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11/12/2010

Gauche et extrême droite: même combat

 

 

 Elections en vue. L’extrême droite bat la campagne, clamant haut ce que nombre de français n’osent pas dire, même tout bas. Populisme au ras des pâquerettes qui semble indigner nos bonnes âmes de gauche.  

 Mais ce sont les mêmes qui, tout en accusant de racisme le Front National, déroulent le tapis rouge sous les pieds des frères musulmans, au risque de voir peu à peu piétinés les principes de la république. Ainsi, pour sauver Sakineh, il n’y avait à Paris que quelques centaines de manifestants, donc ni parti socialiste ni front national. L’un et l’autre ne croient plus en rien sinon à la conquête du pouvoir, ils se renvoient les balles au-dessus de nos têtes, et le pire, c’est que l’un des deux risque un jour de décider de notre avenir !  

 Les discours xénophobes de Marine Le Pen permettent à la gauche multicartes et sans programme de retrouver un semblant de cohésion, quand l’angélisme à la sauce multiculturelle du parti socialiste est une énorme machine à fabriquer du front national. 

 Quelle philosophie pour nos angelots ? Ils n’en ont pas, le bon sens ils l’ont laissé au peuple. Ils ne parlent que de diversité culturelle, disent qu’il faut accepter les différences, que la France marche au mélange. Le plus inquiétant est qu’on ne sait pas où seront les limites de ce délire. A contre cœur, ils ont admis l’interdiction des signes religieux à l’école, ils ont déserté l’espace médiatique au moment du vote sur l’interdiction de la burqa, leurs maires tolèrent les prières dans les rues, peut-être vont-ils un jour justifier la polygamie au nom du respect des coutumes venues d’ailleurs, le fouet et la lapidation pour les femmes adultères et l’excision des petites filles parce que ce sont là des traditions à verser au patrimoine de l’humanité ?  

 Ils feignent de confondre racisme et islamo phobie. Ils accusent de racisme les laïques ou les démocrates qui n’acceptent pas de voir les rues investies par des hommes en prière, de croiser des femmes soumises, d’entendre des rappeurs appeler à la violence et au meurtre ou des « supporters » siffler l’hymne national. Qui accusera les signataires de l’appel pour Sakineh de racisme anti-perse ? Pour ces nouveaux adeptes d’un manichéisme digne des plumitifs staliniens, toute critique du prosélytisme musulman s’apparente à du racisme et ne peut être proférée que par des complices de l’extrême droite. Bref, par des ennemis du peuple. Souvenir des temps où les quelques aventuriers qui osaient en France faire signer des pétitions pour la libération des dissidents soviétiques étaient accusés de complicité avec l’ennemi, la CIA, l’impérialisme yankee. Qui veut noyer son chien… 

 Oui, à l’échelle de l’Occident, l’islamisme conquérant s’est trouvé un allié de poids: la gauche, à qui depuis l’effondrement du communisme il manquait un point d’appui pour mieux livrer à la vindicte populaire : le terrrrrrible capitalisme mangeur d’hommes à la solde du non moins terrrrrrible impérialisme américain. Regardez les messages de Ben Laden, écoutez les discours de Ramadan : ils ne manquent jamais une occasion de jeter l’anathème sur la société occidentale, leurs arguments sont habilement calqués sur ceux qui à gauche récitent les slogans qui ornaient déjà les calicots au doux temps de la guerre froide.  

 Il y a certainement dans le parti socialiste comme dans le PC des gens encore fidèles aux principes du congrès de Tours, mais on ne les entend pas, ils ne sont pas membres de la nomenclature politique bien-pensante gauche caviar. D’ailleurs comment la burqa, le voile, les prières en pleine rue pourraient rendre mal à l’aise des notables qui ne connaissent que par ouï dire les quartiers où les fous de dieu manipulent des jeunes désoeuvrés ? Comment la délinquance et les violences scolaires pourraient être un problème pour des gens dont les enfants suivent des études bien protégées dans les écoles où instruction et éducation se font dans les meilleures conditions possibles ? 

 Ces gens-là avaient depuis longtemps trahi leurs maîtres à penser, ils n’ont maintenant plus rien de commun avec le peuple qu’ils prétendent représenter. Le fossé se creuse entre la gauche et le peuple, entre le monde politique et les citoyens, l’extrême droite relève la tête, l’islam avance ses pions, les ennemis de la démocratie marquent des points.

 

27/11/2010

Photos et documents remettent les pendules à l'heure...

sur le blog "femme et islam", une bouffée d'oxygène, et certainement un réveil douloureux pour ceux qui s'assoupissent, bercés par le doux ronron politiquement lisse.  

Vous écouterez cette belle chanson de Pierre Perret: Femme grillagée.

26/11/2010

Enfer et paradis

 

 

 On me dit que le paradis des musulmans sera les fruits, les pierres précieuses, et les royaumes. Et que le paradis des chrétiens sera l'amour. 

 Ceux qui croient gagner le ciel en faisant la guerre à ceux qui n’y croient pas, c’est l’enfer qu’ils font vivre aux autres par la terreur, sur ce sol, dans ce monde bien réel, ici-bas.  

 Je ne sais pas s’il y a un paradis, pas plus s’il y a un enfer. Mais ici, sur cette planète, ils sont bien là tous les deux. Plus l’enfer que le paradis. Je pense à ceux qui n’ont pas besoin d’un au-delà pour souffrir. Je pense à Sakineh, aux millions de femmes battues qui ont juste le droit de se taire. Je pense à ces Coréens qui meurent de faim pendant que leur chef de guerre centrifuge l’uranium. Je pense à ces poètes cubains qui croupissent dans les geôles de Castro. A ces millions d’africains et d’africaines condamnés par le sida, et qui attendent parce qu’ils y croient encore un signe de Dieu, un geste de leur église. A ceux qui se cachent pour s’aimer. A ces filles à qui l’école est interdite et pas seulement l’école. Je me rappelle aussi ces artistes guitaristes à qui les milices de Pinochet avaient coupé les mains. Et je pense à ces gens qui dépensent toute leur énergie par amour pour leur fils ou leur fille, quand les médecins sous influence savent, avant la naissance, que les parents vont vivre leur chemin de croix.

  Pour tous ces gens, le poète chantait « Je vous salue Marie ».