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01/12/2014

Le FED 35

 

 C’est un appareil 24x36 compact à viseur clair fabriqué dans les années 80. Métallique (laiton ?), le boîtier est laqué noir et d’une finition soignée. Malgré ses dimensions réduites 110 x 77 x 60mm, il tient bien en mains, déclencheur et levier d’armement sont bien placés. De loin, il ressemble à un Leica CL équipé du Summicron de 40mm. D’ailleurs l’Industar-81 propose pratiquement la même distance focale : 38mm pour des ouvertures de 2,8 à 16. Mise au point à partir de 1mètre.

FED 35.jpg

cliché M.Pourny

 

La visée est assez précise, le cadre indiquant le champ de l’objectif est lumineux, avec un deuxième trait au-dessus pour la correction de la parallaxe (40mm), sensible dans les vues rapprochées (inférieures à 3-4m). Je m’y suis laissé prendre récemment en oubliant que l’objectif cadrait plus bas que l’œil. Un télémètre couplé facilite la mise au point qui peut être effectuée tout en gardant l’œil au viseur. La base du télémètre est de 23mm, ce qui est peu comparé aux Leicas et surtout aux Contax, mais suffisant pour cette optique à grand angle de champ. 

De chaque côté de la lentille frontale de l’objectif se trouve une petite fenêtre. A droite, la cellule du posemètre dont les indications sont reportées par une aiguille à centrer à droite du viseur. A gauche, une fenêtre indiquant la sensibilité du film. On règle celle-ci en appuyant et en manoeuvrant une couronne crantée qui entoure la monture de l’objectif. Réglage de la sensibilité des films de 16 à 700 iso. 

Cet appareil propose trois modes de fonctionnement : manuel, semi-automatique et automatique. En mode manuel c’est le photographe qui choisit librement vitesse et diaphragme. En mode semi-automatique, une aiguille dans le viseur nous indique quelle est la meilleure combinaison vitesse/ouverture. En mode automatique, selon le diaphragme choisi, le réglage de la vitesse se fait automatiquement en fonction des données fournies par le posemètre. Une pile bouton est nécessaire si l’on veut mettre en fonction celui-ci.

 La synchronisation au flash se fait à toutes les vitesses, donc de 1/4s jusqu’à 1/125°s puisque l’obturateur est central. La glissière porte flash est située dans l’axe de l’objectif sur le capot du boîtier, le contact électrique se fait à cet endroit, donc sans cordon. 

Un mot des réglages. Ils se font tous sans exception par rotation de bagues ceinturant l’objectif. Ce dernier étant très compact (2,9cm de profondeur) il n’est pas toujours aisé de ne manœuvrer qu’une bague. Il faut une certaine habitude pour éviter d’en actionner deux en même temps, surtout si l’on veut garder l’œil au viseur ! En partant du boîtier vers l’avant de l’objectif, on a : la bague de mise au point, celle des diaphragmes, celle des vitesses. Sur cette dernière, la lettre B indique la pose, le A le mode automatique. Ces deux lettres sont rappelées dans le viseur. On devine le souci des concepteurs de l’appareil de rendre la vie facile aux futurs utilisateurs. 

Bref, un appareil léger, bien conçu, précis et, ce qui ne gâte rien : joli. Je montrerai prochainement des photos prises avec ce FED 35. Pour finir, un petit coucou à Patricia et Jean-Luc sans lesquels je n’aurais pu prendre du plaisir avec ce joujou !

 

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26/11/2014

Encore et toujours ce fameux coût du travail

 

 

Des études très sérieuses menées par des économistes tout ce qu'il y a de compétents aboutissent à la conclusion qu'en ces temps de crise dont la cause ne fait mystère pour personne, en langage clair une croissance qui ne daigne toujours pas montrer le bout de son nez, bref des études très sérieuses aboutissent à la conclusion que le travail coûte trop cher. La solution: le blocage des salaires. 

 Et c'est seulement maintenant qu'on s'en aperçoit ! Il y avait bien besoin de longues études sérieuses pour arriver à cette évidence ! Cela fait des siècles que le travail coûte trop cher, les travailleurs en demandent toujours plus, à leur décharge je dirais que c'est humain. C'est dans la nature de l'homme de ne pas se contenter de ce qu'il a. Comme si le bonheur dépendait des biens matériels. Maudite société de consommation qui fait de nous des individus perpétuellement dans le besoin ! Elle nous bourre la boîte aux lettres de gros catalogues en couleurs pour nous dire après au magasin: pas touche, attends la reprise, un boulot, un salaire

 J'écrivais récemment que l'homme vit dans le projet. Cela était vrai pour l'ouvrier. En mettant chaque mois quelques sous de côté, il pouvait espérer partir un jour en vacances et faire construire une maison. Je dis que vivre dans le projet était vrai, car des études sérieuses d'économistes compétents aboutissent à la conclusion qu'il va falloir mettre fin à tous les projets en cours. Et vous verrez, quand les classes laborieuses coucheront dehors sous des cartons, la croissance reviendra et la France ira beaucoup mieux. 

 Messieurs les diplômés en économie, toute peine mérite salaire, le travail est une richesse, n'y touchez pas.

  

 

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22/11/2014

Ces libres penseurs d'un type nouveau

 

Avez-vous remarqué ces derniers temps le nombre de personnes qui sur les ondes tiennent des propos -j'allais dire anti-religieux, oh! que non!- disons plutôt anticléricaux ? Haro sur le pape, l'Eglise en général, silence sur les massacres des chrétiens en Afrique et en Orient, ricanements en direction des manifestants contre le mariage gay... 

J'étais sur un marché dimanche. Deux personnes -témoins de Jehovah- dont l'une portait un grand écriteau invitant à lire la Bible s'arrêtèrent devant un étalage, cherchant à engager la conversation. Les vendeurs, qui étaient quatre ne se retenaient pas de rire et de lancer des balourdises du genre 

"Dieu? Vous l'avez rencontré vous? J'ai beau regarder en l'air et tout autour, je ne vois rien

et les autres d'en rajouter et de s'esclaffer. Les deux personnes gardaient leur calme, tentèrent de prononcer un ou deux mots entre les rires, laissèrent un petit papier sur l'étalage et poursuivirent leur chemin. Avant cela, j'avais dû croiser une bonne dizaine de femmes et de filles voilées accompagnées d'hommes barbus au visage fermé, et je me demandais si mes quatre vendeurs auraient adopté la même attitude rigolarde et méprisante si la conversation avec ces déguisés s'était engagée sur Dieu. 

Bien sûr que non, gardons les pieds sur terre, la présence de cinq millions de musulmans sur notre sol (dont la moitié selon un sondage à vérifier ne serait pas opposée à l'instauration de la charia en France) n'incite pas à la désinvolture. Comme dans la cour de l'école, faute d'affronter le puissant, on roule des mécaniques en s'attaquant au faible. 

En outre, ces gens n'ont pas besoin d'afficher un panneau explicatif pour convaincre, leur tenue suffit, la propagande fait le reste, instillée quotidiennement sur les radios et télés des bisounours qui nous gouvernent.

 

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