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14/01/2015

Sur la condition des policiers, une lettre de Céline

Je viens de recevoir ce courrier dont je vous fait part. Le combat de Patricia Cordier qui aboutit à 105000 signatures, au nom des familles qui ont perdu un des leurs parce qu'il était policier, son combat continue, même si cette femme courageuse n'est plus parmi nous. M.Pourny

 

 Ce message vous est adressé car vous avez signé la pétition de Patricia Cordier "Bernard Cazeneuve, agissez pour stopper les suicides des policiers".

La nièce de Patricia, Céline, a voulu vous adresser ce message : 

"Ce message pour vous communiquer à tous une bien triste nouvelle: au bout de six ans de combat pour son fils et au nom de toutes les familles qui ont perdu un proche, après avoir enfin été reçue et écoutée à Paris en remettant sa pétition avec plus de 105.000 signatures à François Mansard, conseiller police du ministre de l'Intérieur, je vous annonce le décès le mardi 6 janvier de Madame CORDIER Patricia, cette mère et femme courage qui aura lutté jusqu'à la fin entre son combat de mère et son combat contre la maladie. 

Je souhaite que son combat n'en reste pas là, qu'elle n'ait pas fait toutes ses démarches en vain, avec toute cette force, ce courage, cette détermination de battante. Que son combat laisse une trace parmi nous. 

Ma tante pour tous ceux qui la connaissait était une femme courageuse pleine de volonté et d'une gentillesse extrême. Ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont. J'espère que vous continuerez à soutenir son combat.

A toi et pour toi ma nana. Tu laisses un vide énorme dans nos vies et dans nos cœurs nous t'aimons

Courage à tes 3 fils et ton mari.

Céline"

Toute l'équipe de Change.org s'associe à la peine de sa famille et lui présente toutes ses condoléances.

Patricia était une belle personne. Elle était fragile et forte. Elle était douce et déterminée.

Depuis près de deux ans, nous avions l'honneur de soutenir Patricia dans le cadre de sa pétition que vous avez contribué à faire vivre en la signant et en la diffusant. 

Patricia disait toujours qu'elle voulait aller jusqu'au bout avant de ne plus avoir la force. Elle a fait le plus gros du travail : elle vous a tous réuni, elle a parlé à tous les médias et elle a remis vos signatures au ministère de l'Intérieur. 

Aujourd'hui, Céline souhaite reprendre le flambeau et nous espérons que vous la soutiendrez, pour que le ministère réponde enfin à l'appel de Patricia.

En hommage à Patricia et à tout ce qu'elle a fait pour lutter contre les suicides de policiers, je vous invite à partager cette image.http://on.fb.me/14WkbW1 

Merci à toutes et tous pour votre solidarité,

Avec tristesse,

Sarah et toute l'équipe de Change.org

 

11/01/2015

Ce ne sont pas des fous, ce sont des islamistes

 

 

 Rendons hommage aux victimes des attentats de Montrouge et Porte de Vincennes:

 

 Clarissa Jean-Philippe, policière municipale à Montrouge, 26 ans, tuée froidement alors qu'elle était en patrouille,

 Yoav Hattab, Philippe Braham, Yohan Cohen, François-Michel Saada, victimes de l'attentat antisémite dans l'épicerie casher de la Porte de Vincennes à Paris.

 

 Les terroristes ont marqué un point. Non pas parce qu'ils ont assassiné dix-sept de nos compatriotes, journalistes, policiers, juifs, qui sont les cibles de leur idéologie, non pas parce qu'ils ont montré que la démocratie était fragile, sinon comment expliquer qu'ils purent aussi facilement commettre de telles horreurs. Non, il y a autre chose. 

 Ils ont marqué un point, parce qu'ils deviennent -eux et eux seuls en tant que terroristes- le bouc émissaire des démocrates que nous sommes. Par leurs actes sanguinaires, ils portent sur leurs épaules toute la responsabilité des crimes. Du même coup, ils s'adjugent le monopole de la culpabilité, nous autorisant à oublier que dans notre pays une idéologie totalitaire s'installe, sans mitraillette ni explosifs, obligeant des écoliers juifs à être accompagnés sur le chemin de l'école, investissant massivement les réseaux sociaux, voilant un nombre toujours croissant de filles et de femmes pas seulement dans les banlieues mais maintenant jusqu'en province, faisant pression sur le contenu des manuels scolaires, dictant ce qu'on doit et ce qu'on ne doit pas manger dans les cantines. Une pression continue et progressive qui habitue le citoyen français -non pas à la présence d'étrangers, argument trop facile dressé contre les laïques- mais à la présence de l'islam, idéologie politico-religieuse qui ne s'accommode pas plus des principes de la république que du droit des femmes, de la liberté de penser, de croire ou de blasphémer. A ce propos, Charlie hebdo ne s'est jamais privé de s'amuser et de caricaturer les prélats catholiques, ni même Jésus. L'église n'a pas poursuivi le journal, et de terroristes catholiques tirant à bout portant sur des journalistes, nous n'en avons pas connaissance. 

 Seulement voilà, il y a la langue de bois, cette chape de plomb qui interdit en France de lever le petit doigt contre la propagation de l'islam. Les alertes, même tièdes sont aussitôt étouffées, au nom du "vivre ensemble" vous êtes accusé d'intolérance voire de racisme. 

 Et même si des millions de gens le proclament, dire "Non au terrorisme!" est aussi vide de sens que, quand un crime est commis dire "Non à la violence!" Ce sont des réflexes de vaincus d'avance. Le terrorisme est la face visible, parce que criminelle de l'iceberg islamiste. S'il faut que les français s'unissent pour réagir, nous devrons le faire sans langue de bois, en cessant de ne voir en ces criminels, comme on l'entend trop souvent, des imbéciles ou des fous. En ne cessant de voir que des arbres qui cachent la forêt. Ni eux-mêmes ni les puissants qui les téléguident ne sont des fous. Ouvrons les yeux, et si nous sommes aussi fiers et convaincus d'être des Charlies, alors allons-y publions des caricatures de Mahomet, et si possible de nouvelles, encore plus délirantes, qu'on puisse, avec tous ceux qui ont gardé l'esprit libre, sans autre arme dans les mains qu'un crayon ou un journal, rire un bon coup! Oui, blasphémons, blasphémons encore! 

 

§

08/01/2015

Hommages

 

 

Sous le choc, il faut surmonter sa colère, mauvaise conseillère. 

Respect pour les victimes, leurs proches qui sont dans la douleur. 

Hommage au journal, drapeau de la démocratie. 

Hommage aux artistes qui dessinent leurs idées avec talent et courage. 

Hommage à deux policiers qui ont perdu la vie dans l'accomplissement de leur mission. 

Hommage à ceux qui étaient là, invités. 

Hommage à ceux qui étaient là comme l'agent d'entretien hier. 

Hommage à ceux qui se battent, hommage au journal danois Jyllands-Posten, hommage au dessinateur Kurt Westergaard. 

Hommage à ceux qui s'étaient manifestés pour défendre la liberté de la presse quand Charlie Hebdo fut traduit devant le tribunal correctionnel de Paris en février 2007. 

Hommage à tous ces journalistes, ces dessinateurs, ces patrons de presse qui demain, après-demain, bientôt, publierons et à la une le dessin d'un prophète avec une bombe sur la tête en guise de turban. 

Je suis Charlie.

 

 

 

10:20 Publié dans portraits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : charlie hebdo