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02/06/2011

Au nom de Dieu clément et miséricordieux !

 

 Arabie : les féministes prennent de l’assurance, et sombrent dans la provocation. L’une d’entre elles, qui n’avait pourtant nul besoin de se déplacer, a pris le volant d’une automobile et a circulé ainsi, sans autre but que d’attirer sur elle les regards. D’autres ont suivi son exemple, et ce sont d’après les derniers chiffres au bas mot cinq ou six femmes qui ont bravé les autorités de ce pays. On sait que pour des raisons de sécurité, et pour mettre le beau sexe à l’abri d’accidents corporels, la conduite automobile est interdite à la gent féminine en Arabie saoudite.

 Les forces saines du pays, manifestants pacifiques équipés de lanières (qui servent à maintenir la djellaba à la ceinture) ont sillonné les rues, ramenant les contrevenantes à la raison.

 Ainsi les choses sont rentrées dans l’ordre, et les femmes à la maison.

 

 Quand je vois les problèmes de circulation et de stationnement qui sont chez nous un fléau, je me demande si de temps à autre on ne devrait pas porter notre regard vers l’Orient et nous inspirer des solutions parfois très originales qu’on apporte là-bas aux problèmes basiques. Dans le domaine des transports, on a pris énormément de retard. Attention, loin de moi l’idée de tout régler en un jour et –horreur- par la violence. Mais on pourrait réglementer les heures, comme le fait Madame Aubry pour les piscines afin que les deux sexes ne se rencontrent pas. Bon, pour les hommes la conduite automobile est une nécessité (travail, démarches importantes, loisirs, sécurité aussi), donc pas question de légiférer. Aux femmes, plutôt que d’interdire (on n’est pas en Arabie !), on pourrait conseiller de ne pas circuler aux heures d’affluence, qui correspondent d’ailleurs en gros aux heures d’obligations domestiques : ménage, cuisine, vaisselle, lessive, enfants, courses. On ferait d’une pierre deux coups, mettant fin aux embouteillages, et permettant à chacun, selon l’ordre naturel, de s’épanouir. 

 Nous t’adorons, Seigneur, et nous implorons ton assistance.

 

§

28/05/2011

Autour d'un mot

 

 

 Cherchez le mot dans le dictionnaire. Vous le trouverez juste après vinification. Viol est le substantif verbal de violer, issu du latin vis : force, violence, et vires : forces armées, troupes. De là violo,-as,-are,-avi,-atum : je maltraite, j’outrage. Violer un traité, un serment, une propriété sont des fautes graves. Violer un être humain, c’est agir avec brutalité sur sa personne, attenter à sa liberté, à ses droits. De là violenter, moins employé : violenter quelqu’un, c’est l’obliger à agir sous la contrainte. D’où violation, violateur qu’on n’emploie plus aujourd’hui que sous sa forme simplifiée : violeur. Puis violent, violence. Nous n’avons pas violable, mais seulement son contraire : inviolable, d’où inviolabilité 

 Se méfier des faux amis : viole, violon et violoncelle sont dérivés du latin vivum : vif. La viole aurait été l’instrument vif, le violon étant une grosse viole. Mais le violon en langage populaire, parce que la disposition de ses cordes fait penser à des barreaux, c’est aussi la prison.

 

09:43 Publié dans étrange | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viol, violence, violon

20/05/2011

Aux femmes de France et d'Amérique

 

 Où sont donc passées les associations anti-racistes ? Depuis huit jours on ne les entend pas. Et comme ce n’est pas dans leurs habitudes, l’inquiétude me gagne. J’ai tout essayé : Internet, radios, télés. J’ai lu la presse. Rien. Rien de rien. Pas trace du MRAP, de SOS-racisme, de la LICRA. J’écoute les commentaires des hommes politiques (il y a encore très peu de femmes dans ce milieu), ils sont absorbés dans leurs querelles de chapelle, qui votera pour qui, qui ira jusqu’au bout, qui parlera le premier, qui attend son heure… 

 Allo, le MRAP, allo allo !

 Allo, SOS-racisme, allo allo !

 Allo, la LICRA, allo allo ! 

 Mais où sont-ils donc passés ? Moi, j’ai ma petite idée. Ils ont pris la poudre d’escampette. Fuyant le régime totalitaire qui se met en place jour après jour dans notre pays (voir la suppression des panneaux annonçant la présence de radars sur les routes) ils ont gagné des cieux plus conformes à leur idéal, où les véhicules jouissent de la libre circulation.  

 Pour les droits de l’homme (les femmes sont encore peu nombreuses dans notre pays) c’est un grand malheur. Car pas loin d’ici à quelques heures d’avion, une personne de couleur a été violemment agressée. C’est une jeune femme, employée de maison, mère de famille. C’est tout ce que l’on sait. Car pour le reste, radios télés et journaux n’ont de mots que pour son agresseur, son tourment, son calvaire. 

…alors ils le saisirent et l’emmenèrent. Ils le conduisirent chez le procureur. Au milieu de la cour, ils allumèrent un feu, et s’assirent. Une servante l’aperçut, le dévisagea et dit : « C’est lui ! » Les hommes qui le gardaient se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui avaient couvert le visage et lui disaient : « Devine qui t’a frappé ! » Et ils l’accablaient d’autres injures encore. Quand il fit jour, les anciens du peuple, juge, procureur et greffiers se réunirent et le firent comparaître devant leur assemblée. Ils lui dirent : « Si tu es le directeur du FMI, dis-le nous ! » Il répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas. » Ils lui dirent tous : « Tu es donc le directeur du FMI ? » Il répondit : « Oui, je le suis. ».

 Le procureur avec sa garde le traita avec mépris et, pour se gausser de lui, lui fit revêtir l’habit des détenus, et entraver les mains. Lui, se tournant vers la bande : « C’est avec des épées et des bâtons que vous êtes venus m’arrêter, comme s’il s’agissait d’un brigand. Pourtant, tous les jours j’étais assis dans le temple, parmi vous à lutiner, et vous ne m’avez pas arrêté. »

 C’est alors qu’on l’emmena. Il était suivi d’une grande foule de journalistes et de notables du parti socialiste qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Des méchants l’injuriaient et s’écriaient : « Qu’il se sauve lui-même s’il est le directeur du FMI ! »

 Arrivés au pied du Calvaire, on l’y crucifia, ainsi que les malfaiteurs, l’un à droite, l’autre aussi. Car Lui était de gauche. La foule se tenait là et regardait. On fit des lots de ses biens : placements boursiers, salaires, appartements et villas, on les tira au sort. Laissant Anne effondrée au pied de la croix, tous s’en retournèrent en se frappant la poitrine. Quand aux femmes de France et d’Amérique qui avaient subi les assauts de l’Homme, elles se tenaient à l’écart, réduites au silence.

 

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