20 ans et intelligemment à 73 ! Là où par contre on peut s’inquiéter, c’est que ce choix ne répond pas, mais alors pas du tout à ce que les français ont demandé lors des dernières élections : un changement radical de politique.
Ce qui nous manque, ce n’est pas un négociateur sachant parler aux partis politiques, mais une personne qui écoute les français, qui s’adresse à eux. Quelqu’un qui entende les gens des villages dépourvus d’école, de bureau de poste, de médecin.
Quelqu’un qui entende les agriculteurs qui respectent les normes qu’on leur impose et voient entrer dans le pays des produits qui ne sont pas soumis aux contrôles.
Quelqu’un qui constate que les françaises ne s’aventurent plus dans les rues car elles craignent les agressions, quand d’autres sont obligées de se voiler pour ne pas être désignées comme mécréantes.
Quelqu’un qui refuse que des travailleurs vivent dans la pauvreté, quand des inactifs ont droit à l’entraide de l’état et des associations.
Quelqu’un qui accorderait à tous les enfants le droit de savoir lire et compter.
Bref, ce qui nous manque, c’est une personne qui détermine les tâches à accomplir, qui fixe un cap, un objectif national.
Mais c’est trop pour un premier ministre. Il y a tant à faire. Ce qui nous manque, c’est un président.
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18:50 Publié dans libre pensée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : premier ministre, françois bayrou