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19/04/2015

Passau en Allemagne, au confluent de l'Inn et du Danube

 

 Comme promis, voici deux clichés pris avec l'appareil présenté la semaine dernière: le Bettax pliant 6x9:

Passau, le confluent.jpg

cliché M.Pourny            Bettax pliant 6x9, f11, 1/100°seconde, film FP4  

 

Passau 1.jpg

cliché M.Pourny       Bettax pliant 6x9, f11, 1/100°seconde, film FP4

16/04/2015

Le Bettax 6x9

 Bettax en main.jpg

cliché M.Pourny

 

Le Zeca Bettax fut fabriqué en Allemagne (Dresde ?) dans les années trente. C’est un appareil pliant à soufflet de format 6x9 (le cliché mesure en réalité 5,6 x 8,2cm). En adaptant une plaque demi-format devant le presse film, on obtient un cliché de 3,9 x 5,6cm. Aucun avantage à cela, car dans les deux cas sur une pellicule standard on ne peut tirer que 8 vues, vu le coût du film, autant profiter du format 6x9. 

Dimensions plié l x L x P : 9,2 x 16,2 x 3,9cm, hop dans la poche ! Le plastique n’existant pas à l’époque, on devait se contenter d’un étui en cuir marron cousu à la main. 

Bettax 6x9.jpg

cliché M.Pourny

 

Châssis entièrement métallique, angles chromés, et boîtier recouvert de cuir noir. Comme tous les « foldings » de l’époque, une patte métallique se déplie qui permet de maintenir l’appareil horizontal quand il est posé ouvert. Il peut aussi être vissé sur un trépied.

 Pour déployer l’appareil il suffit d’appuyer sur un bouton, le mécanisme est de grande précision, le parallélisme entre la platine porte objectif et le plan du film est respecté, il n’y a pas de jeu. 

Le chargement s’effectue sans problème en lumière atténuée, la pellicule type 120 permet d’utiliser cet appareil aujourd’hui encore, c’est le même film qui équipe les appareils de moyen-format type Rollei, Hasselblad, Pentax 6x7, Mamiya 645 ou 6x7. Les numérisants vont ricaner, car pour eux ce sont des appareils dépassés, j’y reviendrai un jour, je reste calme. A l’arrière deux petites fenêtres permettent de contrôler le passage à la vue suivante. Pourquoi deux ? Une seule aurait suffi puisque le nombre de clichés est le même quelque soit le format choisi. Si un lecteur peut m’éclairer… 

L’objectif est un Rodionar de chez Schneider-Kreuznach. D’une focale de 10,5cm il ouvre à 6,3. Ce n’est pas lumineux, mais puisque la visée ne se fait pas à travers l’objectif, aucune importance. Diaphragme de 6,3 à 32. Mise au point de 1m à l’infini. 

L’obturateur Prontor II fournit les vitesses suivantes : 1 seconde, ½, 1/5, 1/10, 1/25, 1/50, 1/100, 1/150, plus les poses B et T. Les trois vitesses les plus lentes ne fonctionnent plus, le ressort est fatigué. Dépassé 80 ans, Gauthier G.m.b.H. Calmbach qui produisait le Prontor a décidé de ne plus assurer le SAV. Oui, tout fout le camp ! Nonobstant, pour être sûr du résultat, j’expose entre 1/25 et 1/150. Avec un film de 125 iso c’est largement suffisant (soleil voilé 1/100 à f :11). 

Le déclencheur souple est recommandé, ar les deux petits leviers (armement et déclencheur) sont contigus, un déclenchement involontaire est possible (comme sur le Lubitel). A ce propos, n’avancer le film qu’au moment de prendre la photo (armement et avancement du film ne sont pas couplés), c’est le meilleur moyen de ne pas superposer les clichés, ou de laisser non exposée une partie du film. 

La visée peut se faire de deux manières. Sur la platine porte objectif et obturateur, un petit miroir incliné à 45° renvoie l’image inversée gauche droite, c’est beaucoup trop petit. J’utilise le viseur à cadres pour les deux formats situé sur le dessus du boîtier. Il suffit de faire coïncider les deux rectangles, ce n’est pas très précis, mais beaucoup plus rapide. Attention alors à la parallaxe : pour obtenir une image conforme à celle produite par le viseur, surtout pour les courtes distances, incliner légèrement l’appareil vers le haut (pour les vues horizontales) et vers la gauche (pour les vues verticales). Après une période de non utilisation de l’appareil, on oublie vite ces détails. Avec un Voïgtländer 6x9 à Coutances dernièrement, la lumière était bien comme il faut, révélant les reliefs du monument, j’avais bien peaufiné la mise au point, vérifié plusieurs fois ouverture et vitesse, avancé le film d’une vue, attendu patiemment que les piétons traversent, que les voitures cessent d’entrer et de sortir du parking, bref j’étais content de moi. Je le fus moins après le développement du film. J’avais photographié la moitié droite de la cathédrale. 

Je présenterai prochainement des photos prises avec cet appareil.

 

 

§

07/04/2015

Quel conflit armé ?

 

 

"Quand ils sont arrivés, les djihadistes ont offert à ceux qui étaient encore là, de partir, rester ou payer un tribut, se convertir ou mourir."

(témoignage de Rany 22 ans, chrétien originaire du village de Karemlech, dans la plaine de Ninive en Irak, cité par SOS Chrétiens d'Orient d'après "20 minutes" du 26 mars 2015)

 Le tribut, ce sont les usagers de la RATP qui le paient. Ici en France. On leur cachait que le groupe "Les Prêtres" allait chanter au bénéfice des chrétiens d'Orient. Dans une intention louable: au nom de la neutralité. Au nom du principe de neutralité du service public. Dans "le contexte d'un conflit armé à l'étranger".

"Conflit armé"! Menteurs! Falsificateurs! Vous savez bien que les chrétiens d'Irak, de Syrie et d'Afrique ne sont pas constitués en armée, vous savez bien qui sont les agresseurs, ceux qui ne supportent pas qu'on prie un autre dieu qu'Allah, ceux qui rasent les villages, qui réduisent les femmes en esclavage, vous savez qui ils sont. Seulement voilà: certains d'entre eux sont parmi nous, et parmi nous il y a aussi des milliers si ce n'est des centaines de milliers qui se voilent la face, qui font semblant de rien parce qu'ils ont la frousse, qu'ils aspirent à la paix, la paix des lâches.

Ce sont les mêmes qui se préparent à nous dire: si vous voulez la paix, si vous voulez sauver la république, accordez-leur les mosquées qu'ils demandent, formez des immams avec les deniers publics, ils nous diront bientôt que la viande de porc est mauvaise pour la santé et qu'il vaudrait mieux pour préserver nos femmes qu'elles s'habillent plus décemment.

Mais quand donc le pays de Voltaire se réveillera-t-il ? Voltaire qui ne savait pas le sort qui serait réservé un jour aux chrétiens d'Orient, mais qui disait que la personne dont il ne partageait pas l'avis, il ferait tout pour qu'elle puisse l'exprimer.

 

§